Extrait :
Le texte qui suit est né d'une expérience de traduction à deux mains, elle-même née d'une commande, résultant elle-même d'un échec : à l'origine de cette expérience, le projet de traduire du russe la traduction de Hamlet par Pasternak. Le plus grand poète russe, interdit de publication par le régime soviétique, traduisant la plus grande pièce du plus grand écrivain anglais de tous les temps : une expérience de traduction de la traduction un peu folle mais pleine de promesses... des promesses qui n'ont pas été tenues car, naviguant du russe au français vers l'anglais, le traducteur s'est aperçu que la version de Pasternak, qui était déjà une simplification - une simplification lumineuse - devenait en français une simple réduction du texte de Shakespeare ; il s'est mis alors en tête de traduire Hamlet, puis Macbeth, non plus du russe mais directement de l'anglais, en respectant, comme Pasternak l'avait fait en russe (et comme tout traducteur russe l'aurait fait) la forme, alternant décasyllabe blanc, prose et vers rimés.
L'expérience aurait pu s'arrêter là si un autre metteur en scène, soudain, n'avait évoqué sa passion pour Le Songe d'une nuit d'été et son désarroi devant les traductions existantes : seul le respect des formes Le texte qui suit est né d'une expérience de traduction à deux mains, elle-même née d'une commande, résultant elle-même d'un échec : à l'origine de cette expérience, le projet de traduire du russe la traduction de Hamlet par Pasternak. Le plus grand poète russe, interdit de publication par le régime soviétique, traduisant la plus grande pièce du plus grand écrivain anglais de tous les temps : une expérience de traduction de la traduction un peu folle mais pleine de promesses... des promesses qui n'ont pas été tenues car, naviguant du russe au français vers l'anglais, le traducteur s'est aperçu que la version de Pasternak, qui était déjà une simplification - une simplification lumineuse - devenait en français une simple réduction du texte de Shakespeare ; il s'est mis alors en tête de traduire Hamlet, puis Macbeth, non plus du russe mais directement de l'anglais, en respectant, comme Pasternak l'avait fait en russe (et comme tout traducteur russe l'aurait fait) la forme, alternant décasyllabe blanc, prose et vers rimés.
Quatrième de couverture :
À lire un résumé quelconque de cette comédie-féerie, on perd pied dès la deuxième ligne. Deux éléments importants : une intrigue amoureuse, censée se passer à Athènes (Shakespeare s'inspire de sources antiques), et le royaume des fées, gouverné par Obéron et son épouse Titania, flanqués du lutin Puck, symbole des caprices de l'amour. Obéron, roi des elfes, ordonne à Puck de verser un philtre d'amour dans les yeux de Démétrius, jeune homme grec brouillé avec Hélène, et dans les yeux de sa femme, Titania, pour qu'elle tombe amoureuse d'un homme à tête d'âne (le tisserand Bottom), venu répéter la pièce que l'on doit jouer aux noces de Thésée et d'Hippolyta, reine des amazones. Après la réconciliation générale procurée par Obéron, Bottom et ses compagnons jouent Pyrame et Thisbé, théâtre dans le théâtre.Cette féerie entrelace donc dans une fugue plaisirs et intrigues, qu'elle noue et dénoue, comme elle rassemble la tradition grecque et les légendes de la forêt. Obéron et Titania rappellent Zeus et Héra, alor que Puck vient du fantastique scandinave. L'ensemble constitue un monde de rêve, où les personnages deviennent semblables aux elfes, où l'univers de la chevalerie se mêle aux allégories de la Renaissance.
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