Quatrième de couverture :
«Pour beaucoup de gens, À la recherche du temps perdu est le livre le plus lourd et le plus intimidant qui soit. Un mythe nous fait croire qu'il s'agit là d'un véritable monument littéraire, long et fastidieux, apte à décourager le plus fervent des lecteurs. C'est une calomnie. Proust nous tend deux accès, deux initiations, simples mais peu pratiqués. Le premier, c'est d'entendre, c'est de ressentir physiquement, dès les premières phrases, la prose proustienne dans toute sa variété, sa finesse psychologique et son comique irrésistible. Le second, c'est de lire soi-même les phrases à haute voix, afin de saisir tous les effets dans leur immédiateté et de faire vibrer le courant humain qui anime ces pages. [...]La voix d'Éric Chartier va animer pour nous la multiplicité des voix de ce roman vraiment fleuve : la Tante Léonie qui règne sur Combray, le jeune et sensible Marcel et le narrateur, mûr et ironique. Cette interprétation fait sortir À la recherche du temps perdu d'un silence qui le dessert, et lui rend la dimension essentielle de la voix vive.»Roger Shattuck.
Biographie de l'auteur :
Marcel Proust est né en 1871 et mort en 1922. Enfant à la santé fragile, il grandit dans l’affection d’une mère inquiète. Habitué des milieux mondains, il y récolte la matière de son oeuvre future. Ses débuts littéraires rencontrent un accueil mitigé. En 1907, après la mort de ses parents, il se consacre exclusivement à ce qui deviendra son chef-d’oeuvre, A la recherche du temps perdu. Le premier volume, Du côté de chez Swann, peine à trouver un éditeur : il paraît à compte d’auteur en 1913. C’est le suivant, A l’ombre des jeunes filles en fleurs, en 1919, qui lui apportera la consécration avec le prix Goncourt.
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