Quatrième de couverture :
Rome, la Ville sainte avec ses innombrables églises ténébreuses et étincelantes comme des grottes illuminées, la Ville solaire avec la vie grouillante de son peuple, l'enchantement de ses jardins, de ses fresques, de ses ruines, tout cela revit dans Madame Gervaisais, le dernier roman écrit par les frères Goncourt avant la mort du plus jeune, Jules, en 1870. Admirable témoignage sur la capitale du Baroque, ce roman est aussi un portrait de femme, dans la lignée des héroïnes douloureuses de la peinture, du roman et du théâtre fin-de-siècle. En organisant la rencontre entre la féminité ecclésiastique de Rome et la féminité parisienne de Mme Gervaisais, les Goncourt ont découvert la formule que Barrès rendra célèbre : Du sang, de la volupté et de la mort.
Présentation de l'éditeur :
Elevée par un père familier avec les philosophes du XVIIIe siècle, Mme Gervaisais est une femme instruite, d’un esprit bien équilibré. Elle se convertit au catholicisme après un séjour à Rome avec son jeune fils. Après la guérison quasi miraculeuse de l’enfant, elle tombe dans une sorte de dévotion mystique et se livre au Père Zibilla, qui la torture, l’humilie, la détache de toute affection humaine...
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