Quatrième de couverture :
«En partant pour l'Angleterre, a-t-on écrit, Voltaire était un poète ; en revenant, c'était un sage.» Un sage et un philosophe et un historien et un grand journaliste doué du coup d'oe_il qui lui permet d'aller aux traits essentiels d'une nation dont il oppose la tolérance et la vitalité au passéisme maussade de la monarchie française. Tout l'intéresse : la religion, la science, la médecine, l'inoculation de la petite vérole, le théâtre, les lettres, Newton et Locke autant que Swift et Shakespeare, le commerce et, bien sûr, le régime politique. La grandeur de l'Angleterre tient au fait que tout le monde y travaille, que rien n'est refusé au talent, que le système parlementaire rend l'arbitraire impossible en partageant le pouvoir entre le souverain et le peuple. Les Lettres philosophiques sont ainsi, en même temps que le plus plaisant des reportages, le bréviaire du libéralisme moderne.
Présentation de l'éditeur :
Selon l'expression de Lanson, les Lettres philosophiques sont «la première bombe lancée contre l'Ancien Régime». L'ouvrage connaît deux éditions: une édition anglaise (Londres, 1733) et une édition française (Rouen, 1734), qui comporte une vingt-cinquième lettre «Sur les Pensées de M. Pascal». Les Lettres anglaises sont devenues philosophiques: elle sont aussi immédiatement condamnées.On trouvera ici le texte de cette édition, accompagné d'un choix de variantes et d'un ensemble d'esquisses et d'avant-textes. Surtout, la présente édition fait le pari de montrer la cohérence de l'ouvrage à la suite de l'adjonction de l'anti-Pascal.
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