Quatrième de couverture :
«Qui ne fait connaître que le ciel sait ce qu'il fait.» Jean Grosjean, comme dans Le Messie, nous raconte des épisodes des Évangiles à sa manière, celle d'un poète et d'un homme de foi. On reconnaît, dans ces brefs chapitres, l'histoire du paralytique, ou la victime du haut-mal, ou encore les pourceaux, ou le maître dormant dans la tempête, puis marchant sur les eaux. Mais c'est comme ces vieilles fresques sur lesquelles on a repassé des couleurs. Tout est neuf et frais, baigné de soleil et d'ombre, luisant de rosée ou écrasé de chaleur. Le vent et la poussière, le blé, les rochers, les chardons, un églantier, des saules font que tout est neuf, tout appartient à aujourd'hui. Le maître parle peu. Souvent il est dur, plus souvent encore énigmatique, pour ceux qui ne savent pas comprendre les paroles de l'évidence. Quand ils rencontrent un cheval, ses disciples voient dans son œil sombre «ce mélange de tendresse et d'effroi qu'ils ont dans le cœur». Le maître avait un camarade, qui meurt en son absence. Il le ressuscitera d'entre les morts. Mais le camarade remonte seul à la vie. Ce ne sera plus jamais comme avant.
Biographie de l'auteur :
Jean Grosjean (1912-2006), ordonné prêtre en 1939, renonce à son sacerdoce après la Seconde Guerre mondiale. Commentateur et traducteur de la Bible, du Coran et des tragédiens grecs, il publie aussi récits et poèmes (Terre du temps, Fils de l'homme, La Gloire). Il devient à partir de 1967 membre du comité de rédaction de La NRF, dont il est l'un des contributeurs réguliers à partir de 1955.
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