Quatrième de couverture :
Fables de vampires, histoires de doubles et de sortilèges, ce recueil évoque par bien des traits une taverne allemande d'Hoffmann, avec ses monstres inquiétants et ses fantômes grinçants. On y retrouve, en effet, les thèmes chers à la première génération romantique, et notamment sa fascination pour le fantastique venu d'Ecosse ou de Rhénanie. A ceci près, cependant, que Théophile Gautier imprime sa marque propre à cet univers trouble de la rêverie humaine : chaque récit reçoit un supplément d'angoisse et de surnaturel qui renforce sa dimension fantastique et l'agrémente d'un surcroît de mystère. L'un des proches de Théophile Gautier avait affirmé que " c'était peu de dire qu'il était superstitieux, il était la superstition même... " Ces Contes et récits fantastiques en sont la parfaite illustration. Derrière le bon vivant se cache en fait un homme taraudé par les sombres figures de l'irrationnel. A sa manière, peut-être, un devancier du Breton de Nadja, lequel dénonce la vanité de " la conventionnelle opposition de la folie et de la raison qui se refuse à faire la part de l'irrationnel ".
Présentation de l'éditeur :
"La vraie peur, c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois", écrit Maupassant. Apparitions terrifiantes, présences invisibles, morts étranges... Dans ce recueil de contes fantastiques, l'auteur malmène les sens et la raison de ses personnages comme de ses lecteurs, ne leur laissant qu'une certitude : celle de la peur immense qui s'empare d'eux. On retrouvera dans ce recueil des Contes fantastiques toutes références majeures du « récit d'angoisse » français. Le Horla , La Peur, La Main, L'Auberge , La Légende du Mont Saint-Michel La Chevelure, Lettres d'un jour, La Nuit.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.