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De Lamartine, Alphonse Meditations Poetiques ISBN 13 : 9781295408801

Meditations Poetiques - Couverture souple

 
9781295408801: Meditations Poetiques
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Présentation de l'éditeur :
Les débuts de Lamartine dans la poésie, débuts de la poésie romantique dans la littérature française, furent un succès. Après la poésie sensuelle ou jugée trop conventionnelle des derniers classiques, on fut surpris et charmés d'entendre un poète osant être à la fois ému et sincère, faisant preuve d'une profonde mélancolie, élégiaque et douce. La forme des Méditations, fluide et homogène, atteint grâce aux sentiments forts et profonds du poète, une harmonie novatrice, comblant dès lors la déficience du romantisme en matière de poésie. Ce recueil, tiré à 500 exemplaires le 11 mars 1820, contient des poèmes composés entre 1815 et 1820 et compte les plus éminents de la carrière de l'auteur : Le Lac, L'Isolement, Le Soir, Le Vallon ou encore L'Automne. Court Résumé : La première édition comportait 24 poèmes. D'autres éditions suivirent ; celle de 1849 comportait alors 41 poèmes. Ce recueil marque l'aboutissement d'un courant de poésie élégiaque caractérisé par de nombreuses allusions mythologiques, une tonalité exclamative, des interrogations ainsi qu'une abondance de périphrases poétiques. Il fait l'effet d'une révolution car son fond est nouveau : les poèmes se fondent sur l'expression d'un lyrisme tout personnel qu'exaltent les moments tristes ou heureux de la vie du jeune poète. Le recueil est marqué par les soupirs de l'âme de Lamartine, qui évoque les souvenirs et les regrets, les espérances et les désespoirs, l'angoisse face à la mort. Mais ces élans de l'âme sont inséparables du sentiment de la nature amie, à qui le poète confie ses joies et ses peines. Extrait : Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon ; Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents ! La nuit est ton séjour, l’horreur est ton domaine : L’aigle, roi des déserts, dédaigne ainsi la plaine ; Il ne veut, comme toi, que des rocs escarpés Que l’hiver a blanchis, que la foudre a frappés ; Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des champs tout noircis des restes du carnage. Et, tandis que l’oiseau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs, Biographie : Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869 est un poète, romancier, dramaturge français, ainsi qu'un homme politique qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l'une des grandes figures du romantisme en France. Il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly, qui nourrira son inspiration poétique, et se forme au collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans le Mâconnais où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. Il voyage en Italie et occupe une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII. En octobre 1816, en cure à Aix-les-Bains, la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète mais leur histoire d'amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, décède en décembre 1817. Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un succès fulgurant. Il épouse la même année Mary Ann Elisa Birch, une jeune Anglaise, et occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie durant cette période d'autres œuvres poétiques comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou encore, en juin 1830, les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829.
Quatrième de couverture :
«J'étais né impressionnable et sensible. Ces deux qualités sont les deux premiers éléments de toute poésie. Les choses extérieures à peine aperçues laissaient une vive et profonde empreinte en moi ; et quand elles avaient disparu de mes yeux, elles se répercutaient et se conservaient présentes dans ce qu'on nomme l'imagination, c'est-à-dire la mémoire, qui revoit et qui repeint en nous. Mais de plus, ces images ainsi revues et repeintes se transformaient promptement en sentiment. Mon âme animait ces images, mon cœur se mêlait à ces impressions. J'aimais et j'incorporais en moi ce qui m'avait frappé. J'étais une glace vivante qu'aucune poussière de ce monde n'avait encore ternie, et qui réverbérait l'œuvre de Dieu ! De là à chanter ce cantique intérieur qui s'élève en nous, il n'y avait pas loin. Il ne me manquait que la voix. Cette voix que je cherchais et qui balbutiait sur mes lèvres d'enfant, c'était la poésie. Voici les plus lointaines traces que je retrouve au fond de mes souvenirs presque effacés des premières révélations du sentiment poétique qui allait me saisir à mon insu, et me faire à mon tour chanter des vers au bord de mon nid, comme l'oiseau.» Extrait de la Préface de 1849 aux Méditations.

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  • ÉditeurNabu Press
  • Date d'édition2013
  • ISBN 10 1295408805
  • ISBN 13 9781295408801
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages368
  • Evaluation vendeur

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