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  • Image du vendeur pour Four Constantinople Panoramas. mis en vente par Shapero Rare Books

    [HILAIRE, Jean Baptiste (School of)].

    Edité par France late 18th - early 19th century

    Vendeur : Shapero Rare Books, London, Royaume-Uni

    Membre d'association : ABA ILAB PBFA

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Art / Affiche / Gravure

    EUR 52 693,83

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    EUR 17,52 Frais de port

    De Royaume-Uni vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Four watercolour panoramas on paper ; 41 x 76 cm (unframed); 67 x 98 cm (framed). Four unusual watercolour panoramas depicting the Bosphorus. Jean Baptiste Hilaire ( 1751-1828) was a well known French painter who in 1776, toured the Greek islands and the Orient, creating over a hundred works, used to illustrate his "Voyagé Pittoresque de la Grèce", published in three volumes in 1782. His talent became recognised and his work exhibited in Paris at such places as the Salon de la Jeunesse in 1780, and at the Salon de la Correspondence the same year. He took part in the official exhibitions of the Louvre in the salon of 1796.

  • Image du vendeur pour Rebvs Ov Logogrifhe Dédiées À Son Altesse Royal[e] Madame La Dvchesse De Bery mis en vente par Bruce McKittrick Rare Books, Inc.

    Oudry, Jean-Baptiste

    Edité par Jean-Baptiste Oudry, Paris, 1716

    Vendeur : Bruce McKittrick Rare Books, Inc., Narberth, PA, Etats-Unis

    Membre d'association : ABAA ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 48 968

    Autre devise
    EUR 2,82 Frais de port

    Vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    In January 1716, while in seclusion for the birth - then tragic death - of her second natural child, the twenty-year-old widowed dedicatee, Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans, Duchess of Berry (1696-1719), received from the talented and fashionable painter J.-B. Oudry this ingenious suite of picture riddles of love, seduction and morality(!). He created and designed the forty playful prints based on prose and verse solutions of his own composition to amuse and distract the young duchess and her intimates at so difficult a time. Then much in vogue at the French royal court headed by Philippe II Duke d'Orléans, Regent of France and Marie-Louise-Élisabeth's father, rebuses combine elements of emblems, heraldry, cryptography, mnemonics, hieroglyphs and personal pictorial marks of ownership. The present rebus set incorporates individual letters, syllables and, on occasion, entire words into the image series in a nod to logogriphs. A few rhymes are topical, i.a., the Regent's rule (no. 2), the Persian ambassador's visit to Paris (no. 4) and the Queen of England (no. 11). One is literary, built around Corneille, Racine, Molière, Boileau and Descartes (no. 19), and others are just silly, featuring cats eating beef spleen (no. 10), the contradictory effects of wine (no. 28) and nonsense rhymes (no. 38). Nearly all the remainder concern romance, its rewards, pains and pitfalls. Oudry offered this oblong album for sale at his house, though apparently most copies were distributed by the duchess as the picture puzzles were "in-jokes of a particular social group" (Barber). I have traced the following examples - 1) BnF Dépt. des estampes Db 23 (1) (leaves cut out and mounted on folio leaves in a later album with other Oudry cuts; 40 plates only), 2) BnF Dépt. des estampes KH MAT-5 (leaves cut out and mounted on folio leaves in a later album with other games; number of plates not known), 3) BnF 8-H-28477 (later calf-backed drab boards, lacking plates 2-3 and the final leaf of solutions; not colored; La Vallière-Paulmy ex.), 4) Destailleur-Rothschild (Waddesdon Manor; lacking the four solution leaves; colored), 5) Morgand (without the dedication and solution leaves - ?the present example; colored), 6) that offered here. In good condition (some hand soiling, a few ink spots), Madame de Prime and Riberac in early manuscript, bookplate of the Belgian collector Fernand J. Nyssen (1893-1964). Opperman, Jean-Baptiste Oudry I: 35 & II: E4 & E10-E49 & Fig. 36;Castex, "Le Livre de Rébus ou Logogriphes gravés par J.-B. Oudry: un péché de jeunesse?" in Jeux de mots en images: Brève histoire du rébus français, armoiries parlantes, almanachs du XVIIe siècle. ed. Préaud Revue de la Bibliothèque nationale de France (2004) 18: 57-69; Robert-Dumesnil, Le Peintre-Graveur français II: 193-201,8 & 14-53; Brunet IV: 260 (?after Robert-Dumesnil); Locquin, Catalogue raisonné de l'Å"uvre de J.-B. Oudry, peintre du roi (1686-1755) 1271; Cohen & de Ricci, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle 767 (Destailleur-Rothschild ex.); Destailleur, Catalogue de livres rares et précieux (13.IV.1891) 976 (now Rothschild, Waddesdon Manor); Barber et al., The James A. de Rothschild Bequest at Waddesdon Manor. Printed Books and Bookbindings no. 525; Librairie Damascene Morgand, Bulletin mensuel N.S. 5 (1907) 675 (?this ex.); Santi, Bibliografia della enigmistica 418; Schenck, Das Bilderrätsel 27, 60-62, 179 & Abb. 50. CONTEMPORARY GILT BROWN MOROCCO, a wide frame of partly pointillé drawer handles and foliage, in the center THE ARMS OF THE DEDICATEE, MARIE-LOUISE-ÉLISABETH D'ORLÉANS, DUCHESSE DE BERRY joined with those of her deceased husband Charles, spine richly gilt and gilt-lettered.

  • Image du vendeur pour [Photographie] Extraordinaire réunion de photographies de Maurice Blanchot prises dans la sphère familiale mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    (BLANCHOT Maurice)

    Date d'édition : 1907

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Photographie Edition originale

    EUR 40 250

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    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    autre. - ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies. - Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort. Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître.?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-s ur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses v ux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au c ur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les uvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [.] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans.

  • Image du vendeur pour Un singe en hiver mis en vente par Librairie Walden

    BLONDIN (Antoine)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale Signé

    EUR 32 000

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Paris, La Table Ronde, (7 octobre) 1959. 1 vol. (130 x 185 mm) de 273 p. et 1 f. Box bicolore orange et gris perle, orné d'un décor mosaïqué rehaussé d'un réseau de filets noirs, titre et dos bicolores, tête dorée, couverture et dos conservés (reliure signée de Leroux, 1960). Édition originale. Un des 15 premiers exemplaires sur hollande (n° XI). Pensée autographe au faux-titre : " Un matin, levant les yeux, j'éprouve l'étrange impression que Marie est seule sur la plage? et ainsi de suite? Il se trouve que le (sic) singes se débinent un peu partout. Antoine Blondin". Exceptionnel exemplaire, relié par Georges Leroux quelques mois après sa parution. Nous ne connaissons aucun autre exemplaire en reliure signée aussi précoce, qui plus est à décor. Des 15 exemplaires de tête, six seulement nous sont connus : deux sont brochés - l'un avec envoi -, quatre, reliés, tous après 1970 (par Micheline de Bellefroid, Miguet, Martin, et Alix). L'un d'eux possède un envoi ; un autre une pensée autographe, comme sur notre exemplaire. Un singe en hiver prend comme point de départ la rencontre - alcoolisée - entre l'hôtelier Albert Quentin, ancien fusilier marin en Extrême-Orient, et le jeune publicitaire Gabriel Fouquet, qui débarque à Tigreville pour rendre visite à sa fille Marie, pensionnaire dans le village, et oublier l'échec de sa vie sentimentale avec Claire, partie vivre à Madrid. Pour retourner en Chine ou rêver que l'on torée dans une arène madrilène, il faut un certain véhicule : « Oh là, là ! Le véhicule, je le connais : je l'ai déjà pris. Et ce n'était pas un train de banlieue, vous pouvez me croire. Monsieur Fouquet, moi aussi, il m'est arrivé de boire. Et ça m'envoyait un peu plus loin que l'Espagne. Le Yangzi Jiang, vous en avez entendu parler, du Yangzi Jiang ? Cela tient de la place dans une chambre, moi je vous le dis ! » Les dialogues d'Audiard, dans le film, rendront justice au roman de Blondin ; leur abondance bravache est un savant prolongement oral de la merveilleuse langue de Blondin, où les tournures raffinées voisinent avec le trait d'esprit saillant et une certaine gouaille populaire au service du récit. Elle traduit de manière à la fois délicate et impressionniste les errements de la conscience des personnages. Dans cette ode amère aux voyages, ceux que l'on a faits durant sa jeunesse enfuie et ceux que l'on ne fera plus jamais, l'alcool tient une place prépondérante. Si Quentin a renoncé à ce vice dix ans plus tôt, suçant désormais au milieu de la nuit des bonbons à l'anis en guise de compensation, Fouquet, « désaltère ego » de Blondin, tente, lui, d'oublier sa douleur et sa solitude en les noyant dans la boisson. Comme dans la plupart des livres de Blondin, lesquels évoquent avant tout, comme disait Léo Ferré, « des problèmes d'hommes simplement ; des problèmes de mélancolie », les deux lascars finiront par se rapprocher, avec comme point culminant la mémorable cuite qui, après une mythique corrida avec des voitures, les poussera à tirer un feu d'artifice sur la plage. Lumière et chaleur d'un moment éphémère : ce feu, quoique d'artifice, n'en est en rien artificiel : il permet aux coeurs de s'ouvrir et de se rapprocher, entre outrances éthyliques et confessions sincères que Blondin sait rendre belles et mélancoliques avec un style à nul autre pareil. Deux tirages photographiques de plateau du film, représentant Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, sont joints à l'exemplaire.

  • Image du vendeur pour RARE COLLECTION d'un ensemble d'environ 8000 revues, magazines, journaux originaux concernant l'univers de la BANDE DESSINÉE publiés entre 1910 et 1980" mis en vente par Mad-Museum

    EUR 30 000

    Autre devise
    EUR 15 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Couverture souple. Etat : Très bon. Edition originale. "RARE COLLECTION d'un ensemble d'environ 8000 revues, magazines, journaux originaux concernant l'univers de la BANDE DESSINÉE publiés entre 1910 et 1980" avec entre-autres LE JOURNAL DE TINTIN, LE JOURNAL DE MICKEY, MICKEY MAGAZINE, SPIROU, PIF, ROUDOUDOU, RIQUIQUI, COEURS-VAILLANTS, ÂMES VAILLANTES, PIERROT, FRIPOUNET ET MARISETTE, L'INTRÉPIDE, L'ÉPATANT, LA JEUNESSE ILLUSTRÉE, TARZAN, FILLETTE, LISETTE, LA SEMAINE DE SUZETTE, PILOTE, PILOTE MENSUEL, CHARLIE, CHARLIE MENSUEL, L'HEBDO DE LA B.D., A SUIVRE, FLUIDE GLACIAL, L'ÉCHO DES SAVANNES, ACTUEL, VÉCU, Etc. Etc. Etc. / Collection visible sur rendez-vous près d'Avignon (Téléphone: 04 90 38 56 82).

