Présentation de l'éditeur :
Lever de soleil spéculatif, éclosion conceptuelle du monde,
telle est bien l'Encyclopédie hégélienne. Elle surmonte par
avance l'opposition ultérieure prétendue entre l'être se donnant
existentiellement dans une ontologie alors vide et les étants
donnés dans une fixation métaphysique les privant par là de
leur sens. Car, se voulant et pensant résolument comme le
verbe à la fois déterminé et vivant de l'être, dont
l'autodétermination l'identifie, ce qui atteste sa nécessité, à lui-
même, ce qui l'assure en sa liberté, l'Encyclopédie des
sciences philosophiques fait s'actualiser en l'esprit humain la
raison qui est liberté et la liberté qui est raison: elle se sait la
fondation de soi de l'être dans la totalisation donnant sens aux
étants. La maîtrise de soi encyclopédique de l'être dans le
savoir de l'ordre logique, naturel et spirituel de sa réalité
globale, d'abord explorée dans l'expérience et la science, peut
ainsi aider l'homme contemporain à mieux s'y retrouver dans
son monde et à s'y comporter de façon plus sage.
Quatrième de couverture :
À l'automne 1816, Hegel fut nommé à l'Université de Heidelberg : l'Encyclopédie a été rédigée à cette occasion et parut en 1817, dans sa première version.Appelé à Berlin, Hegel s'appuie encore sur cet ouvrage qu'il considère lui-même comme une sorte de manuel de sa propre philosophie : une deuxième version augmentée paraîtra en 1827. La troisième version, celle qui est ici traduite, date de 1830, un an avant la mort du philosophe.Ainsi, l'Encyclopédie est le livre qui, accompagnant le travail philosophique de Hegel durant près de quinze ans, présente, mieux que la Phénoménologie de l'Esprit, la somme la plus exacte et la plus fidèle du système hégélien.
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