Présentation de l'éditeur :
Menacée par un Soleil qui se transformera bientôt en nova, la Terre vit ses dernières années. Pour la plupart, les hommes ont franchi l'arc des Hypothétiques et se sont installés sur le Nouveau Monde, Equatoria ; notamment dans sa capitale, Port Magellan. C'est à partir de cette agglomération tentaculaire, hétérogène telle l'humanité, que Lise Adams cherche son père, un scientifique qui a disparu depuis bien longtemps et avait peut-être découvert quelque chose sur l'énigme que représentent les Hypothétiques. Alors que Lise tient enfin une piste sérieuse, grâce à son ancien amant Turk Findleyk, d'étranges cendres se mettent à tomber sur le Nouveau Monde. Et si celui-ci, tout comme la Terre, était condamné à brève échéance ?
Avec Axis, Robert Charles Wilson continue l'immense aventure cosmique et humaine des Spin et prouve une fois de plus l'ampleur de son talent.
Né en Californie, récemment naturalisé canadien, Robert Charles Wilson a reçu le prix Hugo 2006 et le Grand Prix de l'Imaginaire 2008 pour Spin. Ses romans, qui évoquent la science-fiction classique de Théodore Sturgeon et Clifford D. Simak sont tous teintés d'un profond humanisme mais aussi d'une douce mélancolie.
Revue de presse :
Wilson déploie une rare attention à centrer son récit autour de personnages que l'on croiserait plus volontiers chez Russell Banks que chez Asimov, personnages dont le devenir n'est pas réglé sur les seules exigences de l'intrigue, dont la vie est affectée par une transformation globale à laquelle, pour autant, elle ne se résume pas. Si notre temps se distingue par le mal que nous avons, justement, à le faire nôtre, tant les perspectives écologiques fixent à notre pratique un agenda inhabituel, et tant le rapport de nos comportements individuels aux changements collectifs apparaît incertain, l'oeuvre de Wilson travaille à donner figure à cette expérience-là. Dans Axis, la planète neuve et vierge sur laquelle l'humanité a trouvé refuge se couvre déjà, sur ses franges, de bidonvilles construits à la hâte et de carcasses de navires découpées pour en extraire le métal ; l'espérance de vie, elle, s'allonge, mais la forme à donner au grand âge n'est pas encore inventée. Dans ce monde de dégradations que l'on ne peut éviter de voir mais dont on peut encore, un temps, se détourner, et face à cette durée dont on ne sait que faire, les Dieux à venir portent un nom qui sied à nos hésitations : Wilson les nomme les Hypothétiques. (Mathieu Potte-Bonneville - Libération du 19 novembre 2009 )
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