  • Image du vendeur pour l[']Art de bien dessiner a la plume nouvellement mis au jour pour l[']utilité de la jeunesse.Including:(2): [SILVESTRE, Charles François]. Diverses figures Turcs propre à dessiner a la plume.(3): [SILVESTRE, Charles François]. Second livre de figures Turcs propre à déssiner à la plume.(4): [SILVESTRE, Charles François?]. Diverses figures de caprice propre a dessigner a la plume.[Paris?, ca. 1700?]. 4 parts in 1 volume. Oblong 16mo (13 x 16 cm). Each part with engraved title-page and each with 11 unnumbered engraved plates. Contemporary French sprinkled, gold-tooled calf. mis en vente par Antiquariaat FORUM BV

    [12], [12], [12], [12] engr. ll.Four extremely rare series of engraved European and Turkish costume figures, intended as models for children learning to draw and at least the Turkish ones drawn for the grandchildren of King Louis XIV of France. Each series has an engraved title-page and 11 model drawings, mostly with 2 figures each. The two parts with Turkish costume figures (ads 2-3) are explicitly called volumes 1 and 2, match each other in plate size and style, and were drawn by the artist and engraver (Charles) François Silvestre (1667-1731). The two parts with European figures and scenes (ads 1 & 4) also match each other in plate size and style, though not explicitly presented as two volumes of a single work, and the only other copy we have located of ad 4 is also bound with ad 1. Since the four series were clearly printed and published together Silvestre may also have drawn the European ones.With owner's inscriptions. An owner has added a few lines in brown ink to the background scene of one plate. In very good condition. The binding shows some professional restoration but remains in good condition and is structurally sound. Four extremely rare series of drawing models, including 22 Turkish costume prints drawn for the grandchildren of Louis XIV.l WorldCat & KVK (1 copy of ads 1 & 4 together plus 1 copy of ad 1 alone); cf. Cohen, cols. 103-104; Colas 2744; Lipperheide 1412; Hiler, p. 799.

  • Image du vendeur pour Journal d'un curé de campagne mis en vente par Librairie Walden

    BERNANOS (Georges)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Edition originale Signé

    EUR 26 000

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

    Quantité disponible : 1

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    Paris, Plon, (17 mars) 1936. 1 vol. (135 x 215 mm) de 366 p., [1] et 2 f. Reliure doublée de maroquin noir orné d'un jeu de filets vertical à froid et de maroquin orangé orné du même jeu de filets à l'or se rejoignant sur les coupes, rehaussé d'un filet doré formant à l'horizontal une courbe en fer à cheval, doublures de maroquin orangé ornées du même jeu de filets à l'or, gardes du même maroquin, couverture et dos conservés, chemise et étui bordé (reliure signée de Semet et Plumelle, Alfred Latour inv.). Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur japon (n° 2), enrichi du manuscrit autographe signé (4 pages et demi) du l'article "La grande aventure manquée" monté en tête avec la coupure de journal du Figaro où il fut publié (20 novembre 1931). Considéré comme l'oeuvre la plus populaire et la plus émouvante de Bernanos, Le Journal d'un curé de campagne figure parmi les derniers textes de fiction qu'il s'autorisa à écrire. C'est, avec Sous le soleil de Satan, son plus grand roman. Parfaite reliure doublée de Semet et Plumelle, qui ont fait intervenir Alfred Latour pour le décor. Fils d'un compositeur typographe à l'Imprimerie nationale, Alfred Latour fut un des grands décorateurs de reliure du siècle dernier. Formé un court semestre à l'École nationale supérieure des Beaux-arts puis surtout à l'École des Arts Décoratifs, il vit de la vente de ses toiles et dessins à partir de 1913. Il se rapproche après-guerre des professionnels du « beau livre » et signe les illustrations de plusieurs ouvrages, principalement avec la gravure sur bois. Il rejoint en 1935-1936 l'Union des Artistes Modernes : ce mouvement d'architectes et de décorateurs, fondé en 1929 par Robert Mallet-Stevens en réaction contre l'académisme ambiant, permettra de donner à ses créations un vent nouveau de modernité : dans ses affiches, ses encarts publicitaires, ses reliures, Latour introduit la géométrie, la couleur et y amène son goût de la rigueur et du dépouillement. Au pavillon de l'UAM à l'Exposition internationale « Arts et Techniques dans la Vie moderne » de 1937 à Paris, Latour est le seul artiste présent dans les trois sections : Livres d'art et Illustrations, Arts graphiques et Publicité. Ses décors de reliures sont principalement à destination de l'atelier de Semet et Plumelle, peu à l'aise dans l'exercice des décors, généralement confiés à des tiers. Les signatures de Latour sont d'une grande rareté. Précieux exemplaire, enrichi du manuscrit autographe de La grande aventure manquée, consacré à la jeunesse de l'Entre-deux-guerres. ([c. novembre 1931] ; 4pp. au recto de f. in-4° pliés en deux et montés sur onglet, signé, avec corrections autographes) ; suivi de la coupure du journal « Le Figaro » où fut publié le texte, le vendredi 20 novembre 1931. Le 11 novembre 1931, "Le Figaro", alors dirigé par le parfumeur François Coty, fait paraître un encart pour annoncer l'arrivée dans les colonnes du journal d'un nouveau collaborateur qui y signera « une série d'études sur la société moderne » : Georges Bernanos. Alors âgé de 44 ans, il est alors un écrivain célèbre depuis son roman Sous le soleil de Satan. Mais le romancier sensible est aussi un pamphlétaire impitoyable.DansLa Grande peur des bien-pensants (1931), ce catholique passionné, admirateur de Drumont et de Maurras (mais aussi de la Commune), qui milita très jeune dans les rangs de l'Action française, s'en prend violemment à la bourgeoisie et aux hommes politiques de son époque. Dans ces chroniques à venir du Figaro, c'est avec une plume à la fois vive et amère qu'il va ausculter la psyché de ses contemporains. Le 13 novembre, il écrit un premier article intitulé Solitude de l'homme moderne, suivi d'un second, le 20 novembre : La grande aventure manquée. Après avoir longuement polémiqué avec Maurras dans les colonnes du quotidien (ce qui causera sa rupture définitive avec ce dernier, mais aussi avec l'Action Française), Bernanos y signe un dernier coup d'éclat, un an plus tard, le 13 décembre 1932 : une critique dithyrambique du Voyage au bout de la nuitde Céline, qui vient de manquer le prix Goncourt. « En 1934 j'ai quitté la France pour l'Espagne. J'ai écrit Un Crime, Le Journal d'un curé de campagne et Les grands cimetières sous la lune. Cette expérience d'Espagne a été, peut-être, l'événement capital de ma vie. ». Il est certain au moins qu'elle décida de son avenir littéraire : engagé dans l'Histoire qui secoue l'Europe en cette fin des années 1930, Bernanos témoignera au travers d'articles du désastre qui s'annonce. Comme le curé d'Ambricourt, il crut « toujours qu'on ne saurait réellement servir - au sens traditionnel de ce mot magnifique - qu'en gardant vis-à-vis de ce que l'on sert une indépendance de jugement absolue ». Malraux donnera pour la réédition de 1974 une préface où il louera l'opération créatrice de Bernanos « imposant au lecteur un lien passionnel avec une expérience qu'il ignore. Bernanos ne saurait imiter pour son lecteur une vie intérieure que ce lecteur ne connaît pas ; des hommes, les prêtres, qui lui échappent entre tous. Il ne le convaincra pas en l'obligeant à reconnaître ce qu'il lui révèle, mais en l'entraînant dans son propre univers, comme font les maîtres du fantastique. Il n'entend pas être ressemblant, mais contagieux : comme l'étaient Balzac et Stendhal lorsqu'ils exaltaient l'ambition, Dostoïevski lorsqu'il transfigurait Stavroguine [.] Ce qu'apporte Bernanos est de l'ordre de la symphonie : louange furieuse de Dieu, exorcisation furieuse d'un Mal intarissable ». Comme aucun règlement, aucun ordre de ses supérieurs ne saura faire plier le frêle curé lorsqu'il sert la vérité, rien ni personne non plus ne déviera Bernanos de sa « vocation ». L'un et l'autre ne suivirent qu'une règle : celle des « fidélités sans conformisme, c'est-à-dire des fidélités vivantes ». Grand prix du roman de l'Académie française, Le Journal d'un curé de campagne a été adapté au cinéma par Robert Bresson en 1951. Sans doute l'un des plus.

  • EUR 25 000

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Lyon, C. Davost pour Et. Gueymard, 1510.In-4 de (6) ff., 219 ff., (9) ff., 16 gravures sur bois dans le texte, un trou de vers habilement restauré sans manque en marge des 2 premiers ff., pte. mouillure en marge d'une dizaine de ff., annotations manuscrites de l'époque au second contreplat.Veau brun souple, plats entièrement ornés d'un large encadrement de fleurons à froid et d'un rectangle central orné de filets à froid et de 4 larges fleurons à la rose à froid, dos à nerfs refait. Reliure de l'époque.249 x 135 mm. --- Précieuse édition, la première lyonnaise illustrée, des Métamorphoses d'Ovide.Baudrier, Bibliographie lyonnaise, XI-223 ; Mortimer-Harvard, French, n°397 ; Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 262 ; Du Plessis, Essai bibliographique sur les différentes éditions des ?uvres d'Ovide, n°25 ; Sander II, n°5330 pour l'illustration de 1497 ; manque à Brunet, Murray et Rothschild.« ?Les Métamorphoses' est le titre de plusieurs ouvrages de l'antiquité qui, sous une forme épique, racontent les transformations des hommes en animaux, sources, arbres, et objets divers et qui s'appuient sur des traditions populaires et fabuleuses à propos de personnages déterminés.?Les Métamorphoses d'Ovide' est un poème épique latin composé de 15 livres. L'?uvre (une des plus significatives de la littérature de la Rome antique) comprend, en plus de 12 000 vers, le récit de 246 fables sur les métamorphoses, disposées chronologiquement depuis le chaos jusqu'à la métamorphose en étoile de Jules César?La tendance au galant, au piquant, à un certain athéisme, l'indifférence à la vie politique témoignent de cette jeunesse dorée impériale, dont le poète était l'un des plus honnêtes représentants et pour laquelle, recherché et applaudi, il écrivait tous ses poèmes?La vitalité de l'?uvre est inépuisable ; le Moyen-Age ne la jugea pas inférieure aux ?uvres de Virgile ; au XIIIe siècle, on assiste /// Lyons, C. Davost pour Et. Gueymard, 1510.4to [249 x 135 mm] of (6) ll., 219 ll., (9) ll., 16 woodcuts in the text, a wormhole skillfully restored without loss in the margin of the first 2 ll., small waterstain in the margin of about ten ll., handwritten contemporary annotations on the second inner cover.Brown limp calf, covers entirely decorated with a wide framing with blind-stamped fleurons and a central rectangle decorated with blind-stamped fillets and with 4 wide blind-stamped rose fleurons, rebacked. Contemporary binding. --- A precious edition, the first illustrated in Lyons, of Ovid's Metamorphoses.Baudrier, Bibliographie Lyonsnaise, XI-223 ; Mortimer-Harvard, French, n°397 ; Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 262 ; Du Plessis, Essai bibliographique sur les différentes éditions des ?uvres d'Ovide, n°25 ; Sander II, n°5330 for the illustration of 1497 ; not in Brunet, Murray and Rothschild.« ?The Metamorphoses' is the title of several works from Antiquity which, under an epic form, relate the transformations of men into animals, sources, trees and various objects which lean on folk and mythical traditions about determined characters.?Ovid's Metamorphoses is an epic Latin poem composed of 15 books. The work (one of the most significant of Ancient Rome literature) contains, in addition to 12 000 verses, the account of 246 fables on metamorphoses, chronologically arranged from the chaos to Julius Caesar's metamorphose into a star?The leanings towards gallantry, a spicy tone, a certain atheism, the indifference to political life are evidence of this golden imperial youth, of which the poet was one of the most honest, sought-after and acclaimed, representatives and for which he wrote all his poems?The vitality of the work is infinite; the Middle Ages judged it to be equivalent to Virgil's works; in the 13th century, there finally is a real rebirth of Ovid's works. In Italy, France, Germany, it became the official love guid.

