Présentation de l'éditeur :
En 1827, les Grecs insurgés résistent farouchement à l’armée turque. Les philhellènes (volontaires européens de diverses nationalités) les soutiennent dans cette lutte inégale. Parmi eux, Henry d’Albaret, Français, lieutenant de vaisseau. Le Grec Nicolas Starkos, lui, collabore sans vergogne avec l’occupant turc et transporte sur ses navires des Grecs capturés pour les vendre comme esclaves. Une seule personne ose lui résister : sa mère Andronika, qui lui interdit de rentrer dans sa maison. Sur l’île grecque de Corfou, Henry d’Albaret, le héros français, entre en relations d’affaires avec l’énigmatique banquier Elizundo. L’officier s’éprend de la fille du banquier, Hadjine, et obtient sa main. Mais survient alors Nicolas Starkos, le pirate et l’esclavagiste susnommé. Le banquier Elizundo doit sa fortune au commerce exercé avec ce triste individu. Le pirate menace de dévoiler l’origine de la fortune d’Elizundo s’il n’obtient pas la main d’Hadjine - et donc son héritage. Le banquier cède, mais meurt quelques jours plus tard. Hadjine apprend tout en feuilletant les livres de comptes de son père, refuse la main de Starkos et s’enfuit, sans prévenir son soupirant, Henry d’Albaret, se sentant indigne de l'épouser. Celui-ci se voit confier le commandement de la Syphanta, navire de guerre affrété sur fonds privés, et entreprend une campagne contre les pirates qui désolent l’archipel grec. Le plus féroce d’entre eux, le légendaire Sacratif, se dérobe constamment. L’officier ne parvient pas à le forcer au combat. Entre temps, Hadjine a racheté la faute de son père, en employant tout son héritage au rachat des prisonniers grecs réduits en servitude. Mais, elle-même capturée par des pirates, elle est vendue sur un marché aux esclaves. Par un extraordinaire hasard, ses deux prétendants, le forban et l’officier français, l’y aperçoivent en même temps et se livrent à une surenchère pour l’obtenir. Henry d’Albaret l’emporte et s’embarque avec elle sur le navire de guerre pour revenir à bon port. Hadjine lui raconte tout, lui révèle qu'elle est à l'origine de sa nomination comme capitaine du navire et se déclare désormais digne de lui. Starkos, qui n’est autre que le légendaire Sacratif, bat alors le rappel de ses troupes et attaque le navire avec une flottille de vaisseaux pirates. Le combat tourne en défaveur des marins philhellènes, qui sont faits prisonniers. Furieux qu'Hadjine ait dilapidé sa fortune, Starkos veut la prendre comme esclave et faire sauter la Syphanta avec Henri d'Albaret et les autres à l'intérieur mais se rend compte au dernier moment que sa mère se trouve parmi les captifs libérés. Il ordonne de la sauver et les prisonniers en profitent pour se révolter. Dans le chaos qui s'ensuit, Starkos-Sacratif et Andronika trouvent la mort et les pirates sont défaits. Henry et Hadjine peuvent enfin se marier et s’installer en Grèce.
Biographie de l'auteur :
Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars 1905 à Amiens en France, est un écrivain français dont une grande partie des œuvres est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation). En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises. Lié à l'éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires qui compteront 62 romans et 18 nouvelles et paraîtront pour une partie d'entre eux dans le Magasin d'éducation et de récréation destiné à la jeunesse. Richement documentés, les romans de Jules Verne se situent aussi bien dans le présent technologique de la deuxième moitié du XIXe siècle (Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L'Étoile du sud (1884), etc.) que dans un monde imaginaire (De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886), etc.) En décembre 2014, Les Éditions des Saints Pères[1] décident de publier, pour la première fois et en tirage limité, la reproduction du manuscrit original de Vingt mille lieues sous les mers. A cette occasion, on découvre que le manuscrit s'intitulait à l'origine Vingt mille lieues sous les océans. L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier et, selon l’Index Translationum, avec un total de 4 702 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie. Il est ainsi en 2011 l'auteur de langue française le plus traduit dans le monde. L'année 2005 a été déclarée « année Jules Verne », à l'occasion du centenaire de la mort de l'auteur.
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