Biographie de l'auteur :
Grand dramaturge, Jean Anouilh est né à Bordeaux en 1910 et mort à Lausanne en 1987. Issu d’un milieu très modeste, fils d’un tailleur et d’une violoniste, il se passionne très tôt pour le théâtre. Un soir de 1928, émerveillé par la représentation de "Siegfried" de Jean Giraudoux, il décide de se consacrer à l’écriture théâtrale. Il devient le secrétaire de Louis Jouvet qui dirige la Comédie des Champs-Elysées et interrrompt ses études de droit. Son œuvre est très abondante (quarante-cinq pièces dont une trentaine ont été montées et interprétées par les plus grands comédiens), passant du romantisme à un réalisme inquiétant ou mythique, du pessimisme à la fantaisie. Citons "Le voyageur sans bagage", "Leocadia", "L'Hermine", "Antigone", "Colombe", "L’alouette", "Ornifle", "L’invitation au château", "Le bal des voleurs".
Quatrième de couverture :
«Que dire de Sylvia ? Elle n'est pas romanesque, elle est tendre, elle n'est pas naïve, elle est bonne, elle n'est pas dure, elle est nette. Les belles dames de la cour ni le prince ne l'éblouissent. Elle sait tout, depuis toujours, sans avoir jamais rien appris. Elle a la plus juste mesure du cœur. Dans ce petit univers frelaté et ricanant sous ses soies, ses cailloux précieux, ses aigrettes - elle est seule, claire et nue sous sa petite robe de toile, et elle les regarde toute droite et silencieuse s'agiter et comploter autour d'elle. Et tout ce qui faisait la force et le plaisir du prince est entre ses mains, soudain - inutile. Sylvia est une petite âme inaccessible qui le regarde à mille lieues de lui et le trouble.»
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