  • Image du vendeur pour Le deuxième sexe mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    BEAUVOIR Simone de

    Edité par Gallimard, 1949

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    Livre Edition originale

    EUR 23 000

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    couverture souple. - Gallimard, Paris 1949, 15x21cm, 2 volumes brochés en coffret. - | Le plus important essai féministe en tirage de tête | Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Gardes et pages de faux-titre légèrement et partiellement ombrées. Notre exemplaire est présenté dans un coffret gris historié, dos carré comportant le titre imprimé en rouge, le nom de l'auteur et les sous-titres imprimés en noir, premier plat percé d'une fenêtre laissant apparaître une photographie en noir et blanc sous plexiglass de Simone de Beauvoir dans sa jeunesse, titre imprimé en rouge, nom de l'auteur, tomaison et sous-titre du premier volume imprimés en noir, deuxième plat percé d'une fenêtre laissant apparaître une photographie en couleurs sous plexiglass de l'auteur à l'âge mûr, titre imprimé en rouge, nom de l'auteur, tomaison et sous-titre du deuxième volume imprimés en noir, intérieur du coffret doublé de papier bordeaux, superbe travail signé de l'artiste Julie Nadot. Précieux exemplaire de ce texte fondateur du féminisme moderne. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] | The most important feminist essay in a limited first edition deluxe issue | First edition, one of 55 numbered copies on pur fil paper, most limited deluxe issue. Endleaves and half-title slightly and partially shaded. Exceedingly rare and handsome copy of this seminal text of modern feminism. Our copy is housed in a custom gray clamshell box, square spine titled in red, author's name and subtitles in black, first panel hollowed revealing a black and white photograph of Simone de Beauvoir as a young woman under a plexiglass, title in red, author's name, first volume number and subtitle in black, second panel hollowed revealing a color photograph of the author in her prime under plexiglass, titled in red, author's name, second volume number and subtitle in black, box lined with burgundy paper, superb work by artist Julie Nadot.

  • Image du vendeur pour Expositio oratio(n)is dominicefratris Hieronymi Sauonarole de ferraria ordinis predicatorum. Item sermo eiusdem in vigilia natiuitatis domini coram fratribus habitus. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    EUR 18 975

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    In-8 de (32) ff. (sign. a-d8).Deuxième édition en caractères gothiques ornée de lettrines, publiée trois ans après l'originale, sortie des presses parisiennes de Thomas Kees, identifiables au matériel typographique employé. Colophon : Impressum Parisius Anno. MCCCCCXIII die XXIII mensis novembris. Traduction du "Sermo in vigilia Nativitatis Domini" par Bartolomeo Meduna, suivie de "Devotissima expositio sancti Thome super salutatione angelica". Brunet V, 160 ; Moreau, II, Inventaire, 716.SAVONAROLA (Girolamo). Fratris Hieronymi Savonarole de Ferrariis ordinis predicatorum Expositio in psalmos Miserere mei Deus. Qui regis Israel, et tris versus psalmi. In te Domine speravi. S.l.n.d. (Paris, Josse Bade, circa 1508). In-8 de (40) ff. (Sig. a-e8).Second tirage des Psaumes sorti des presses de Josse Bade vers 1508 avec sa marque au titre qui porte la devise "Prelum Ascensianum". Brunet V, 159 ; Moreau I, Inventaire, 176 ; Renouard, Josse Badius, III, p.248, E-2.SAVONAROLA (Girolamo). Eruditorium confessorum Fratris Hieronymi Savonarole Ferrariensis ordinis predicatorum. Venundantur ab Joanne Parvo, Henrico Jacobi et Ascensio (Paris, Jean Petit, Henri Jacobi et Josse Bade), 1510. In-8 de (56) ff. (sig. a-g8).Deuxième édition publiée l'année de l'originale augmentée de l'Épître de Jodocus Guido à Malignus Papa, maître de la jeunesse studieuse. Colophon : Finem cepit in edibus ascensianis ad XIIII calendas octobres anno MDX ad calculum romanum (18 septembre 1510). Moreau, Inventaire, I, 189 ; Brunet V, 165 ; Panzer VII, 545, 386 ; Renouard, Josse Badius, III, p. 246, C-1.PARENTINIS (Bernardus de). Lilium misse in quo omnes difficultates || officij misse sacrique canonis secundum sanctum Thomam summopere enodantur. Venundatur vero Parisius a Johanne Paruo in vico diui Jacobi sub lilio aureo sedente (Paris, Philippe Pigouchet pour Jean Petit, 1510). In-8 de (7) ff. 1 f.bl., CXLIX ff. (1) f. (sig. A8 a-t8).Belle impression en caractères gothiques sur deux colonnes ornée de lettrines, sortie des presses de Jehan Petit avec sa marque typographique sur le titre et la grande marque gravée pleine-page de Philippe Pigouchet au verso de l'ultime feuillet. Colophon : Nouissime autem exaratum Parisius per Philippum Pigouchet pro Johanne Paruo Anno christiane salutis M.v.c.x. solExceptioe vero Decembris claudente vicesimam. Quelques notes manuscrites marginales à l'encre du temps. Panzer VII, 546, 393 ; Moreau, Inventaire, I, 22.4 pièces reliées en 1 vol. in-8 (145 x 105 mm), peau de truie sur ais de bois estampée à froid, dos à trois nerfs, titre et cote manuscrits postérieurs sur le dos, deux fermoirs, parchemin de réemploi sur les gardes (reliure de l'époque). Précieux recueil consacré au prédicateur et réformateur dominicain Jérôme Savonarole fondateur de la dictature théocratique de Florence, pendu et brûlé dans la même cité le 23 mai 1498 ; dix ans plus tard sortaient des presses de Josse Bade et Jehan Petit à Paris, les trois brochures réunies dès leur parution dans ce recueil, précédées du traité de la messe établi au XIVe siècle par le théologien Bernardus de Parentinis.Exceptionnelle reliure germanique du temps aux initiales H.G. non identifiées ornée sur le plat supérieur de deux médaillons au Sacré Coeur dont une paire de pieds nus surmontée des instruments de la Passion, réunis dans une frise d'encadrement illustrée de l'aigle éployée répétée dans la marge gauche, la fleur de lys répétée dans la marge droite et le lion (?) passant dans les marges horizontales ; sur le plat inférieur, décor géométrique orné de motifs en partie effacés. Ce décor n'est pas répertorié. Mors fendus en tête sur les deux plats (60 et 50 mm).

  • Image du vendeur pour Die zwölf Monate des Jahres, in bildlichen Darstellungen für den Anschauungs-Unterricht. mis en vente par Librairie Camille Sourget

    ENGLERT, D.

    Date d'édition : 1838

    Vendeur : Librairie Camille Sourget, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

    Evaluation du vendeur : Evaluation 4 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 18 000

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. ENGLERT, D. Die zwölf Monate des Jahres, in bildlichen Darstellungen für den Anschauungs-Unterricht. Esslingen, J.F. Schreiber, 1838. In-folio oblong de 1 titre, (9) ff. de texte, (1) f. de table des planches, 60 planches numérotées. Relié en demi-maroquin bleu nuit de l'époque, dos lisse. Légères rousseurs, quelques taches. Reliure de l'époque. 366 x 263 mm. --- Édition originale de cette très rare suite de gravures visant à enseigner le changement des saisons à la jeunesse. Cf. Hauswedell 673, et Granier XXVI, 971 (titre légèrement différent: "Les saisons" et seulement 20 planches). Les 60 magnifiques chromolithographies à pleine page finement gravées représentent les douze mois de l'année avec les sujets les caractérisant. Ainsi le mois de janvier montre-t-il des bûcherons travaillant dans la neige et des traîneaux glissant sur un lac gelé, l'image de février montre le fait d'engraisser les champs, le mois de mars correspond aux semailles et à la coupe des arbres. En avril, les planches montrent des marins pris dans une tempête sur la mer ainsi qu'une scène dans une cour de ferme avec une fermière qui nourrit la volaille ainsi qu'une scène d'apiculture dans le fond. En mai on voit de nombreuses scènes : des bergers gardant leurs moutons, un fermier qui trait ses vaches, un aigle chassé par un berger qui surveille son troupeau de chèvres, la tonte des moutons, la fabrication du beurre. Le mois de juin montre une joyeuse scène de baignade devant un grand chêne et une promenade dans une roseraie. Les images de juillet et d'août sont consacrées à la récolte des céréales et à la moisson, tandis qu'en septembre la paille est mise en gerbes. Le mois d'octobre est représenté par les vendanges. Et en décembre, les ouvriers battent le grain dans la grange, tandis que les jolies servantes se consacrent à leurs travaux de filage et de broderie dans le fond de la scène. D'autres planches montrent des poissons, des oiseaux, /// ENGLERT, D. Die zwölf Monate des Jahres, in bildlichen Darstellungen für den Anschauungs-Unterricht. Esslingen, J.F. Schreiber, 1838.Oblong folio [366 x 263 mm] of 1 title, (9) text ll., (1) l. with the table of the plates, 60 numbered plates. Bound in contemporary dark blue half-morocco, flat spine. Minor browning, slight staining here and there, tiny creasemarks. Contemporary binding. --- First edition of this very rare set of engravings aiming at teaching the youth the change of seasons. Cf. Hauswedell 673, and Granier XXVI, 971 (title slightly different: "The seasons" and only 20 plates).The 60 magnificent full-page chromolithographs finely engraved and colored with meticulous care represent the twelve months of the year with the various elements characterizing them.Thus, January shows lumberjacks working in the snow and sleighs sliding on a frozen lake, the picture of February shows people fertilizing the fields, March corresponds to sowing and tree cutting. In April, the plates show sailors caught in a sea storm as well as a scene in a farmyard with a farmer feeding the poultry and a scene of apiculture in the back. In May, we can see many scenes: shepherds watching their sheeps, a farmer who is milking his cows, an eagle hunted down by a shepherd watching his flock of goats, shearing, butter making. The month of June shows a joyful scene of swimming in front of a big oak tree and a walk in a rose garden. The pictures of July and August are dedicated to the cereals harvest, whereas in September the hay is put into sheaf. The month of October is represented by the grape harvest. And in December, the workers thresh grain in the barn, whereas the pretty maids devote themselves to their works of spinning and embroidery in the background. Other plates show fishes, birds, wild animals and plants.Some plates bear the name of the artist David Englert, who is known for other illustrated works, and they are dated between 1836 and 1838.Dans sa variété scéniq.

