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Présentation de l'éditeur :
Jean-Claude Carrière se met dans la peau d'un conteur et rassemble des histoires de toutes origines. Elles ont traversé les époques et les pays pour nous divertir, nous intriguer, nous faire voyager et nous pousser à réfléchir. Simples en apparence, ces contes font travailler l'imagination et invitent au questionnement. Les sages et les fous, les riches et les humbles s'y croisent mais, dans le monde des contes, les plus sages, les plus riches ne sont pas forcément ceux que l'on croit...
Le dossier
° L'auteur
° L'oeuvre
° Pourquoi lire l'oeuvre ?
° Clefs de lecture
° Genre, action, personnages
° Thèmes et textes
° Bibliographie et filmographie
L'enfance
Jean-Claude Carrière naît le 19 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb, un petit village de l'Hérault où ses parents sont viticulteurs. La vie, dans son enfance, est simple et loin de la modernité, suivant des traditions ancestrales aujourd'hui en grande partie disparues. Il décrira cette période de sa vie dans Le Vin bourru. Il apprend à travailler la terre, à s'occuper des animaux - il dit avec humour être un des rares écrivains français encore capables de labourer la terre avec un cheval.
Les livres et la lecture
Dans la maison familiale, les livres sont précieux mais presque inexistants. Jean-Claude Carrière découvre, enfant, les romans d'aventures de Jules Verne, de James Oliver Curwood, de Fenimore Cooper ou de Jack London et se passionne pour la lecture. Il se compose une première bibliothèque qui s'étoffe rapidement. Il deviendra non seulement un grand lecteur mais également un bibliophile, un collectionneur de livres rares.
Les études
Grâce à ses bons résultats scolaires, il obtient une bourse pour continuer ses études. Pendant la guerre, il est pensionnaire d'un collège religieux. Puis ses parents quittent les vignes, rejoignent la région parisienne et deviennent gérants d'un café. Jean-Claude Carrière entre dans la prestigieuse École normale supérieure de Saint-Cloud, où il étudie l'histoire et les lettres.
L'écriture
Il se destine alors à l'enseignement mais sa carrière naissante prend un autre tournant. Il tombe malade l'année de l'agrégation et écrit un roman, Lézard (1957). Il s'y inspire de l'ambiance du café tenu par ses parents pendant son adolescence. Il est ensuite choisi, à l'issue d'un concours, pour rédiger la version romanesque de deux films du réalisateur Jacques Tati, Les Vacances de M. Hulot et Mon oncle. Il écrira par la suite de nombreux autres textes, de genres très différents.
Extrait :
Le dossier
° L'auteur
° L'oeuvre
° Pourquoi lire l'oeuvre ?
° Clefs de lecture
° Genre, action, personnages
° Thèmes et textes
° Bibliographie et filmographie
L'enfance
Jean-Claude Carrière naît le 19 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb, un petit village de l'Hérault où ses parents sont viticulteurs. La vie, dans son enfance, est simple et loin de la modernité, suivant des traditions ancestrales aujourd'hui en grande partie disparues. Il décrira cette période de sa vie dans Le Vin bourru. Il apprend à travailler la terre, à s'occuper des animaux - il dit avec humour être un des rares écrivains français encore capables de labourer la terre avec un cheval.
Les livres et la lecture
Dans la maison familiale, les livres sont précieux mais presque inexistants. Jean-Claude Carrière découvre, enfant, les romans d'aventures de Jules Verne, de James Oliver Curwood, de Fenimore Cooper ou de Jack London et se passionne pour la lecture. Il se compose une première bibliothèque qui s'étoffe rapidement. Il deviendra non seulement un grand lecteur mais également un bibliophile, un collectionneur de livres rares.
Les études
Grâce à ses bons résultats scolaires, il obtient une bourse pour continuer ses études. Pendant la guerre, il est pensionnaire d'un collège religieux. Puis ses parents quittent les vignes, rejoignent la région parisienne et deviennent gérants d'un café. Jean-Claude Carrière entre dans la prestigieuse École normale supérieure de Saint-Cloud, où il étudie l'histoire et les lettres.
L'écriture
Il se destine alors à l'enseignement mais sa carrière naissante prend un autre tournant. Il tombe malade l'année de l'agrégation et écrit un roman, Lézard (1957). Il s'y inspire de l'ambiance du café tenu par ses parents pendant son adolescence. Il est ensuite choisi, à l'issue d'un concours, pour rédiger la version romanesque de deux films du réalisateur Jacques Tati, Les Vacances de M. Hulot et Mon oncle. Il écrira par la suite de nombreux autres textes, de genres très différents.
Le marchand de mots
On rencontrait au XXe siècle un homme qui allait de ville en ville et aussi de village en village, dans les États balkaniques, dont les frontières sont changeantes. Il voyageait également dans les pays de l'Asie centrale et jusque dans le nord de l'Inde. Personne ne sait s'il courait de la même manière les routes d'Afrique et des Amériques, mais c'est possible.
Cet homme était un marchand de mots, comme l'avait été son père. Il recueillait des mots ici et là, au cours de ses déplacements, il les payait quand il ne pouvait pas faire autrement et il les proposait à ceux qui en avaient besoin.
Il s'agissait d'abord, et surtout, de mots s'appliquant à des animaux ou à des objets inconnus. À des montagnards il apprenait la marée et la vague, par exemple, en leur expliquant ces phénomènes. À d'autres, qui se tenaient éloignés de la civilisation mécanique, il apportait le mot automobile ou le mot avion, ou encore le mot sous-marin. Dans ce cas, il utilisait une flaque d'eau, ou un bassin.
Dans les pays torrides, il parlait de la neige et des glaciers, mais là comme ailleurs, il avait de la peine à vendre des mots qui désignaient des choses inconnues. Aussi se contentait-il généralement de l'utilitaire, du tout-venant, des termes de bazar et d'industrie, sans grand enthousiasme, mais il fallait vivre.
On rencontrait au XXe siècle un homme qui allait de ville en ville et aussi de village en village, dans les États balkaniques, dont les frontières sont changeantes. Il voyageait également dans les pays de l'Asie centrale et jusque dans le nord de l'Inde. Personne ne sait s'il courait de la même manière les routes d'Afrique et des Amériques, mais c'est possible.
Cet homme était un marchand de mots, comme l'avait été son père. Il recueillait des mots ici et là, au cours de ses déplacements, il les payait quand il ne pouvait pas faire autrement et il les proposait à ceux qui en avaient besoin.
Il s'agissait d'abord, et surtout, de mots s'appliquant à des animaux ou à des objets inconnus. À des montagnards il apprenait la marée et la vague, par exemple, en leur expliquant ces phénomènes. À d'autres, qui se tenaient éloignés de la civilisation mécanique, il apportait le mot automobile ou le mot avion, ou encore le mot sous-marin. Dans ce cas, il utilisait une flaque d'eau, ou un bassin.
Dans les pays torrides, il parlait de la neige et des glaciers, mais là comme ailleurs, il avait de la peine à vendre des mots qui désignaient des choses inconnues. Aussi se contentait-il généralement de l'utilitaire, du tout-venant, des termes de bazar et d'industrie, sans grand enthousiasme, mais il fallait vivre.
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- ÉditeurLarousse
- Date d'édition2012
- ISBN 10 203586609X
- ISBN 13 9782035866097
- ReliureBroché
- Nombre de pages96
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20 contes philosophiques du monde entier [FRENCH LANGUAGE - Soft Cover ]
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LAROUSSE
(2012)
ISBN 10 : 203586609X
ISBN 13 : 9782035866097
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