Quatrième de couverture :
Chez le vieux baron des Ravots qui ne pouvait plus chasser, une coutume existait, qu'on appelait le " conte de la bécasse". Lorsque chaque convive avait dégusté son oiseau, le cérémonial voulait qu'après avoir graissé toutes les têtes, le maître de maison tirât au sort celui qui seul aurait le privilège de s'en régaler. "L'élu du hasard croquait le crâne suiffé en le tenant par le nez et en poussant des exclamations de plaisir. Et chaque fois les dîneurs, levant leurs verres, buvaient à sa santé. Puis, quand il avait achevé le dernier, il devait sur l'ordre du baron, conter une histoire pour indemniser les déshérités." Ce sont ces récits normands que Maupassant réunit ici. Histoires savoureuses sans doute à l'image du dîner, facétieuses aussi, mais pourtant cruelles : la drôlerie s'assombrit de noirceur, le tragique se lie à la farce, et le pessimisme à la bouffonnerie.
Quatrième de couverture :
Le Maupassant des grands jours, des histoires assez lestes qui, dans la veine de Boule de suif, évoquent des paysans trousseurs de filles, de plantureuses noces normandes, des quincailliers de province que le démon de midi pousse à d'infructueuses tentatives de viol dans des compartiments de chemins de fer. Mais aussi «La Peur», «La Folle», le Maupassant qui en quelques pages touche le fond du cœur humain dans ce qu'il a de plus pitoyable ou cruel. Il n'est guère de portraits de la haine comparables à celui qui, dans «Saint-Antoine», oppose un soldat allemand et un fermier du pays de Caux, et «La Rempailleuse» est peut-être la plus belle histoire d'amour que Maupassant ait jamais écrite.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.