  • Image du vendeur pour Collection complète des 85 Albums-Photos * mis en vente par OH 7e CIEL

    [PHOTOGRAPHIE] Collectif :

    Edité par Guilde du Livre, Lausanne & al. 1941-1977., 1977

    Vendeur : OH 7e CIEL, Lausanne, Suisse

    Evaluation du vendeur : Evaluation 5 étoiles, Learn more about seller ratings

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    EUR 17 500,01

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    EUR 33 Frais de port

    De Suisse vers Etats-Unis

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    A - Reliures plein papier ivoire, titre imprimé au dos et au premier plat, sans illustration ni jaquette au format 24 x 18; B - Cartonnages souples avec jaquettes photographiques ou reliures illustrées entre 25 x 21 & 39 x 33; C - Idem de 29 x 23 à 23 x 17. Éditions oh combien originales, en premiers tirages oscillant (si mentionnés) entre 1'230 et 15'330 exemplaires numérotés. Collection intégrale des albums photographiques publiés par l'éditeur en divers formats et séries, telle que jamais à notre connaissance il n'en est passé en catalogues de libres hères ni en ventes publiques. Notre ensemble comprend non seulement la série basique "B" des 65 albums tels qu'annoncés chez l'éditeur, mais aussi les 4 volumes "A" que notre confrère Jacques Quentin de Genève considérait comme incunables dans la collection proposée sur son catalogue 12 de 1995 (88) et l'intégralité des titres "C" destinés à la jeunesse et imagés par le procédé photographique. La quasi totalité est tirée en héliogravure, procédé de reproduction d'une remarquable qualité, rendant tout particulièrement les plus fines nuances de gris comme les noirs les plus profonds. Quelques ajouts et dédicaces parsèment ces exemplaires, tous en bel état de fraîcheur, en grande partie quasi neufs, 22 titres faisant partie du rarissime tirage de tête des 30 exemplaires en commerce numérotés en romain et réservé aux collaborateurs dont deux d'entre eux dans la première présentation sont en reliure soie ? détail ou consultation de visu sur demande à la Cité. Joint enfin quelques documents dont une petite lettre autographe d'Albert de Mermoud à votre serviteur au sujet de La Banlieue de Paris.La variété et la qualité des auteurs, que ce soit du côté des écrivains comme de celui des photographes, alliées à une maquette équilibrant judicieusement rigueur et audace, dans le prolongement enfin d'une formule relativement nouvelle qui était de ne privilégier aucune dimension poétique entre texte et image nous semblent avoir été les garants de cette remarquable publication, inégalée dans le domaine jusqu'à ce jour, courant sur plus de 35 ans. Connaît-on une autre collection d'une durée aussi longue ? Je crois bien que non.Avec, plus rare encore, une série quasi complète des bulletins de l'éditeur(couvrant toute son activité entre 1936 et 1977) en très grande partie illustrés de photographies, contenant divers et nombreux textes sur le sujet. Ne manque que 3 des 494 numéros recensés. Par contre, 7 d'entre contenant un texte de Gustave Roud sont enrichis d'une photo originale de ce dernier.Ultime ajout "La peinture étrusque" monographiquement photographique :-) et bien entendu, le livre de référence sur la collection, auquel j'ai eu le plaisir de participer. Liste sur demande. [La Guilde du Livre. Les albums photographiques, Lausanne 1941-1977 ? Éditions les Yeux Ouverts, 2012] > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <.

  • Image du vendeur pour Akademos, Revue mensuelle d'art libre et de critique Collection complète des douze numéros en tirage de tête mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    Couverture rigide. - Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes. - « Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan. Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [.] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [.] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabat.

  • Image du vendeur pour Voyage au bout de la nuit mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    CELINE Louis-Ferdinand

    Edité par Denoël & Steele, 1932

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 17 250

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    couverture souple. - Denoël & Steele, Paris 1932, 12x19cm, broché sous coffret. - | L'hommage du maitre de l'argot littéraire à un écrivain populaire | Édition originale, un des 200 exemplaires du service de presse avec la mention "service de presse" imprimée sur le dos, sans le catalogue de l'éditeur en fin de volume. Tout premier tirage avant même les grands papiers. Très discrètes restaurations en coiffe, en tête d'un mors et en marge des plats de couverture. Rare et précieux envoi autographe signé de Louis-Ferdinand Céline?à l'écrivain et parolier Henry Jagot plus connu sous les pseudonymes de Raoul Tabosse et Frédéric Valade. Parolier de cabaret et chansonnier militaire, historien des grandes guerres, mais aussi romancier populaire et auteur de nouvelles pour la jeunesse, Henri Jagot, né en 1858, fut un écrivain aux talents multiple que Céline a pu découvrir dès sa jeunesse. Mais cette dédicace sur un des rares exemplaires du service de presse de son premier roman, témoigne d'une complicité littéraire évidente entre l'inventeur de l'argot littéraire et les maîtres de la langue verte qui l'ont inspiré. Notre exemplaire est présenté dans un coffret décoré d'une composition originale signée Julie Nadot reproduisant les plats et le dos de l'ouvrage. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] | A tribute from the master of literary slang to a writer of popular fiction | Voyage au bout de la nuit [Journey to the End of the Night] Denoël & Steele | Paris 1932 | 12 x 19 cm | original wrappers with custom box First edition, one of 200 service de presse (advance) copies with service de presse printed on spine, without publisher's catalogue at rear. Very first issue printed even before deluxe copies. Rare and precious signed and inscribed copy by Louis-Ferdinand Céline to writer and lyricist Henry Jagot, known as Raoul Tabosse and Frédéric Valade. Very discreet restorations to top spine-end, head of joint and margins of the front cover. Born in 1858, Henri Jagot was a cabaret and military songwriter, historian of the Great Wars, as well as a popular novelist and author of children's literature. Céline discovered his work during his early years. This inscription on one of the rare press copies of his first novel bears witness to an obvious literary complicity between Céline, inventor of literary slang, and Jagot, master of the colloquial language who inspired him. Our copy is housed in a custom clamshell box signed by Julie Nadot reproducing the original cover and spine of the book.

  • Image du vendeur pour Sous le soleil de Satan mis en vente par Librairie Walden

    BERNANOS (Georges)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Edition originale Signé

    EUR 16 000

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    De France vers Etats-Unis

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    Paris, Plon, [25 mars] 1926. 1 vol. (170 x 255 mm) de 363 p. et 2 f. Maroquin noir, dos lisse, titre doré, tranches dorées sur témoins, doublures et gardes d'agneau velours rouge, double couverture et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Loutrel). Edition originale. Un des 20 premiers exemplaires sur vergé d'Arches, signé (n° 3), pour les XX. Ce tirage - d'une grande rareté - constitue le véritable tirage de tête d'un des plus importants romans du siècle dernier : Sous le soleil de Satan. Ce tirage à 20 exemplaires n'est pas annoncé à la justification de l'édition Plon, lequel n'annonce que les exemplaires sur alfa et les 212 exemplaires "de tête" sur vélin de Voiron. Néanmoins, depuis 1898, un groupe de bibliophiles, "les XX", publie méticuleusement, année après année, une cathédrale littéraire, pour laquelle ils éditent et impriment, toujours concomitamment au tirage original, une édition réservée à leur propre usage et leur bon plaisir, sur papier vergé d'Arches filigrané à leur "société des XX". Ce tirage confidentiel, à petit nombre, hors commerce, est réimposé et proposé sous une double couverture - elle aussi à leur chiffre et logotype des "XX" et, last but not least d'un ultime ravissement bibliophilique, ils obtiennent de l'auteur du titre élu qu'il signe, pour chacun d'eux, l'exemplaire idoine. 160 titres sont aujourd'hui connus, publiés entre 1898 et 1938. Parmi eux, Barrès, Lorrain, Mirbeau, Renard, Loti, Gourmont, Jarry, Huysmans, Pergaud, Claudel, Gide, Maurois, Carco, Giraudoux, Malraux, Mauriac, Morand, Genevoix, Bove, Giono, Chardonne, Green, et jusqu'à la Varende, pour le dernier titre publié. Sous le soleil de Satan est l'un titres les plus rares, et les plus recherchés, à raison. Dans le concert de protestations suscitées par la première Guerre Mondiale, résonne une voix discordante, ni réaliste ni surréaliste, mais allégorique. C'est celle d'un catholique de combat qui s'insurge contre la laïcisation de la société et se dresse contre le nihilisme des années folles. Pareille croisade spirituelle condamne Georges Bernanos au purgatoire des Lettres. Toutefois, à relire son premier roman, sans a priori métaphysique, on ne peut qu'être sensible à l'ardeur de vivre dont il témoigne, à l'énergie d'une jeunesse qui préfère l'échec à la médiocrité, à l'indépendance de jugement d'un homme de foi sans illusion - jugez plutôt : « pour beaucoup de niais vaniteux que la vie déçoit, la famille reste une institution nécessaire puisqu'elle met à leur disposition un petit nombre d'êtres faibles que le plus lâche peut effrayer. Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui." Après un bref retour en France, l'exil de Bernanos qui avait commencé avant la guerre où il était parti en Amérique latine, se poursuit en Tunisie, à Gabès. Il devait décrire plus tard comment ses deux personnages, clefs de voûte de son roman se sont imposés à lui : « Je me revois encore, un soir de septembre, la fenêtre ouverte sur un grand ciel crépusculaire. Je pensais à l'ingénieux P.-J. Toulet [.]. Puis cette petite Mouchette a surgi (dans quel coin de ma conscience ?) et tout de suite elle m'a fait signe, de ce regard vide et anxieux. - Ah ! comme la naissance d'un livre sincère est chose légère, furtive et difficile à conter. J'ai vu la mystérieuse petite fille entre son papa brasseur et sa maman. J'ai imaginé peu à peu son histoire. J'avançais derrière elle, je la laissais aller. Je lui sentais un coeur intrépide. Alors peu à peu, s'est dessinée vaguement autour d'elle, ainsi qu'une ombre portée sur le mur, l'image même de son crime. La première étape était franchie, elle était libre. ».

