A l'ami qui ne m'a pas sauv� la vie - Couverture souple

Guibert, Herv�

3,98

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9782070385034: A l'ami qui ne m'a pas sauv� la vie

Couverture souple

ISBN 10 : 2070385035 ISBN 13 : 9782070385034

Editeur : Gallimard, 1993

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282pages. poche. Poche.

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Dans ce premier tome d'une trilogie autobiographique consacr�e au sida, Herv� Guibert raconte son existence depuis qu'il a �t� contamin� par le virus, les progr�s insidieux de la maladie, le cruel espoir et la d�ception caus�s par les promesses d'un ami, Bill, de lui sauver la vie. Paradoxalement, le vrai ami, dans ce r�cit, n'est pas Bill (celui auquel le titre fait r�f�rence) mais Muzil, un philosophe r�put� et plus �g�, �galement homosexuel, qui meurt du sida, pr�figurant la mort � venir du narrateur. Bill promet � Guibert qu'il va lui permettre de b�n�ficier d'un miraculeux traitement venu des �tats-Unis.

De m�me que je n'avais avou� � personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d'une main, que j'�tais condamn�, je n'avouai � personne, sauf � ces quelques amis, que j'allais m'en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable

Le rem�de miracle n'existe pas et Guibert est abandonn� par Bill...

Au-del� d'un t�moignage poignant et dramatique sur le sida, l'amiti� et la mort, ce roman frappe par la force et la beaut� de son �criture, dans une �vidente violence contenue. --C�line Darner

Quatri�me de couverture :

�J'ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'�tais condamn� par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d'id�es, j'�tais r�ellement atteint, le test qui s'�tait av�r� positif en t�moignait, ainsi que des analyses qui avaient d�montr� que mon sang amor�ait un processus de faillite. Mais, au bout de trois mois, un hasard extraordinaire me fit croire, et me donna quasiment l'assurance que je pourrais �chapper � cette maladie que tout le monde donnait encore pour incurable. De m�me que je n'avais avou� � personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d'une main, que j'�tais condamn�, je n'avouai � personne, sauf � ces quelques amis, que j'allais m'en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable.�

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