Quatrième de couverture :
"Serai-je le héros de ma propre histoire, ou ce rôle sera-t-il tenu par un autre ? Ces pages l’apprendront au lecteur. Pour commencer par le commencement, je note que je naquis un vendredi à minuit – du moins me l’a-t-on dit, et je n’ai aucune raison d’en douter…" Voilà un début engageant. La suite l’est moins : né six mois après la mort de son père, David Copperfield se retrouve vite nanti d’un terrifiant beau-père, dont la soeur, la glaciale et "métallique" Miss Murdstone, suffirait à elle seule à caractériser l’Angleterre rigide et puritaine du début du XIXe siècle… Car, si David Copperfield est bien l’histoire d’une enfance malheureuse, c’est avant tout une irrésistible galerie de portraits qui laisse le lecteur partagé entre l’effroi et le fou rire : il y a les méchants, bien sûr, comme l’hypocrite et gluant Uriah Heep, mais aussi les excentriques, ces doux dingues que Dickens excelle à dépeindre : M. Dick, qui rédige ses pensées sur un cerf-volant ou l’impayable tante Betsey et sa phobie des ânes… David Copperfield est sans doute le roman le plus autobiographique de Dickens. C’est aussi, de son propre aveu, son préféré : "Comme beaucoup de pères aimants, j’ai, au fond de mon coeur, un enfant favori. Et il s’appelle DAVID COPPERFIELD."
Revue de presse :
Le jeune David, après une petite enfance heureuse, voit son paradis s'écrouler lorsque sa mère se remarie. Brimé, envoyé en pension, employé dans un entrepôt londonien, confronté à des épreuves peu faites pour un enfant, mais aidé par quantité de personnages bienveillants, il apprend peu à peu à devenir «le héros de sa propre vie»...
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