Présentation de l'éditeur :
«Un homme seul, dans une baraque, qui mange le gras et la sauce d’une marmite. Certains jours il la racle avec un vieux couteau ; certains autres avec ses ongles ; il y a longtemps la marmite était pleine et bonne, maintenant elle est aigre et, pour en sentir le goût, l'homme ronge ses ongles cassés. Et il continuera demain et après. Il me ressemble à moi qui cherche du travail dans mon cœur.» Le métier de vivre, c’est d’abord, pour Cesare Pavese, celui d’écrire. Et c’est pourquoi son «journal intime» fait partie des œuvres majeures du XXe siècle sur la création. Mais le lecteur trouvera dans ces pages d’autres sources d’émotion et de réflexion. Car Pavese se met à nu. Jour après jour, il s’interroge sur le sexe, les femmes, l’amour, l’amitié : la finitude et la mort aussi. Ses mots vibrants et sans concession font écho à nos peurs et à nos combats. À notre métier - celui de vivre.
Quatrième de couverture :
Le 27 août 1950, dans une chambre de l'hôtel Roma, à Turin, Cesare Pavese se tuait en absorbant une vingtaine de cachets de somnifère. Sur ce suicide, il n'y a pas de meilleure explication que le journal intime découvert après sa mort : Le métier de vivre.Les réflexions sur le «métier de vivre» qu'on lira ici sont d'une qualité exceptionnelle. L'homme était vraiment à la mesure de l'écrivain, lequel est reconnu comme l'un des plus grands.
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