  • DELACROIX Eugène

    Date d'édition : 1823

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

    Membre d'association : ILAB

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    Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé

    EUR 15 525

    Autre devise
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    De France vers Etats-Unis

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    Pas de couverture. - s.d. (ca 1823), 12x18,2 cm et 10x15,5cm, Six pages sur deux feuillets rempliés. - Lettre autographe presque totalement inédite du peintre Eugène Delacroix à sa passion de jeunesse, la mystérieuse « Julie », désormais identifiée comme étant Madame de Pron, de son nom de jeune fille Louise du Bois des Cours de La Maisonfort épouse de Louis-Jules Baron Rossignol de Pron et fille du marquis de La Maisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine et ami de Chateaubriand. 90 lignes, 6 pages sur deux feuillets rempliés. Quelques biffures et deux annotations de bibliographe au crayon en partie supérieure de la première page (« no 114 »). Cette lettre est l'une des dernières à son amante en main privée, l'ensemble de la correspondance de Delacroix à Madame de Pron étant conservé au Getty Research Institute (Los Angeles). Seules neuf des quatre-vingt-dix lignes de cette lettre inédite furent transcrites dans le Burlington Magazine de septembre 2009, à l'occasion du long article de Michèle Hanoosh, Bertrand et Lorraine Servois dont les recherches révélèrent enfin l'identité de la fameuse destinataire. Sublime lettre d'amour d'Eugène Delacroix âgé de vingt-quatre ans, adressée à son amante Madame de Pron, de douze ans son aînée, qui déchaîna chez lui la plus vive passion. Cet épisode de jeunesse du peintre, alors considéré comme l'étoile montante du Romantisme, est longtemps demeuré un mystère dans la biographie de Delacroix, qui prit soin de conserver l'anonymat de son amante grâce à divers pseudonymes : la « Cara », « la dame des Italiens », ou encore « Julie », comme dans cette lettre, en référence au fameux roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau. Pour des raisons évidentes, Delacroix ne signa aucune lettre de son nom dans sa correspondance avec la dame. Grande figure de l'aristocratie légitimiste, la destinataire de cette lettre enfiévrée est Madame de Pron, fille du marquis de La Maisonfort, ministre de France en Toscane, mécène de Lamartine, ami de Chateaubriand. Sa beauté fut immortalisée en 1818 par Élisabeth Vigée-Lebrun, qui réalisa son portrait au pastel, coiffée à l'orientale. La rencontre de Delacroix et de Madame de Pron eut lieu en avril 1822 lors de la commande du portrait du fils de celle-ci, Adrien, élève au lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand). Delacroix avait été commissionné pour le portrait par son ami intime Charles Soulier, amant de Madame de Pron, qui bien malgré lui servit d'entremetteur à Delacroix. En l'absence de Soulier parti en Italie, le peintre et la jeune femme nouèrent une relation amoureuse intense. La commande de portrait devint un prétexte à leurs tendres rendez-vous dans son atelier de la rue de Grès tandis que nulle trace de peinture de l'enfant n'a encore été retrouvée à ce jour. Leur aventure dura à peine plus d'une année, mais fut l'une des plus intenses passions de la vie de l'artiste. Notre missive doit sans doute correspondre aux derniers feux de leur relation, au mois de novembre 1823. Après une de ses visites au terme d'un hiatus de plusieurs mois, Delacroix lui réécrit sous le coup de l'émotion : « Je rentre le c ur tout bouleversé, quelle bonne soirée ! [.] Quelques fois je me dis : pourquoi l'ai-je revue ? Dans la paisible retraite où je vivais, même au milieu des lieux invisibles que je m'étais formé [.] je parvenais à faire taire mon c ur ». Madame de Pron avait en effet décidé de mettre un terme à leurs relations intimes (voir sa lettre du 10 novembre 1823 : « Je veux de l'amitié bien douce [.] je ne veux pas vous tourmenter », (Getty Research Institute). Perdant tout discernement et avec une dévotion aveugle, Delacroix tente de faire renaître leur liaison : « Fais-moi mentir, prouve-moi que ton âme est bien celle de la Julie que j'aie vue autrefois, puisque la mienne a retrouvé ses émotions charmantes et ses inquiétudes ». Mais le peintre se heurte à Soulier et au général de Coëtlosquet, eux aussi amants de Madame de.

  • Image du vendeur pour BADAUDERIES PARISIENNES. LES RASSEMBLEMENTS. Physiologies de la rue mis en vente par Librairie L'amour qui bouquine

    Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition originale, Édition limitée. conservées et notées par Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard, Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek. Prologue par Octave Uzanne. Gravures hors texte de Félix Vallotton. Vignettes dans le texte par François Courboin. A Paris, imprimé pour les Bibliophiles indépendants, Chez Henri Floury, libraire de la Société, 1896 1 volume petit in-4 (24 x 18 cm) de 232 pages + prospectus pour l'édition (4 pages). 30 compositions hors-texte par Félix Vallotton reproduites par gillotage sur ses dessins originaux à l'encre de Chine et tirées sur papier du Japon. Environ 120 dessins au trait dans le texte par François Courboin. Reliure strictement de l'époque plein maroquin havane mosaïqué, dos à deux nerfs saillants, titre doré au dos en diagonale, les deux plats sont ornés de fleurs et feuillages mosaïqués de maroquin vert, caramel et ivoire. Sur le premier plat sont poussées à froid (en noir) deux grandes hirondelles voletantes. Sur le second plat trois petites hirondelles volètent autour d'une composition florale centrale. Au dos du volume quatre petites hirondelles volètent également (poussées à froid). En encadrement intérieur des plats se retrouvent une nuée d'hirondelles dorées. Les doublures et les gardes sont de papier marbré. Les tranches sont dorées. La grande couverture illustrée par Félix Vallotton est reliée en tête et conservée d'un seul tenant repliée. Les plats de la chemise sur papier doré avec fleurettes en semis ont été reliés au début et à la fin du volume (parfait état). Nous avons répertorié un autre exemplaire de cet ouvrage relié par Charles Meunier de manière similaire avec les hirondelles dans un maroquin de même coloris (exemplaire de la librairie Lardanchet, catalogue Paris 2005, n°38). Nous n'en n'avons pas trouvé d'autres reliés par ce maître relieur. Excellent état de l'ensemble. A noter deux minimes accrocs sur la coupe supérieure sur premier plat, quelques petites taches au maroquin (bord externe du premier plat), les deux coins inférieurs légèrement plissés (léger choc), légers frottements épars. Intérieur parfait. Tirage à 220 exemplaires sur papier vélin de cuve. Celui-ci, un des 200 exemplaires imprimés pour les souscripteurs. Exemplaire nominatif imprimé pour le bibliophile Albert Bélinac. Le tirage du texte a été fait sur papier vélin de cuve (le prospectus annonce un tirage du texte sur Japon, ce qui n'a pas été réalisé) tandis que les hors-texte de Félix Vallotton bénéficient d'un tirage sur papier du Japon. Le prospectus indique que le texte est composé en caractères Didot. Octave Uzanne indique, dans ce même prospectus (relié à la fin du présent exemplaire), qu'il a été tiré un exemplaire spécial contenant 110 à 120 dessins originaux de François Courboin mis en vente au prix de 600 francs (nous n'en n'avons pas retrouvé la trace). Le prix de souscription des 200 exemplaires était de 60 francs (jusqu'au 31 mars 1896). Dès le 8 avril 1896 le prix des exemplaires est porté à 80 francs. Le texte est un ensemble de 30 physiologies de la rue par divers auteurs la plupart du temps liés à la Revue Blanche : Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard. Les autres auteurs sont : Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek. Le Prologue est écrit par Octave Uzanne. Voici le détail des textes et de leurs auteurs : 1 - Le Bureau d'omnibus par Gustave Kahn 2 - Le pêcheur à la ligne par Tristan Bernard 3 - L'enterrement par Romain Coolus 4 - L'Epervier par Pierre Veber 5 - Travaux de voirie par Thadée Natanson 6 - L'Accident de voiture par Ernest La Jeunesse 7 - Le Noyé par Victor Barrucand 8 - Le Ballon par Eugène Veek 9 - L'Ivrogne par Paul Adam 10 - L'Affichage moderne par Lucien Muhlfeld 11 - L'Oiseau envolé par Jules Renard 12 - La S.

  • Image du vendeur pour Den nieuwen verbeterden lust-hof, gheplant vol uytgelesene, eerlijcke, amoreuse ende vrolijcke ghesanghen, als mey, bruylofts, tafel, ende nieu jaers liedekens, met noch verscheyden tsamen-spreeckinghen tusschen vryer en vryster.Including: [VLACQ, Michiel]. Bruylofts bancket. Verciert met veerthien liedekens, dienende tot vermakelijckheyt ende stichtinghe, so wel in bruyloften als in andere eerlijcke vergaderinghen van oude ofte jonghe lieden.Amsterdam, Dirck Pietersz Pers, [ca. 1610]. 2 parts in 1 volume. Oblong 8vo. Each title-page with the same large engraving of a company making music after David Vinckboons. Later vellum, manuscript title on spine. mis en vente par Antiquariaat FORUM BV

    [8], 96; 24 pp.Rare fourth edition (the second to include the new early work of Hoofd and Vondel) of one of the most important and rarest Dutch songbooks, published for the "jeunesse dorée". Songbooks were a very popular genre in the Netherlands during the last quarter of the 16th and first of the 17th centuries - the beginning of the Dutch golden age. These songbooks were mostly printed in oblong format, and were undoubtedly connected with the new genre of the love-emblem book, so characteristic for the new Dutch Republic.Among the songs and poems that Dirck Pietersz. Pers added in the third and fourth editions, moreover, are four poems by the young Pieter Cornelisz. Hooft (1581-1647) and at least three by the young Joost van den Vondel (1587-1679), as well as two by Karel van Mander and translations of two Pierre de Ronsard poems by Jacob van der Schuere. The publication of poems by two of the greatest Dutch poets of the 17th century makes this songbook extremely important for the Hooft and Vondel philology and bibliography. The beautiful large engraving that appears on both title-pages shows a company making music and drinking wine in a bower in a garden. At least on the second title-page it represents a wedding feast. It was drawn by the painter and engraver David Vinckboons (1576-1633) from Malines (Mechelen), who moved to Antwerp in 1579 and to Amsterdam in 1591, and is signed with his monogram, "DVB inv:". First title-page slightly frayed at edges and slightly browned, otherwise a good copy.l Carter & Vervliet, Civilité types 309; H. de la Fontaine Verwey, Uit de wereld van het boek II, p. 63; Hollstein XXXVII (David Vinckboons), p. 34; A.A. Keersmaekers, Wandelend in den nieuwen lust-hof (1985), passim; Leendertz, Bibl. Hooft 193; Scheurleer, Liedboeken I, p. 137; Scheepers I, 295 ("Een der zeldzaamste Nederl. liedboeken"; STCN (7 copies); Unger, Bibl. Vondel, p. 156; Cat. Vondeltentoonstelling 157.

  • Image du vendeur pour Les Compensations mis en vente par David Brass Rare Books, Inc.

