Présentation de l'éditeur :
1914. L'Afrique Orientale. Au pied du Kilimandjaro, à la frontière des territoires anglo-allemands, vient de retentir l'écho lointain d'un attentat à Sarajevo. Colons, fermiers et militaires des deux bords se jettent avec d'autant plus d'ardeur dans la guerre qu'ils sont persuadés, comme l'explique un officier anglais, qu' " elle ne durera pas plus de deux mois. II fait trop chaud ici pour se battre plus longtemps. On fondra tous comme neige au soleil! " Quatre ans plus tard, trois semaines après l'armistice en Europe, l'armée allemande d'Afrique n'a toujours pas capitulé car... personne ne lui a ordonné de le faire. Cette guerre cocasse, ubuesque et meurtrière, contrepoint ignoré des grandes batailles d'Europe, sert de toile de fond à un roman qui, dès sa parution voici vingt ans, a placé son auteur au premier rang des écrivains de sa génération. Six personnages : Temple Smith, le bedonnant mais dynamique fermier américain, amoureux de ses machines; Eric von Bishop, son mélancolique et bizarre voisin allemand dont l'épouse, Liesl, amatrice de rahat-loukoums, est une plantureuse incarnation de l'ennui; Félix, l'étudiant dilettante d'Oxford, qui se voudrait esthète et cynique plutôt que vierge et boutonneux ; son frère, le beau Gabriel, un officier de carrière en pleine et difficile lune de miel avec la jeune et candide Charis. Six héros, pas toujours très héroïques, dont l'histoire, racontée avec une verve graphique et une ironie tendre, ne cesse d'osciller entre la folie et la raison, l'hilarité et l'horreur.
Quatrième de couverture :
La Grande Guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu'on habite au bord de la Tamise ou au pied du Kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l'Afrique orientale. A l'arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu'il faudra combattre trois mois de plus faute d'avoir eu vent de l'armistice. La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les héros « déplacés » de ces colonies lointaines, donnent au second roman de William Boyd une tonalité tout à fait dans la tradition des humoristes anglais, où constamment le comique de situation sape les velléités héroïques, où l'horreur le dispute à la plus décapante cocasserie.
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