Dans les sombres forêts du monde arthurien, un chevalier égaré est en quête du Graal. C'est le jeune Perceval. Cet adolescent un peu naïf et insouciant a en effet décidé un jour de quitter sa mère pour se lancer dans les aventures de la chevalerie. Adoubé par le Roi Arthur, ses pas le mènent rapidement vers le château du Roi Pêcheur, où au cours d'un repas, il assiste à un bien étrange spectacle. Des jeunes gens silencieux passent et repassent devant lui, tenant en main un plat en or, une lance qui saigne, et surtout un mystérieux vase baigné d'une lumière surnaturelle : le Graal. Que signifie ce singulier défilé ? Pour le savoir, Perceval devra devenir le meilleur chevalier qui fut jamais et errer de par le monde. Peut-être aura-t-il alors accès au plus grand secret qui soit. Ainsi commence un long voyage initiatique.
Aujourd'hui encore, ce chef d'oeuvre de la littérature médiévale exerce sur le lecteur une fascination qui ne se dément pas d'un bout à l'autre du roman. Il compte parmi les plus poétiques des célèbres romans du Roi Arthur et clôt l'oeuvre de Chrétien de Troyes, maître incontesté du genre. --Sébastien Douchet
Aurélia Fronty est née à Paris où elle a étudié la création textile à l’École Supérieure des Arts Appliqués Duperré. Elle a d’abord travaillé dans le domaine de la mode tout en exposant ses œuvres dans des galeries. Son travail de fin d’études sur l’Andalousie a été publié aux Éditions Hachette, ce qui l’a menée à l’illustration. Aujourd’hui, elle compte une douzaine d’albums publiés entre autres chez Desclée de Brouwer, Gallimard Jeunesse, Didier Jeunesse... Aurélia Fronty collabore également à "Cuisine-Madame Figaro", "Atmosphère", "Marie-Claire" et "Air France magazine". Elle réalise des cartes postales et des affiches, ainsi que des décors peints pour "Le Bon Marché" et "La Bonne Renommée".Les motifs textiles, l’art naïf et ses voyages en Afrique ou en Amérique du Sud sont ses principales sources d’inspiration.