    PHILIPON, Charles, illustrator; WATTIER, Émile

    Edité par Paris: Chez Ostervald ainé, Rittner, & HautecÅ"ur, 1828, 1828

    Vendeur : David Brass Rare Books, Inc., Calabasas, CA, Etats-Unis

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    Art / Affiche / Gravure Edition originale

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    An Exceptionally Rare and Amusing Suite of Hand Colored Lithographs PHILIPON, Charles. WATTIER, Émile. Les Compensations Composées et Dessinées par Ch. Philipon, Lithographies par Wattier. Paris: Chez Ostervald ainé, Rittner, & HautecÅ"ur, [1828]. First edition. Quarto (14 x 11 inches; 355 x 280 mm.). Forty-eight hand colored lithograph plates, all mounted on stubs. Plate 3 bis with two small clean marginal tears; plate 4 with small inner marginal stain not affecting image; plate 16 slightly shorter (1/2 inch) at fore-margin. There is some light, mainly marginal foxing and toning, still an excellent example of this great rarity. The hand-coloring of the plates is quite exceptional. Contemporary quarter maroon straight-grain morocco over pebbled cloth boards. Smooth spine ruled and lettered in gilt, marbled endpapers. Small piece missing from bottom of spine, extremities a little rubbed. This excessively rare and complete suite of forty-eight superb hand-colored lithographs was issued in four parts, each having twelve plates. Without title as issued. According to OCLC there are no copies in libraries and institutions worldwide. They do record nine institutions each with one of the plates. We have seen only one other complete example - eighteen years ago in 2002 (private collection). Not in Bobins, Colas, Hiler, Lipperheide or Ray. Charles Philipon (1800-1861) was a French lithographer, caricaturist and journalist. He was the editor of La Caricature and of Le Charivari, both of which were satirical political journals. Émile-Charles Wattier (1800-1868) was a French painter, illustrator, engraver and lithographer. He was the younger brother of artist Édouard Wattier (1793-1871). The plates: 1. Amours d'Inclination. 1 bis. Amours de Convenance. 2. L'art remplace la nature. 2 bis. La nature se passe de l'art. 3. L'un monte. 3 bis. L'autre descend. 4. Actrice le soir. 4 bis. Marquis le matin. 5. Bonheur réel. 5 bis. Bonheur chimérique. 6. Sommes-nous de feu? Elles sont de glace! 6 bis. Nous refroidissons-nous? Elles s'enflamment. 7. Rodomont en public. 7 bis. Poltron en particulier. 8. Rampant avec un Supérieur. 8 bis. Impudent avec un Subordonné. 9. Nomination. 9 bis. Démission. 10. Brebis la veille. 10 bis. Tigre le lendemain. 11. Celui-ci voudrait remonter. 11 bis. Celui lá voudrait redescemdre 12. Vues de dos. 12 bis. Vues de face. 13. Le Créancier. 13 bis. Le Débiteur. 14. Jeunesse et beauté. 14 bis. Vieillesse et Laideur. 15. Petits voleurs. 15 bis. Grand voleur. 16. Bonjour. 16 bis. Bonsoir. 17. Lettre d'amour. 17 bis. Lettre de Change. 18. La Demoiselle sennuye. 18 bis. La Grisette s'amuse. 19. Un Bienfaiteur 19. bis. Une Bienfaitrice 20. Canaille du paradis 20 bis. Beau monde des loges 21. L'Eligible chez l'Electeur 21 bis. L'Electeur chez le Député 22. Ostentation 22 bis. Charité 23. Celui-ci feint de savoir 23 bis. Celui-là feint d'ignorer 24. Charmant Réveil 24 bis. Vilain Réveil Not in Colas, Hiler or Lipperheide.

  • Image du vendeur pour Religions et religion mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    HUGO Victor

    Edité par Michel Lévy, 1880

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 13 800

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    Couverture rigide. - Michel Lévy, Paris 1880, 15,5x23,5cm, relié. - Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [.] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avec Le Pape et La Pitié suprême, de « testament philosophique » par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait de Souvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais : Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (.) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter.

  • Image du vendeur pour [Diderot (Denis)]. BOUDOT (Jean). [Dictionarium universale latino-Gallicum ex omnibus latinitatis autoribus summa diligentia collectum, cum variis multarum quae vulgo synonimae videntur latinarum vocum differentii]. mis en vente par Bonnefoi Livres Anciens

    EUR 13 800

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    In-8 de (6)-956 pp., vestiges de cartonnage de l'époque, sous étui moderne. Précieux dictionnaire dans lequel le jeune Denis Diderot étudia le latin.Deuxième enfant de Didier Diderot et de Angélique Vigneron, Denis naquit le 5 octobre 1713, dernier né d'une dynastie de couteliers. C'est en novembre 1723 qu'il entre dans la plus petite classe du collège des jésuites de Langres qui détenait le monopole de l'éducation secondaire ; une remarquable formation en lettres classiques était associée à un très grand souci des pratiques catholiques, de telle sorte que du point de vue de l'Église, les connaissances humanistes ne pouvaient tomber dans l'ornière profane. « Devant ses livres, Diderot fut certainement un élève vif et doué. Ses succès de jeunesse sont attestés par des documents qui existent toujours, le musée de l'hôtel du Breuil (?) qui possède deux volumes in-quarto de quelques six cents pages chacun, une histoire de l'église catholique au Japon du R.P. Grasset, qui sont des livres de prix de Diderot. Ces ouvrages édifiants portent sur leurs pages de garde la mention que Denis Diderot, jeune homme recommandable à divers titres (adulescens multiplici nomine commendandus), les avait reçus le 3 août 1728 pour le second prix de vers latins et le second prix de version » (Arthur M. Wilson).Signature autographe de Diderot répétée à la fin de l'épitre dédicatoire. Signature Diderot à la page 768. Une note page 766 nous renseigne sur l'âge du jeune Diderot : « Monsieur (.) le Coutelier faite à langres le 28 juillet 1727 ». Note sur la page de garde : « Ce dictionnaire qui m'appartient depuis 1826 où je l'ai acquis du fils Jaugey de Langres, a appartenu d'abord au XVIIIe siècle à Diderot, comme on le voit à la fin de l'épître dédicatoire. Vauxbons ce 29 août 1884 Roussel curé ».La page de titre, les feuillets 407-410, 851-868, 956-959 manquent.

  • Image du vendeur pour M?urs et coutumes des Corses : Mémoire tiré en partie d'un grand ouvrage sur la Politique, la Législation et la Morale des diverses Nations de l'Europe. mis en vente par Librairie Camille Sourget

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    Couverture rigide. Etat : Très bon. Paris, Garnery, An VII (1798-99).Grand in-8 de (4) ff., 1 frontispice, 112 pp. Relié en pleine basane fauve, roulette dorée encadrant les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, chiffre P B frappé or en pied du dos, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées sur marbrures. Dos légèrement frotté. Reliure de l'époque.198 x 122 mm. --- Edition originale de cet intéressant traité sur les Corses en France.Barbier, III, 323 ; Monglond IV, 795 ; Martin-W. 13429 ; INED 1841 ; Lipperheide Jbc7; Brunet, VI, 25883."Géographie économique et sociale. Ressources et m?urs de cette ile, que la monarchie a gravement négligée et que la République se doit de mettre en valeur. Elle doit aussi lutter contre l'anarchie et la peste" (INED).Gabriel Victor Feydel (1756- 22 avril 1840) est un journaliste français. Né en 1756, il reçut une formation technique et militaire. Il prétend avoir été lieutenant dans sa jeunesse, mais il n'est connu que comme littérateur et journaliste. Il publie sa première ?uvre L'art de nager, sous le pseudonyme de Nicolas Roger, en 1783, pseudonyme qu'il utilisera à plusieurs reprises. En 1787 et 1788 il anime le courrier des lecteurs du quotidien par une série de lettres où se mêlent érudition philologique, polémique et ironie voltairienne.En 1789, en tant que secrétaire de la "Société des Amis de la Constitution" Gabriel Feydel rédige avec Choderlos de Laclos L'Observateur, qui fut l'un des tout premiers journaux à paraître, pendant la Révolution. C'est en vertu de cette fonction qu'il est cosignataire du Discours sur la liberté du théâtre prononcé par La Harpe le 17 décembre 1790. La publication de ce journal fut interrompue définitivement le 12 octobre 1790.Dans son Observateur Gabriel Feydel fait l'éloge de la brochure de Jacques René Humbert intitulée La Lanterne magique. En 1794, proscrit, il quitte Paris et survit comme colporteur.Il réapparaît sous le Direc /// Paris, Garnery, An VII (1798-99).Large 8vo [198 x 122 mm] of (4) ll., 1 frontispiece, 112 pp. Bound in full light-brown roan, gilt border on the covers, flat spine decorated with gilt fleurons, gilt PB cipher stamped at the foot of the spine, red morocco lettering piece, gilt over marbled edges. Slightly rubbed spine. Contemporary binding. --- First edition of this interesting treatise about the Corsicans in France.Barbier, III, 323; Monglond IV, 795; Martin-W. 13429; INED 1841; Lipperheide Jbc7; Brunet, VI, 25883."Economic and social geography. Resources and customs of this island, that the monarchy severely neglected and that the Republic needs to bring out. It also needs to fight against anarchy and the plague" (INED).Gabriel Victor Feydel (1756- April 22nd, 1840) is a French journalist. Born in 1756, he received a military and technical education. He claims to have been a lieutenant in his youth, but he is only known as a writer and a journalist. He publishes his first work L'art de nager, under the pseudonym of Nicolas Roger, in 1783, pseudonym that he will use several times. In 1787 and 1788 he is in charge of the daily letters to the editor in a series of letters where philological erudition, polemic and Voltairian irony are mixed.In 1789, as secretary of the "Société des Amis de la Constitution" Gabriel Feydel writes with Choderlos de Laclos L'Observateur, which was one of the very first papers published, during the Revolution. It is according to this function that he cosigns the Discours sur la liberté du théâtre pronounced by La Harpe on December 17th, 1790. The publication of this paper was definitely stopped on October 12th, 1790.In his Observateur Gabriel Feydel speaks highly of Jacques René's brochure entitled La Lanterne magique. In 1794, proscribed, he leaves Paris and survives as a hawker.He reappears under the Directory, enrolled in the expedition to Constantinople by the minister of the foreign relations Aubert. The ship, in which Fe.

  • Image du vendeur pour Album amicorum of Victor Hugo and his circle. mis en vente par Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH

    Hugo, Victor, French writer (1802-1885).

    Edité par N. p., c. 1830., 1830

    Vendeur : Antiquariat INLIBRIS Gilhofer Nfg. GmbH, Vienna, A, Autriche

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 12 500

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    Oblong 4to. Contemporary red morocco, spine, covers leading edges and inner dentelle elaborately gilt, front cover showing crowned monogram "F.C.". Green moirée silk endpapers. All edges gilt. Comprises eight inscriptions (some mounted) by members of Hugo's circle, including Marie Nodier ("Le printemps est fini [.]", ½ p.), Félix Lecler ("Confiance", 1883, 1 p.), Louis Boulanger ("[Ode à Victor Hugo]", 1 p.), Auguste Souillard Saint-Valry ("Ode à Mr le Cte de Peyronnée", 1 p.), and, finally, Victor Hugo himself, represented by the last stanza of his poem "Ô mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse": "Oublions! oublions! Quand la jeunesse est morte, | Laissons-nous emporter par le vent qui l'emporte | A l'horizon obscur, | Rien ne reste de nous; notre oeuvre est un problème. | L'homme, fantôme errant, passe sans laisser même | Son ombre sur le mur!" - Several of the contributors counted among Hugo's circle of friends: Marie Nodier travelled to Switzerland with him; Louis Boulanger was the official painter of the Hugo family; Auguste Souillard Saint-Valry was a childhood friend of Hugo's and later trustee of his literary estate.

  • Image du vendeur pour Eigenhändiger Brief mit Unterschrift. mis en vente par Kotte Autographs GmbH

    Rilke, Rainer Maria, Dichter (1875-1926).

