Extrait : « Tu me demandes, charmante Lesbia, d’adoucir un peu tes ennuis en te racontant quelques uns de mes caprices. Comme j’ai toujours été ton esclave, je me hâte d’obéir. Il faut te dire, chère petite, que pour les servir j’ai à ma disposition plusieurs dames complaisantes que je paie en conséquence. Mardi dernier, j’étais étendu paresseusement sur un sofa, absorbé dans la lecture du charmant ouvrage de Diderot La Religieuse, quand la sonnette se fit entendre. Je me relevai vivement et allai ouvrir. Devant la porte était arrêtée une voiture bien connue de moi et dont le sémillant cocher était Madame R… elle-même. Un imperceptible mouvement des sourcils et un geste de son fouet vers l’intérieur de sa voiture m’apprirent ce que je voulais savoir. Alors, m’étant assuré que nous n’étions pas observés, je murmurai tout bas : « dix heures » et j’ouvris la portière. « Venez mes chéries !… » Et deux délicieuses créatures, coquettement habillées, avec les plus jolis petits chapeaux du monde et d’amples robes descendant à peine jusqu’aux jarretières s’élancèrent à cet appel dans mes bras. Un instant après, nous étions tous trois dans le jardin. La plus âgée de ces deux amours de jeunes filles était une blonde aux cheveux d’or ; des yeux doux du plus joli bleu, un petit nez légèrement retroussé, des lèvres d’un rose vif et des dents perlées complétaient le plus délicieux visage. Quand je t’aurai dit que leurs formes étaient parfaites leurs manières cultivées et élégantes, tu conviendras avec moi que Madame R… avait fait un excellent choix. » Texte intégral.
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Extrait : « Tu me demandes, charmante Lesbia, d’adoucir un peu tes ennuis en te racontant quelques uns de mes caprices. Comme j’ai toujours été ton esclave, je me hâte d’obéir. Il faut te dire, chère petite, que pour les servir j’ai à ma disposition plusieurs dames complaisantes que je paie en conséquence. Mardi dernier, j’étais étendu paresseusement sur un sofa, absorbé dans la lecture du charmant ouvrage de Diderot La Religieuse, quand la sonnette se fit entendre. Je me relevai vivement et allai ouvrir. Devant la porte était arrêtée une voiture bien connue de moi et dont le sémillant cocher était Madame R... elle-même. Un imperceptible mouvement des sourcils et un geste de son fouet vers l’intérieur de sa voiture m’apprirent ce que je voulais savoir. Alors, m’étant assuré que nous n’étions pas observés, je murmurai tout bas : « dix heures » et j’ouvris la portière. « Venez mes chéries !... » Et deux délicieuses créatures, coquettement habillées, avec les plus jolis petits chapeaux du monde et d’amples robes descendant à peine jusqu’aux jarretières s’élancèrent à cet appel dans mes bras. Un instant après, nous étions tous trois dans le jardin. La plus âgée de ces deux amours de jeunes filles était une blonde aux cheveux d’or ; des yeux doux du plus joli bleu, un petit nez légèrement retroussé, des lèvres d’un rose vif et des dents perlées complétaient le plus délicieux visage. Quand je t’aurai dit que leurs formes étaient parfaites leurs manières cultivées et élégantes, tu conviendras avec moi que Madame R... avait fait un excellent choix. » Texte intégral.
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Paperback. Etat : new. Paperback. Extrait: Tu me demandes, charmante Lesbia, d'adoucir un peu tes ennuis en te racontant quelques uns de mes caprices. Comme j'ai toujours ete ton esclave, je me hate d'obeir. Il faut te dire, chere petite, que pour les servir j'ai a ma disposition plusieurs dames complaisantes que je paie en consequence. Mardi dernier, j'etais etendu paresseusement sur un sofa, absorbe dans la lecture du charmant ouvrage de Diderot La Religieuse, quand la sonnette se fit entendre. Je me relevai vivement et allai ouvrir. Devant la porte etait arretee une voiture bien connue de moi et dont le semillant cocher etait Madame R. elle-meme. Un imperceptible mouvement des sourcils et un geste de son fouet vers l'interieur de sa voiture m'apprirent ce que je voulais savoir. Alors, m'etant assure que nous n'etions pas observes, je murmurai tout bas: dix heures et j'ouvris la portiere. Venez mes cheries ! Et deux delicieuses creatures, coquettement habillees, avec les plus jolis petits chapeaux du monde et d'amples robes descendant a peine jusqu'aux jarretieres s'elancerent a cet appel dans mes bras. Un instant apres, nous etions tous trois dans le jardin. La plus agee de ces deux amours de jeunes filles etait une blonde aux cheveux d'or; des yeux doux du plus joli bleu, un petit nez legerement retrousse, des levres d'un rose vif et des dents perlees completaient le plus delicieux visage. Quand je t'aurai dit que leurs formes etaient parfaites leurs manieres cultivees et elegantes, tu conviendras avec moi que Madame R. avait fait un excellent choix. Texte integral. This item is printed on demand. Shipping may be from our UK warehouse or from our Australian or US warehouses, depending on stock availability. N° de réf. du vendeur 9781508833352
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