Description :
Enfin le DVD ! Ce disque a été maintes fois repoussé pour des raisons de droits, de matériel et de versions linguistiques. En effet, le montage européen est plus long que le français. Canal+ a donc opté pour l'édition d'un coffret comprenant un DVD 9 (version européenne) et un DVD 5 (version française). A sa sortie, en 1985, Highlander a suscité un énorme engouement. Christophe Lambert confirmait un statut de star acquis avec Greystoke, au niveau mondial, et Subway, au niveau européen. Russel Mulcahy, vétéran du vidéo-clip ("I'm Still standing"...), bousculait le monde de la réalisation par ses transitions audacieuses et des mouvements de caméra très travaillés. Même si le film a un peu vieilli, Highlander reste culte pour toute une génération. Son succès repose aussi sur un scénario qui allie action, drame et émotion. Le charisme de Connery en mentor et la bande originale de Queen participent à la réussite de l'entreprise. Mais la magie devait s'arrêter là. La sortie du quatrième épisode de Highlander, prochainement en salles, et surtout de la superproduction européenne, Vercingétorix devant marquer, quant à elles, le retour sur le devant de la scène du beau Christophe. Ce coffret permet de voir les scènes supplémentaires de la version européenne. La plus intéressante est celle du Zoo, où MacLeod/Nash avoue à Brenda qu'il ne veut plus s'investir dans une relation amoureuse. En effet, à la fin de cette séquence, on aperçoit en arrière-plan la silhouette de Kurgan. Ce passage explique comment ce dernier localise l'appartement de Brenda. Le reste est composé de séquences plus longues qui n'apportent malheureusement rien de plus au film. L'image de Highlander est une véritable révélation. Le DVD Zone 1 proposait une image du film si pitoyable qu'on en venait à regretter le laserdisc et les VHS précédemment édités. Ce festival pour pixels gros calibres et d'images bruitées coûte d'ailleurs moins de 50 francs en occas' sur les sites de ventes en ligne... Même si la version française est plus en retrait - la compression devant tenir sur un DVD 5 - l'image proposée est d'une excellente tenue au niveau des couleurs et des lumières. Elle respecte parfaitement les ambiances du film et les mouvements de caméras. Comme pour Basic Instinct, sorti il y a peu, Canal+ Vidéo propose la meilleure copie existante du film. Coté son, la version européenne est offerte avec une piste Dolby Digital 5.1 qui, sans déborder d'effets arrière spectaculaires, se révèle très dynamique et chaude. Seul point faible : le son varie en intensité mais ce défaut n'est que le reflet du mixage original et se retrouve dans toutes les versions linguistiques de l'oeuvre. La version française est proposée en 4.0 avec une bonne utilisation du caisson de basse et de la voie centrale. La présence de bonus sur cette édition fut source de nombreuses interrogations. Le Zone 1 proposait un commentaire audio du réalisateur. Mais le prix demandé à Canal+ pour cet élément semble avoir été dissuasif. Pour palier cette absence, l'éditeur a réalisé une interview exclusive de Lambert au Luxembourg, sur le tournage de son dernier long-métrage. L'acteur revient sur ce film essentiel dans sa carrière : il explique les raisons du succès, parle de ses relations avec Sean "Bond" Connery et revient sur des anecdotes de tournage. L'enthousiasme qui émane de cet entretien montre l'attachement qu'il a pour son personnage. Le DVD contient aussi la bande-annonce originale non sous-titrée, une galerie photos (22), des affiches du film et des projets. -- DVDmania - Juillet / août 2000
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Décidément, ce film possède bien quelque chose de magique, comme le proclame sa chanson phare, "It's A Kind Of Magic", de Queen. Magie d'une intrigue, d'abord, qui nous transporte à travers les lieux – des contreforts des Highlands au parking souterrain du Madison Square Garden, en passant par le Japon – et les époques – du XVIe siècle aux eighties, en passant par la Révolution française ou les tranchées de la Première Guerre mondiale, sans qu'on ne soit étonné ou déboussolé. Magie d'une histoire, ensuite, qui n'hésite pas à flatter nos désirs d'immortalité et le romantisme de nos adolescences, notre goût de l'épique et de la BD héroïque. Mais tout cela ne serait rien sans le double apport décisif du metteur en scène et des comédiens. Russel Mulcahy, d'abord, issu du video-clip, insuffle au film son sens du rythme et sa science du cadrage. Quant à Christophe Lambert, tout droit sorti de Greystoke et Subway, il tient là LE rôle de sa carrière, celui d'un immortel prêt au combat, à la quête d'un amour impossible. Son mentor est incarné par un Sean Connery paternel et charismatique à souhait. Une réussite qui tient vraiment du prodige puisqu'elle donnera lieu à trois suites inégales – la dernière est en cours de préparation – et à une série télévisée d'un tout autre niveau. --Sylvain Lefort
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