    Edité par Paris, 18. II. 1914., 1914

    Vendeur : Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Allemagne

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 12 000

    Autre devise
    EUR 20 Frais de port

    De Allemagne vers Etats-Unis

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    Gr.-8vo. 4 pp. Doppelblatt. Mit gedr. Adresse. An den französischen Schriftsteller und Nobelpreisträger André Gide: Mais, mon cher Gide, mais je serais ravi au sens le plus céleste de ce mot, si un jour il y aurait une traduction du Christophe Rilke par vous, cher ami [Gide hatte vorgeschlagen Rilkes lyrische Erzählung Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke" ins zu übersetzen, was er letztlich aber nicht tat], mais jamais je n'aurais rêvé ny espéré chose si belle. D'abord, je suis sûr que vous en feriez une merveille: en premier lieu parce que c'est vous, et puis parce que vous me comprenez comme il est rare d etre compris en poésie par un esprit qui s agite et se calme dans l élement d une autre langue (car à la fin nous arrivons à une certaine identité d'expression et d'idées et parfois je me dis qu'une chose qui, par exemple, s'appelle ,Haus ne peut pas pour un autre s'appeler ,casa , qu'un des deux doit avoir tort), et, enfin, personne que vous pourrait pénétrer et rendre ce qui fait à peu près (il me semble) la seule qualité de ce poème de jeunesse: c'est-à-dire le rythme tout intérieur, le rythme du sang qui le traverse, qui le porte, qui l'entraîne d'un bout à l'autre, sans qu'il y ait un moment d'hésitation et d'incertitude. L'autre soir, lisant la traduction italienne, je me suis rappelé de cette nuit rêveuse que j'avais écrit ces pages, étonné, presque malgré moi, ravi par la rapidité de cet aïeul adolescent qui, les joues encore toutes chaudes de l'enfance, traverse l'amour pour trouver la mort, l'apothéose de la mort ébloui ! Ah que ce temps est loin, cher Gide, que l'on a pu s'adonner à une telle tempête, sans demander rien, sans s'apercevoir d'aucune difficulté, en une seule nuit, et le matin sachant à peine si peut-être on n'a pas dormi profondément. Donc, merci, de votre intention qui me paraît grande et généreuse, mais qu'elle ne vous pèse point: vous le ferez ou non, selon les saisons de votre être dont on ne sais jamais rien d'avance. C'est déjà une si complète joie pour moi que de sentir le parfum de la possibilité fleurie [ ]" - André Gide war es, der Rainer Maria Rilke in Paris in literarische und künstlerische Kreise einführte.

  • Image du vendeur pour Eigenhändiger Brief mit Unterschrift. mis en vente par Kotte Autographs GmbH

    Rilke, Rainer Maria, Dichter (1875-1926).

    Edité par Château de Muzot bei Sierre, 10. VII. 1926., 1926

    Vendeur : Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Allemagne

    Membre d'association : ILAB VDA

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    Manuscrit / Papier ancien

    EUR 12 000

    Autre devise
    EUR 20 Frais de port

    De Allemagne vers Etats-Unis

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    Gr.-8vo. 4 pp. Doppelblatt. An den französischen Schriftsteller und Nobelpreisträger André Gide: Mon cher Gide, j'avais appris votre retour le jour de vous envoyer ,vergers , par une lettre de Charles Du Bos. Tout ce que vous avez dû sentir, faire, subir et vaincre, tandis que mon occupation pendant tous ces longs mois se réduit à avoir pactisé avec une de ces chambres qui, sous prétexte d'être propre, s'obstinent à rester la chambre de personne. Je n'avais même pas la chance d'avoir été ,fort souffrant (ce qui aurait permis de trouver une pente de convalescence), depuis longtemps je piétine dans l impasse d un inexplicable malaise: pour en sortir il faudrait ou que je retourne sur mes pas, ou qu on d#emoli[sse] devant moi quelques immeubles. L'une et l'autre solution paraissent d'une égale difficulté. Mais tout cela pour l'instant est oublié, en face de ces paroles consentantes que vous me dites sur ,Vergers . Elles me restent précieuses entre toutes. Si ce petit livre pèse dans vos mains du poids d une fleur . (c est-à-dire tout juste assez pour se faire remarquer en en tombant), sa réalité doit etre celle de la joie que j ai eue à le faire. Mais l'ai-je fait? Ma surprise heureuse consistait à avoir pu recevoir tout cela, à avoir été assez jeune pour rendre mieux cette jeunesse verbale délicieusement offerte. Car vous ne pouvez pas vous imaginer, cher Gide, combien l obéissance active à cette langue admirée m a rejeuni. Chaque mot, en me permettant de l employer à mon aise et selon ma vérite pratiquante, m apportait je ne sais quelle primeur d usage. Cela ressemblait si peu au travail et cela comportait cependant. [ ]".

  • Image du vendeur pour Jean le Bleu mis en vente par Librairie Walden

    GIONO (Jean)

    Vendeur : Librairie Walden, Orléans, FR, France

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    Edition originale Signé

    EUR 12 000

    Autre devise
    EUR 30 Frais de port

    De France vers Etats-Unis

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    Paris, Bernard Grasset, (15 novembre) 1932. 1 vol. (135 x 190 mm) de 316 p. Maroquin bleu janséniste, dos lisse, titre doré, tranches dorées sur témoins, doublure et gardes de veau velours jaune, couverture et dos conservés, chemise et étui bordé (reliure signée de C. et J.-P. Miguet). Édition originale. Un des 12 premiers exemplaires sur japon impérial (n° 1). Précieux exemplaire de tête, admirablement établi et enrichi d'une belle lettre autographe, datée du 2 août [1932], qui accuse réception des épreuves de Jean le Bleu : « Je vais me mettre à la correction », indique Giono, qui tient à la disposition de son interlocuteur - peut-être Bernard Grasset lui-même -, « une série de photographies » : Giono jeune, à six ans, à 18 ans, avec sa mère., en évoquant cette jeunesse et sa mère - autant d'éléments constitutifs du livre. A la suite, une photographie originale de Walter Kardas - le photographe allemand, ami de Giono, avec lequel il signera quatre ans plus tard Les Vraies Richesses, illustré de 112 photographies - est montée : c'est une vue de Manosque, depuis le chemin qui mène à la maison de l'écrivain. On y aperçoit une femme de dos qui le descend : il s'agit d'Elise Giono ; celle à qui l'écrivain dédicacera, en 1935, Que ma Joie demeure : « À Elise dont la pureté m'aide à vivre». Jean Giono et Elise Maurin se marient en 1920 ; elle lui survivra trente-cinq ans et mourra en 1998, à l'âge de 101 ans, après s'être occupée, toute sa vie durant, à faire vivre la mémoire de Giono ; l'homme, et l'oeuvre. Une photographie originale de Walter Kardas - le photographe allemand, ami de Giono, avec lequel il signera quatre ans plus tard Les Vraies Richesses, illustré de 112 photographies - est également montée en tête : c'est une vue de Manosque, depuis le chemin qui mène à la maison de l'écrivain. On y aperçoit une femme de dos qui le descend : il s'agit vraisemblablement d'Elise Giono ; celle à qui l'écrivain dédicacera, en 1935, Que ma Joie demeure : « À Elise dont la pureté m'aide à vivre ». Jean Giono et Elise Maurin se marient en 1920 ; elle lui survivra trente-cinq ans qui mourra en 1998, à l'âge de 101 ans. Jean le Bleu évoque la jeunesse provençale de Giono : solaire, musicale, saturée de parfums et de portraits, entre une mère repasseuse et un père cordonnier. Les simples deviennent des héros, les animaux voisinent avec les anges et la nature se gorge de mythes, dans une langue magnifique. Un récit autobiographie, une autofiction poétique : un double éveil, celui de la sensualité et de l'imagination. « J'ai autant inventé ce livre-là que les autres ; l'invention y est cependant fondée plus qu'ailleurs sur le réel [.] », avouera Giono en 1956 lors de la réédition au Livre-club des libraires. « Pour ma jeunesse, j'ai fait exactement pareil. C'est à côté de la vérité, mais c'est dans la vérité que moi, jeune, j'ai connue. [.] C'est ma vie intérieure que j'ai voulu décrire dans Jean le Bleu ». Cette vie qui était essentiellement magique (Jean Giono, Entretiens avec Jean Amrouche et Taos Amrouche [1952], Gallimard, 1990, p. 77). Exemplaire de choix.

  • Image du vendeur pour Amadis, tragédie, représentée, pour la première fois, par l'Académie-Royale de Musique, le 16 Janvier 1684. Reprise le 31 Mai 1701, le 3 Mai 1718, le 4 Octobre 1731, le 8 Novembre 1740, le 6 Novembre 1759, et remise au Théâtre, le Mardi 26 Novembre 1771. Prix XXX sols. mis en vente par Librería Comellas

    QUINAULT (Philippe) et LULLY (Jean Baptiste).

    Edité par Aux Dépens de l'Académie. A Paris, chés De Lormel, Imprimeur de ladite Académie, rue du Foin, à l'Image Sainte-Geneviève. On trouvera des Exemplaires du Poème à la Salle de l'Opéra. 1771., 1771

    Vendeur : Librería Comellas, Barcelona, Espagne

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    EUR 11 500

    Autre devise
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    De Espagne vers Etats-Unis

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    in-4. 62pp. (1f.blanc). Plein maroquin rouge, dentelle dorée autour des plats, fleurs de lys dorées dans les angles et armoiries de Madame Elisabeth, Dauphine, au centre des plats (reliure de l'époque). Première "tragédie en musique" inspirée, à la demande de Louis XIV, par un roman de chevalerie ("Amadis de Gaule" de Garci Rodríguez de Montalvo) et non par des thèmes mythologiques, "Amadis" est l'une des compositions de Lully les plus populaires, comme en témoigne le nombre des représentations qui en furent données depuis 1684 jusqu'à nos jours. Elle représente, peut-être mieux que toutes ses autres pièces, la glorification sur scène de la monarchie absolue. "Comme les précédentes tragédies lyriques, Amadis a pour vocation de renforcer l image du Roi. Mais elle apporte au genre deux inflexions significatives. Au lieu des mythes antiques c est l histoire nationale qui lui fournit sa source d inspiration, à partir d un ouvrage de Garci Rodriguez de Montalvo, traduit et popularisé en France à partir de 1540 par Nicolas d Herberay des Essarts. L action originelle inspira de nombreux romans français au XVIIe siècle, tandis que les critiques pointaient. ( ) Mais Louis XIV, féru de romans de chevalerie dans sa jeunesse, demanda lui-même dès 1683 à Lully et Quinault de s inspirer de ce sujet. L autre inflexion réside dans le prologue, jusqu ici bâti comme une adresse au Roi, qui devient désormais une composante à part entière de l action, suggérant en filigrane l hommage à la puissance et à la sagesse du Roi-Soleil" (Maury). Le présent livret fut publié à l'occasion de la représentation donnée en 1771. Ce fut la dernière apparition sur scène de l'oeuvre avant la Révolution Française. Elle comportait des arrangements du musicien Jean-Benjamin de Laborde qui fut guillotiné le 22 juillet 1794, cinq jours avant la chute de Robespierre. Précieux exemplaire de toute beauté, révélant une émouvante provenance pour ce chef d'oeuvre de l'art lyrique témoignant des splendeurs de la monarchie. Il est, en effet, relié aux armes de Madame Elisabeth (1764-1794), s ur de Louis XVI, "l'une des plus illustres, des plus pures et des plus sympathiques victimes de la Révolution" (Larousse) qui fut enfermée au Temple avec la famille royale et, elle aussi, guillotinée. Madame Elisabeth fut une figure particulièrement remarquable de la famille royale dont elle partagea le funeste destin et à laquelle elle voua une fidélité inflexible jusqu'au dernier instant. Dotée d'un fort caractère, cette princesse qui avait choisi de rester célibataire était passionnée par les sciences et par l'étude, comme en témoigne le soin qu'elle portait à sa bibliothèque. Elle fait aujourd'hui l'objet d'une procédure de béatification. "Il faut rapprocher de Marie-Antoinette, sa belle s ur, Madame Elisabeth, unie avec la reine de France dans la même tragique destinée. ( ) Madame Elisabeth aima les livres; ceux de sa bibliothèque étaient élégamment reliés, timbrés d'un écusson en losange aux armes de France, surmonté d'une couronne ducale. ( ) Nous voyons souvent Madame Elisabeth occupée à de vrais plaisirs de bibliophile. Plus d'une de ses matinées sont occupées à ranger ses livres. 'Ma bibliothèque est presque finie, écrit-elle à Mme de Raigecourt, les tablettes se placent; tu n'imagines pas quel joli effet font les livres' " (Eugène Asse). Magnifique exemplaire luxueusement relié aux armes de jeunesse de Madame Elisabeth, Dauphine, dont on ne connaît que quelques exemples et qui sont très différentes de son écusson aux armes de France mentioné par Asse. OHR Planche 2531, fer n°4 (mentionnant notre exemplaire vendu par Rahir dans son catalogue de janvier 1920, n°516). Sur Amadis, voir Bruno Maury in "Muse Baroque" (2014). Sur Madame Elisabeth bibliophile, cf. Asse "Les Bourbons bibliophiles" (1901), pp.130-133.

