Présentation de l'éditeur :
“... Cependant, il n’est dans le complément de sa force qu’à dix-sept ou dix-huit ans. Dans les hommes, la nature met plus de temps à acquérir sa perfection. Lorsqu’on détourne ses opérations par des épanchements prématurés et multipliés d’une matière qui aurait dû servir à cet accroissement, on s’en ressent toute la vie et les accidents qui en résultent sont des plus fâcheux. Les femmes, par exemple, ou meurent de bonne heure, ou restent petites, faibles et languissantes, ou tombent dans un marasme, un amaigrissement qui dégénère en maux de poitrine dont elles sont bientôt les victimes, ou elles privent leur sang d’un véhicule propre à produire leurs règles dans l’âge ordinaire, et d’une manière avantageuse, ou elles sont enfin sujettes à des vapeurs, à des crispations de nerfs, à des vertiges, ou à des fureurs utérines, à l’affaiblissement de la vue et au dépérissement; elles terminent leurs jours dans un état quelquefois fort triste. Les jeunes gens essuient des accidents à peu près semblables; ils traînent des jours malheureux, s’ils ne meurent pas prématurément...”
Quatrième de couverture :
" Faire pour les autres ce que nous voudrions qu'on fit pour nous et ne point faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fit. " Belle morale, en vérité, dont la portée est considérable. Eduquée par son beau-père aux plaisirs des sens autant qu'à ceux de l'esprit., la jeune Laure en saisit aisément toute la profondeur... Peut-il y avoir du mal à se faire du bien ? Offrir du plaisir serait-il condamnable ? Toutes les fantaisies qui se peuvent concevoir n'ont-elles pas " naturellement " leur place dans l'Etat de Nature ? Le rideau levé est un véritable hymne à la liberté et au plaisir... Un grand classique de la littérature libertine...
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