Quatrième de couverture :
Névrosée, à la fois tyran familial et victime, candidate au suicide et finalement assassinée, lady Harriet est une femme étonnante. Elle rêvait de voir son fils Jermyn faire sa carrière à Cambridge et lui ne rêvait que de poésie. Elle eût voulu que Matthew, son autre fils, exerçât la médecine à Londres ; il n'était attiré que par les recherches scientifiques. Ses ambitions étaient si intimement mêlées à ses conceptions religieuses que ces dernières l'emportaient sur son jugement : pour elle le bien suprême consistait à se dévouer aux autres en se sacrifiant soi-même. À travers cette figure de femme, Ivy Compton-Burnett dissèque, avec un humour carnassier, les menus drames et les tragédies insondables du huis clos familial, univers concentrationnaire où la haine et la volonté de puissance sont les principaux ressorts des intrigues. Elle façonne tout en dialogues la matière romanesque, ses romans ont tous la même structure, une ondoyante conversation ininterrompue - so english - tout en sous-entendus et en non-dits. Et la peinture de ce monde plein d'une exquise politesse n'a rien de mièvre. Il est fait de sauvagerie, de cruauté et d'égoïsme.
Présentation de l'éditeur :
Névrosée, tyran familial et victime, suicidaire et finalement assassinée, lady Harriet est une des plus étonnantes figures de femme peinte par Ivy Compton-Burnett. Cette fois encore, c'est à travers les dialogues que, sans en avoir l'air, la grande romancière anglaise nous dit tout sur ses personnages. Ils parlent, ils parlent et, à leur insu, ils se trahissent et nous comprenons la vérité.
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