Quatrième de couverture :
Un grand amour, cruel et sans tendresse, un amour qui ne pardonne pas, c'est le Lys rouge, histoire d'un couple que déchire la jalousie. C'est aussi, dans l'oeuvre d'Anatole France, un livre d'un ton tout particulier où l'auteur se révèle un homme douloureux, tourmenté et, par là, diffèrent du personnage érudit et sceptique auquel le public était accoutumé. Pour Thérèse Martin-Bellème comme pour Jacques Dechartre " l'amour est la plus antisociale, la plus sauvage des passions ". Passion que France a située d'abord à Florence - le lys florentin - puis à Paris, dans un cadre mondain, à présent évocateur d'un milieu et d'une époque, comme celui de Proust sous un autre éclairage. Si le Lys rouge (1894) a gardé sa forme inapaisée, il le doit sans doute à ce qu'il est le reflet d'un amour vécu, celui qui a lié de nombreuses années Anatole France à son amie, Mme de Caillavet.
Présentation de l'éditeur :
L’auteur aborde dans ce roman les relations amoureuses avec une acuité qui est poussée jusqu’à la cruauté, sans jamais perdre en justesse, bien au contraire. C’est finalement une sorte de poésie de la douleur qui se tisse au fil des pages et qui prend toujours le lecteur à rebours, sans pour autant l’abandonner : un charme mystérieux se dégage de cette oeuvre, comme un parfum entêtant, une musique acharnée, un tour de force que l’on refuse et qui nous fascine malgré tout.
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