Présentation de l'éditeur :
Naama et son mari Oudi ne sont ni heureux ni malheureux. Une vie de couple bien réglée, une fille de dix ans, des métiers satisfaisants, guide touristique dans le désert pour lui et assistante sociale pour elle. Une vie ordinaire, en apparence. Jusqu'à ce matin où Oudi ne parvient pas à se lever. Ses jambes ne lui obéissent plus, ses membres inférieurs sont paralysés. Lorsque le verdict des médecins
tombe - le trouble est de nature psychosomatique -, la mécanique de leur existence s'est déjà déréglée de manière irréversible. Mari et femme semble s'attacher à un sujet classique, la lente décomposition d'un couple, mais grâce à l'écriture de Zeruya Shalev, qui épouse le flux et reflux de la pensée de sa narratrice, nous sommes entraînés dans un
chaos émotionnel qui fait fi de l'ordre chronologique des événements et transforme la lecture en une course haletante.
Revue de presse :
Il y a d'abord cette écriture, profondément originale ; elle file de virgule en virgule, accroche en quelques mots une profusion de détails, saute d'une pensée, d'une émotion à l'autre. Il y a ensuite une formidable vérité dans la transcription de tous ces sentiments controversés qui se bousculent dans l'ordinaire des relations humaines. Elle décrit comme personne cette vie de couple qui passe en un instant du ciel au précipice. Elle raconte ces merveilleuses connivences si vite évaporées, puis tous les signes minuscules auxquels on s'accroche pour conjurer la peur ou le chagrin de l'absence. Elle trouve les mots justes et pudiques pour dire la crudité du désir, les vagues de l'amour. La trivialité du quotidien devient ici un vrai roman d'aventures. C'est donc que l'on a affaire à de la littérature. --Pierre Sorgue -- Télérama
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