Lady L. - Couverture souple

Gary, Romain

3,67

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Couverture souple

ISBN 10 : 2070182975 ISBN 13 : 9782070182978

Editeur : Editions Gallimard, 1963

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239 pages - Certaines pages non coup�es.

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Biographie de l'auteur :

Romain Gary, n� Roman Kacew � Vilnius en 1914, est �lev� par sa m�re qui place en lui de grandes esp�rances, comme il le racontera dans La promesse de l’aube. Pauvre, �cosaque un peu tartare m�tin� de juif�, il arrive en France � l’�ge de quatorze ans et s’installe avec sa m�re � Nice. Apr�s des �tudes de droit, il s’engage dans l’aviation et rejoint le g�n�ral de Gaulle en 1940. Son premier roman, �ducation europ�enne, para�t avec succ�s en 1945 et r�v�le un grand conteur au style rude et po�tique. La m�me ann�e, il entre au Quai d’Orsay. Gr�ce � son m�tier de diplomate, il s�journe � Sofia, New York, Los Angeles, La Paz. En 1948, il publie Le grand vestiaire, et re�oit le prix Goncourt en 1956 pour Les racines du ciel. Consul � Los Angeles, il quitte la diplomatie en 1960, �crit Les oiseaux vont mourir au P�rou (Gloire � nos illustres pionniers) et �pouse l’actrice Jean Seberg en 1963. Il fait para�tre un roman humoristique, Lady L., se lance dans de vastes sagas : La com�die am�ricaine et Fr�re Oc�an, r�dige des sc�narios et r�alise deux films. Peu � peu les romans de Gary laissent percer son angoisse du d�clin et de la vieillesse : Au-del� de cette limite votre ticket n’est plus valable, Clair de femme. Jean Seberg se donne la mort en 1979. En 1980, Romain Gary fait para�tre son dernier roman, Les cerfs-volants, avant de se suicider � Paris en d�cembre. Il laisse un document posthume o� il r�v�le qu’il se dissimulait sous le nom d’�mile Ajar, auteur d’ouvrages majeurs : Gros-C�lin, La vie devant soi, qui a re�u le prix Goncourt en 1975, Pseudo et L’angoisse du roi Salomon.

Pr�sentation de l'�diteur :

�J'ai toujours �t� fascin� par un certain c�t� terroriste de l'humour anglais, cette arme blanche froide qui rate rarement son but. On rencontre souvent dans l'aristocratie britannique une sorte de tol�rance universelle non d�pourvue d'arrogance et que seuls peuvent se permettre des gens que rien ne saurait menacer. Dans Lady L., je me suis efforc� d'explorer ce th�me et de faire en m�me temps le portrait d'une tr�s grande dame qui a bien voulu me faire quelques confidences. Je me suis permis �galement de me peindre moi-m�me sous les traits de son compagnon et souffre-douleur, le Po�te-Laur�at, Sir Percy Rodiner. Et comme les id�alistes m'ont toujours paru �tre, au fond, des aristocrates ayant une tr�s haute et noble conception de l'humanit�, cette autre tr�s grande dame, l'histoire d'Armand Denis et de son extraordinaire amour ne pouvait manquer de m'int�resser. J'ai essay� de la raconter en respectant dans toute la mesure du possible la v�rit� historique. � ceux qui seraient un peu choqu�s par la fa�on dont finit mon r�cit, je dirai d'abord que je n'ai rien invent� et ensuite que le terrorisme passionnel a toujours �t� jug� chez nous avec indulgence. Humanit�, humanit�, que de crimes on commet en ton nom !� Romain Gary.

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