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Herrndorf, Wolfgang Goodbye Berlin ISBN 13 : 9782012031968

Goodbye Berlin - Couverture souple

 
9782012031968: Goodbye Berlin
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C'est parce que Maik et Tschick sont les seuls à ne pas être invités à l'anniversaire de Tatiana, qu'ils décident de partir en voiture vers la Valachie, plein sud. Le soleil donnera la direction. S'il pleut ? Ils verront bien. Tschick, l'immigré russe, au volant, Maik, le fils de bonne famille, à ses côtés. Ils ont quatorze ans. C'est parti pour un road trip ! Les deux garçons vont plonger dans des situations cocasses, croiser des personnages extravagants, se perdre dans des paysages irréels. Leur bonne humeur indéfectible transforme le voyage en une odyssée joyeuse et burlesque.

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Extrait :
La première chose, c'est l'odeur de sang et de café. La machine à café est sur la table ; le sang, c'est dans mes pompes. Pour être honnête, c'est pas que du sang. Au moment où le plus vieux a dit «quatorze ans», je me suis pissé dessus. Ça faisait un moment que j'étais affalé sur mon tabouret sans broncher. J'avais la tête qui tournait. J'ai essayé de prendre l'air que Tschick prendrait probablement si quelqu'un lui lançait : «quatorze ans». Et là, je me suis pissé dessus de frousse. Maik Klingenberg, le héros. Et ça, alors que je sais même pas pourquoi je m'excite juste maintenant. C'était clair depuis le départ, que ça allait finir comme ça. Tschick s'est sûrement pas pissé dessus, lui.
Mais il est où, Tschick, d'ailleurs ? Je l'ai vu pour la dernière fois sur l'autoroute sauter à cloche-pied vers les buissons. Mais je suppose qu'ils l'ont attrapé aussi. Sur une jambe, on va pas loin. Le truc, c'est que je peux pas demander aux flics. Ben non : si jamais ils l'ont pas vu, c'est logiquement mieux de pas poser de questions. Peut-être qu'ils l'ont pas vu. Et c'est pas de moi qu'ils vont apprendre quoi que ce soit, alors là. Ils peuvent me torturer s'ils veulent. Remarque, je crois pas que la police allemande ait le droit de torturer qui que ce soit. C'est qu'à la télé qu'ils ont le droit. Ou en Turquie.
Mais bon, être assis dans une station de la police d'autoroute, à macérer dans le pipi et à pisser le sang tout en répondant à des questions sur les parents, c'est pas non plus le pied intersidéral. Peut-être même que la torture, ce serait assez sympa, au moins j'aurais une bonne raison de m'exciter.
Le mieux, c'est qu'on ferme notre gueule, a dit Tschick. Pour ça, je suis à fond d'accord. Surtout maintenant que tout est égal. Et que moi, tout m'est égal. Enfin, presque tout. Tatiana Cosic, par exemple, elle m'est pas égal, même si ça fait longtemps que j'ai plus pensé à elle. Ceci dit, là, maintenant tout de suite, comme je suis assis sur ce tabouret, que l'autoroute ronfle derrière moi et que ça fait cinq minutes que le plus vieux des deux flics trifouille à la machine à café, y met de l'eau, la renverse, appuie cent cinquante fois sur le bouton et examine la machine sous toutes ses coutures, alors que n'importe quelle andouille verrait que c'est juste la prise de la rallonge qu'est pas branchée - eh bien là, je pense à Tatiana. Car concrètement : je serais pas là si Tatiana Cosic n'existait pas. En même temps, elle a rien à voir avec toute cette histoire. C'est pas clair, ce que je raconte ? Je sais, désolé. Je ressaierai plus tard. Tatiana n'apparaît pas de toute l'histoire. La plus belle fille du monde n'apparaît pas. Pendant tout le voyage, j'ai toujours imaginé qu'elle pouvait nous voir. Quand on a sorti la tête du champ de blé. Quand on était sur la décharge, comme des cons, un bouquet de tuyaux à la main... J'ai toujours imaginé Tatiana derrière nous, voyant ce qu'on voit, contente comme nous. Mais là, maintenant, je suis surtout content de n'avoir qu'imaginé qu'elle nous voyait.
Revue de presse :
Un road movie burlesque et émouvant de deux adolescents de quatorze ans au volant d'une voiture, à travers l'Allemagne...
Ce roman déjanté bouleverse les codes de la littérature jeunesse : des courses-poursuites, des losers, ni quête ni happy end, mais une formidable liberté de ton et de regard. Ces deux jeunes errent sans autre prétexte que celui de vivre une aventure, avec, au bout de l'autoroute, une amitié tissée à jamais. Une odyssée ubuesque et rafraîchissante consacrée meilleur roman de littérature jeunesse outre-Rhin, en 2011. (Nathalie Riché - Lire, mai 2012)

Deux jeunes Berlinois ostracisés par leurs camarades empruntent une vieille Lada et partent à l'aventure. Un épatant conte contemporain pour adolescents...
Les critiques allemands ont beaucoup insisté sur le style de l'auteur, Wolfgang Herrndorf, né en 1965. Le livre est remarquablement traduit, et le public français devrait également être sensible à la description d'une certaine jeunesse allemande. (Frédéric Lemaître - Le Monde du 14 juin 2012)

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  • ÉditeurLivre de Poche Jeunesse
  • Date d'édition2015
  • ISBN 10 201203196X
  • ISBN 13 9782012031968
  • ReliurePoche
  • Nombre de pages352
  • Evaluation vendeur

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