Quatrième de couverture :
Tartarin est né des souvenirs provençaux de Daudet et d'un voyage qu'il fit en Algérie pour soigner ( !) une affection syphilitique contractée auprès d'une dame d'honneur ( !) de l'impératrice Eugénie. Tartarin est un chasseur dans l'âme, une terrible Nemrod. Fatigué de tirer sur des casquettes à Tarascon (il n'y a plus de gibier), il décide d'aller chercher de l'autre côté de la Méditerranée des adversaires à sa mesure : des lions. Les lions de l'Atlas. Hélas, il ne fera mouche que sur un âne, quelques lapins et un vieux lion aveugle et apprivoisé. «En France, disait Daudet, tout le monde est un peu de Tarascon», et Tartarin est un des piliers de notre folklore, au même titre que Panurge, Joseph Prudhomme et Astérix. Mais cette petite épopée burlesque décrit aussi avec une rare lucidité les problèmes de l'Algérie au moment où s'y installe le système colonial.
Quatrième de couverture :
Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pour qui n'a jamais quitté sa maison ! L'intrépide chasseur s'embarque enfin : parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert ? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais "une vérité d'outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps". Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.