Quatrième de couverture :
«Le Double, c'est moi.» Goliadkine n'en doute pas, Dostoïevski non plus. À cette étrange histoire d'un homme qui rencontre son ombre jumelle, l'auteur répond par un poème pétersbourgeois. Nulle folie ne semble, en apparence, traverser l'esprit de Dostoïevski. Ce n'est pas un jeu de miroirs, bien au contraire : «Je n'ai jamais rien lancé dans la littérature de plus sérieux que cette idée...» Pour preuve la fiction ne joue qu'avec son double, la réalité. Bien sûr, Goliadkine et Dostoïevski ne font qu'un. Pour toujours. Le Double devient alors la clef, le passage obligatoire à l'œuvre de Dostoïevski. Livre de la déraison ouvrant pourtant toutes les portes de l'univers dostoïevskien.Un double s'imagine souvent plus qu'il ne se voit. Il reste au-delà des murs, masqué par un solide principe de réalité. Le trait de Jean-Claude Götting met au défi cette ombre maléfique en donnant un corps, un visage à ce double. Le Double, par l'entremise du dessin, a trouvé un autre double. Le jeu n'en devient que plus excitant.
Présentation de l'éditeur :
Dans ce roman, le narrateur dépeint un fonctionnaire pétersbourgeois (Goliadkine) dont la vie est bouleversée par l’apparition soudaine d’un double de lui-même. Celui-ci tente de détruire la réputation de Goliadkine et clame sa position à la fois dans sa vie publique dans la bureaucratie russe et également dans l’environnement social de Goliadkine. La stupéfaction de Goliadkine résulte du fait que personne dans son entourage n’est particulièrement choqué par le fait qu’un double en tout point identique à lui arrive dans sa vie. L’entourage n’y voit qu’un homme avec qui il aurait « une certaine ressemblance »…
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