Biographie de l'auteur :
J.-H. Rosny aîné, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, né le 17 février 1856 à Bruxelles et mort le 15 février 1940 à Paris, est un écrivain belge, un des grands fondateurs de la science-fiction moderne. Biographie : Après une enfance passée à Bruxelles, il suivit des études scientifiques touchant autant aux mathématiques qu'à la physique-chimie et aux sciences-naturelles. Il partit pour Londres en 1874, où il se maria. En 1885, il s'installa à Paris. Il commença alors d'écrire et de publier, avec son frère, sous le pseudonyme de J.-H. Rosny. Pour Pierre Versins, et pour ce qui est des romans et nouvelles de science-fiction, « Il est indéniable que la part de l'aîné fut prépondérante. Son style et sa thématique sont assez reconnaissable. » Un sentiment partagé par Michel Desbruyères pour qui « le talent n'était pas tout à fait également partagé entre [les deux frères...]. C'était manifestement Joseph-Henri [...] qui se trouvait être le véritable créateur. » Leur premier ouvrage, Nell Horn de l'armée du Salut (1886), est influencé par le naturalisme. Il fut l'un des signataires du fameux Manifeste des cinq, critiquant Émile Zola. En 1887, il fit paraître Les Xipéhuz, dont l'action se déroule dans une lointaine préhistoire et voit se rencontrer humains et intelligence non-organique (certains commentateurs récents parlent d'extraterrestres, mais rien dans la nouvelle ne permet de prétendre que cette vie minéralo-électrique provient d'ailleurs que de la Terre). Rosny partagera d'ailleurs son « œuvre fantastique » entre récits de science-fiction (dont le terme n'existe pas encore) et récits préhistoriques, comme Vamireh (1892, considéré comme le premier véritable roman préhistorique) et surtout La Guerre du Feu (1911). En 1899 il publie dans la Revue Blanche un roman sur les mœurs théatrales, La fauve (1899). C'est en 1897, que J.-H. Rosny est nommé chevalier de la légion d'Honneur.
Présentation de l'éditeur :
«Naoh aperçut, parmi des saules, une femme qui frappait l’une contre l’autre deux pierres. Des étincelles jaillissaient, presque continues, puis un petit point rouge dansa le long d’une herbe très fine et très sèche ; d’autres brins flambèrent, que la femme entretenait doucement de son souffle : le Feu se mit à dévorer des feuilles et des ramilles. Le fils du Léopard songea, pris d’un grand saisissement : “Les Hommes-sans-Épaules cachent le Feu dans des pierres !”» Paru en 1911, La guerre du feu demeure le chef-d’œuvre du roman préhistorique. En racontant l’épopée de Naoh et de ses compagnons, Rosny Aîné s’y fait poète inspiré plus que scientifique. Il nous offre une fresque collective inoubliable, portée à l’écran par Jean-Jacques Annaud.
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