Biographie de l'auteur :
Eoin (prononcer Owen) Colfer est né le 14 mai 1965 à Wexford, en Irlande. Enseignant comme l'étaient ses parents, il vit avec sa femme Jackie et ses deux fils dans sa ville natale. Tout jeune, il s'essaie à l'écriture et compose une pièce de théâtre pour sa classe dans laquelle, comme il l'explique, «tout le monde mourait à la fin sauf moi». Grand voyageur, il a travaillé en Arabie Saoudite, en Tunisie et en Italie, avant de revenir en Irlande. Avant la publication d'«Artemis Fowl», Eoin Colfer avait déjà publié plusieurs livres pour les moins de dix ans et c'était un auteur pour la jeunesse reconnu dans son pays. «Artemis Fowl», qui forme le premier volume de sa série, est un livre événement que se sont arraché les éditeurs du monde entier et qui a propulsé son auteur au rang d'écrivain vedette de la littérature pour la jeunesse. Mais ce succès international n'a pas ébranlé Eoin Colfer, qui se reconnaît simplement chanceux et qui semble s'amuser du soudain intérêt qu'on lui porte. Et, même s'il a interrompu un temps ses activités d'enseignant pour se consacrer à l'écriture des aventures d'Artemis, ce qu'il souhaite avant tout, c'est rester entouré de sa famille et de ses amis qui «l'aident à rester humble». Et lorsqu'il a reçu les premiers exemplaires de son livre, il s'est précipité pour voir ses élèves, à qui il avait promis de lire l'histoire en priorité. Doté d'un grand sens de l'humour, il a également prouvé ses talents de comédien dans un one man show. Il s'ingénie à mélanger subtilement et efficacement une attirance pour la haute technologie et des personnages relevant de croyances diverses. Ses inspirations sont multiples et hétéroclites : de James Bond à la mythologie celte, en passant par Batman, Conan Doyle ou «La Guerre des étoiles».
Extrait :
Extrait du prologue
Conor Broekhart était né pour voler, ou plus exactement il était né en volant. Bien que sa légende soit émaillée d'anecdotes invraisemblables, l'histoire de son premier vol durant l'été 1878 serait la plus incroyable de toutes, n'étaient les milliers de témoins présents ce jour-là. De fait, on peut lire un compte rendu de sa naissance à bord d'un ballon dirigeable dans les archives d'un journal français, Le Petit journal, que chacun peut consulter contre une somme modique à la Bibliothèque nationale.
L'article est surmonté d'une photo pâlie en noir et blanc. Remarquablement nette pour l'époque, elle a été prise par un journaliste qui se trouvait par hasard dans les jardins du Trocadéro au moment des faits.
On y reconnaît sans peine le capitaine Declan Broekhart, de même que son épouse, Catherine. Lui a fière allure, dans son uniforme rouge et or de tireur d'élite des îles Salines. Elle est sous le choc, mais souriante. Et e petit Conor est là, bien à l'abri dans les bras de son père. Il arbore déjà la tignasse blonde des Broekhart et le grand front intelligent de sa mère. Alors qu'il n'a guère que dix minutes de vie derrière lui, un jeu de lumière ou quelque bizarrerie photographique donne l'impression que ses yeux sont grands ouverts. C'est impossible, naturellement. Mais imaginez que ce soit vrai : la première vision du nouveau-né aurait été celle d'un ciel français sans nuages, défilant à toute allure. Rien d'étonnant qu'il soit devenu ce qu'on sait.
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