Quatrième de couverture :
L'histoire d'un enfant, sensible et pauvre (Daudet lui-même), qui ne parviendra jamais à devenir tout à fait un homme. La vraie enfance d'abord «dans une ville du Languedoc où l'on trouve, comme dans toutes les villes du Midi, beaucoup de soleil, pas mal de poussière, un couvent de carmélites, et deux ou trois monuments romains». Puis le collège, l'affreux collège, où le Petit Chose, d'abord martyrisé comme élève par ses camarades plus riches, exercera ensuite l'«horrible métier de pion». Où s'enfuir, sinon à Paris, avec ses repas à deux sous et de beaux yeux noirs qui brillent au fond d'une boutique ? «Si ce roman presque centenaire, écrit Jean-Louis Curtis, fait encore bonne figure aujourd'hui, c'est sans doute parce qu'il dit la vérité, mais il la dit sans ressentiment ni amertume, avec, au contraire, une immense tendresse pour les hommes.»
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Le premier roman d'un célèbre écrivain qui cache à peine une autobiographie à la fois tendre et violente. L'histoire est celle d'un petit provincial pauvre et fragile dont on va suivre le parcours semé d'embûches, d'une enfance difficile à une maturité douloureuse. Cette sorte d'Education sentimentale avant l'heure s'adresse tout particulièrement aux adolescents à l'âme romantique et joue sur une identification très forte du lecteur à ce Petit Chose souvent si démuni devant la terrible école de la vie. Le style, de facture classique, fait de cette oeuvre un des romans les plus représentatifs de la littérature du 19e siècle et a valu à son auteur le surnom de "Dickens français". --Isabel Soubelet
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