  • Image du vendeur pour La pitié suprême mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    HUGO Victor

    Edité par Michel Lévy, 1879

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 11 500

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    De France vers Etats-Unis

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    Couverture rigide. - Michel Lévy, Paris 1879, 15,5x23,5cm, relié. - Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque. Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [.] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avec Le Pape et Religions et Religion, de « testament philosophique » par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait de Souvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais : Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (.) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous prés.

  • Image du vendeur pour Lettre autographe à Gustave Flaubert : "Étroniformeest le mot sublime qui classe cette espèce de végétauxmerdoïdes" mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    SAND George

    Date d'édition : 1867

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Edition originale Signé

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    De France vers Etats-Unis

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    Pas de couverture. - Nohant 21 décembre 1867, 13,4x20,7cm, deux feuillets sous chemise et étui. - Lettre autographe de George Sand adressée à Gustave Flaubert datée du 21 décembre 1867, 8 pages sur deux feuillets rempliés. Publiée dans la Correspondance, XX, pp. 642-645. Issue d'une des plus belles correspondances littéraires du siècle, cette lettre écrite à la veille de Noël 1867 est un sublime témoignage de la franche amitié entre George Sand, le «?vieux troubadour?» et Gustave Flaubert baptisé «?cul de plomb?» après avoir décliné son invitation à Nohant pour achever l'Éducation sentimentale. Malgré les dix-sept ans qui les séparent, leurs tempéraments opposés et leur conception de la vie divergentes, le lecteur est saisi par la tendresse mais aussi l'étonnante verdeur de cette longue confidence de George Sand. Alors au faîte de sa gloire littéraire et à la joie de son théâtre de Nohant, Sand s'entretient longuement de politique, de leur séparation, de leur conception du travail d'écrivain, de la vie même. Dans cette lettre à l'allure de «?courant de conscience?», Sand couche naturellement et librement sur le papier huit pages de conversations avec l'écrivain, qui ne fait que de trop rares et brèves apparitions à Nohant?: «?Mais comme je bavarde avec toi?! Est-ce que tout ça t'amuse' Je le voudrais pour qu'une lettre de causerie te remplaçât un de nos soupers que je regrette aussi, moi, et qui seraient si bons ici avec toi, si tu n'étais un cul de plomb qui ne te laisses pas entraîner, à la vie pour la vie?», tandis que chez Flaubert, alors plongé dans l'écriture de l'Éducation sentimentale, la devise est plutôt l'art pour l'art. Cette fin d'année 1867 est marquée par la douleur de la disparition d'un «?presque frère?», François Rollinat, que Sand apaise par ses lettres à Flaubert et les soirées animées à Nohant?: «?Voilà comme je vis depuis 15 jours que je ne travaille plus. [.] Ah'?! quand on est en vacances, comme le travail, la logique, la raison semblent d'étranges balançoires?». Sand lui reprochait volontiers de travailler sans relâche dans sa robe de chambre, «?l'ennemi de la liberté?», alors qu'elle, courait par monts et par vaux, de Cannes à la Normandie, jusque sur les terres de l'écrivain qu'elle avait visitées en septembre. À cette occasion, Sand avait relu avec bonheur Salammbô dont quelques lignes se retrouvent dans Mademoiselle Merquem, sa dernière uvre en date. Leur amitié littéraire et virile, comme celle avec Rollinat, défia toute la vieille garde des littérateurs qui affirmaient l'impossibilité d'une liaison sincère entre l'homme et la femme. Sand, qu'on a tour à tour qualifié de lesbienne, de nymphomane, rendue célèbre pour ses amours retentissantes et si diverses, entame une longue et riche correspondance avec Flaubert pour qui elle est une mère et un vieil ami. Le «?vieux troubadour?» ou «?vieux cheval?» ne se considérait même plus comme femme, mais comme un être quasi-homme, rappelant ses travestissements de jeunesse et son formidable mépris des barrières entre les sexes. À Flaubert qui avait écrit à celle qu'on surnomma la «?papesse des gynandres?»?: «?Pour mieux tirer à l'arc, elles s'écrasaient le téton?», en évoquant les Amazones?; Sand répond «?Je ne suis pas dans ton idée qu'il faille supprimer le sein pour tirer l'arc. J'ai une croyance tout à fait contraire pour mon usage et que je crois bonne pour beaucoup d'autres, probablement pour le grand nombre?». Guerrière certes, mais guerrière pacifique, Sand a volontiers adopté les usages d'un monde de lettrés misogynes, tout en ayant su rester elle-même?: «?Je crois que l'artiste doit vivre dans sa nature le plus possible. À celui qui aime la lutte, la guerre?; à celui qui aime les femmes, l'amour?; au vieux qui, comme moi, aime la nature, le voyage et les fleurs, les roches, les grands paysages, les enfants aussi, la famille, tout ce qui émeut, tout ce qui combat l'anémie morale.?» ajoute-t-elle ensuite. Belle évocation de sa «?période verte?», ce passage c.

  • Image du vendeur pour Manuscrit autographe complet: "Cinq heures de travail pour produire - par homme - tout ce qui est nécessaire à l'homme" mis en vente par Librairie Le Feu Follet

    SAINT-EXUPERY Antoine de

    Date d'édition : 1930

    Vendeur : Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Livre Edition originale Signé

    EUR 11 500

    Autre devise
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    De France vers Etats-Unis

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    couverture souple. - s.d., 21,4x27,2cm, 9 pages sur 8 feuillets. - Manuscrit autographe complet d'Antoine de Saint-Exupéry. 9 pages sur 8 feuillets à l'encre noire. Traces de pli horizontaux et verticaux. Un petit manque au centre de deux feuillets. Exceptionnel manuscrit inédit de Saint-Exupéry, à rapprocher de ses réflexions politico-économiques publiées dans les Carnets (1989, p. 43). Alors que les effets de la crise de 1929 se font ressentir en France, celui qu'on a surnommé "l'écrivain autodidacte", se passionne ici pour l'économie et apporte des hypothèses de réforme. A grands renforts de formules mathématiques et d'équations, il noircit de sa légendaire écriture des pages « Pour rendre les idées claires sur aujourd'hui » (feuillet 1), sur le fonctionnement économique de l'Etat et le marché du travail. Ces lignes inédites témoignent de la grande curiosité intellectuelle de Saint-Exupéry, son insatiable besoin d'innovation dans tous les domaines du savoir : mécanique, technologique, politique, économique. Saint-Exupéry tente ici de réformer le système capitaliste dont il faisait la critique et qu'il personnifiera en la figure du businessman dans Le Petit Prince. Dans ce texte, il élabore des théories où l'Etat se fait unique employeur, banquier et gestionnaire de la production : « Si l'Etat paie tous les salaires y compris ceux des administrations et se considère comme propriétaire de tous les produits (rien à changer au système capitaliste en ce sens qu'il peut payer aux administrations des primes spéciales rentrant dans leurs salaires et fonction de la qualité ainsi que la quantité. Il débourse une somme X. Il vend (ayant taxé ses stocks de façon à ce qu'ils expriment Y) ». Sa réflexion fait suite aux conséquences du krach boursier qui avait eu raison de l'Aéropostale, colosse aux pieds d'argile où Saint-Exupéry avait déployé ses talents d'aviateur-écrivain. On se souvient également des sublimes lignes tirées de Terre des Hommes précisant l'opinion de l'écrivain sur la valeur du travail : « La grandeur d'un métier est peut-être, avant tout, d'unir des hommes: il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines ». Soucieux d'une meilleure répartition des richesses, il forme au fil des pages une théorie à mi-chemin entre Keynes et Marx, sur le marché du travail et le régime des retraites. L'écrivain était bien au fait du labeur de l'ouvrier, lui qui passa de longues heures, penché sur la mécanique de ses carlingues. Il détaille ses vues sur les durées de travail « Soit en fin de compte 5 heures de travail par exemple pour produire - par homme - tout ce qui est nécessaire à l'homme. Avec un travail faible et il est possible d'alimenter les hommes de tout ce qui leur est - et peut avec l'augmentation du luxe - leur devenir nécessaire », et fait des calculs sur les épargnes, les retraites, le pouvoir d'achat. Ses réflexions autour du travail inondent ses chefs-d' uvre littéraires ainsi que ses écrits personnels, aspirant à un monde meilleur et une communauté humaine plus égalitaire : « À côté du poète le nez dans les étoiles (ce qu'il pouvait être parfois), de l'enfant piégé dans une grande carcasse d'homme qui regretta toujours le paradis perdu de sa jeunesse, de l'humaniste mystique de Citadelle, facettes d'un être infiniment complexe, Saint-Exupéry était aussi un homme de son temps, passionné par la modernité, en particulier technique, et qui essaya sans cesse de réfléchir à tous les problèmes qui se posaient à elle. D'où ces carnets, notes, feuillets épars innombrables qu'il noircissait sans relâche et transportait toujours dans ses poches et ses malles, et dont il aurait peut-être un jour fait un livre. » (Jean-Claude Perrier) Rares pages d'une personnalité profondément humaniste, d'un homme aux dons multiples d'aviateur, de romancier, de combattant politique et penseur économique. Saint-Exupéry pose ici les fondations d'une société idéale, et tente de calculer les facteurs à l'origine d'un ordre social harmonieu.