Biographie de l'auteur :
Joseph Kessel naît en Argentine en 1898. Ses parents sont russes. Il passe une partie de son enfance en Russie, à Orensburg, au pied de l'Oural, fait ses études au lycée Louis-le-Grand, à Paris, puis à la Sorbonne, et suit des cours de comédie. Au cours de la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'aviation et a l'occasion d'observer, en témoin, certains épisodes de la révolution russe de 1917. Il voyage aux États-Unis, en Chine, en Inde, à Ceylan, en Indochine. Il publie alors ses premiers livres : «L'Équipage» (1923), «Les Rois aveugles» (1925), couronné en 1927 par le grand prix du roman de l'Académie française. Il participe à la guerre d'Espagne ; en 1940, il est correspondant de guerre. Il rejoint en 1941 les rangs de la France libre et écrit le Chant des partisans avec son neveu Maurice Druon. Grand voyageur, il arpente le monde et rapporte de nombreux documentaires et des livres inspirés de ses expériences. C'est ainsi qu'il publie, en 1967, «Les Cavaliers», à la suite d'une expédition en Afghanistan. Le Lion paraît en 1958. En 1963, Joseph Kessel entre à l'Académie française. Témoin parmi les hommes, comme l'indique un de ses titres, il a fait partie de l'Organisation mondiale de la santé. Joseph Kessel est mort en 1979.
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De Kaboul aux grandes steppes, le voyage à travers l'Afghanistan ancestral et majestueux est un véritable carnet de route enivrant et multicolore. Pourtant, au creux de ces étonnants paysages, se déroulent de sombres drames. Pour Ouroz, le splendide tchopendoz, le cavalier légendaire, ce sera l'apprentissage de la défaite, de la souffrance et de la haine. Fils du grand Toursène, c'est vers son père qu'Ouroz revient vaincu et honteux, mais plus fou, plus déterminé et plus orgueilleux encore. Mokkhi, le bon sais, fera quant à lui la rencontre de l'amour dans les bras de Zéré, mais avec elle, il connaîtra aussi l'avidité, la cupidité, le goût du meurtre, puis la déchéance et le mépris. Sur cette route interminable dont l'aridité assèche le coeur de ceux qui l'empruntent, ils affronteront le pire d'eux-mêmes et reviendront pervertis et perdus... pour quelle gloire ? Guardi Guedj, celui que l'on nomme "l'aïeul de tout le monde" détient une part de réponse : simplement parce que les hommes furent jetés sur la Terre pour accomplir leur destin. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
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