La Dame de chez Maxim - Couverture souple

Feydeau,Georges

3,57

61 �valuations de Goodreads

Couverture souple

ISBN 10 : 207044208X ISBN 13 : 9782070442089

Editeur : FOLIO THEATRE, 2011

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Rare Book

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Pr�sentation de l'�diteur :

Petypon, chirurgien respectable, habitant un quartier bourgeois de Paris, se r�veille sous un canap�, avec la gueule de bois mais sans aucun souvenir de ce qui l’a caus�e. Son ami Mongicourt, qui le r�veille, lui apprend qu’ils ont �t� boire un verre chez Maxim, restaurant � la mode mais, qu’apr�s le d�part de Mongicourt, Petypon a d� se laisser entra�ner � quelque exc�s de boisson. Bient�t l’on d�couvre que la M�me Crevette, danseuse du Moulin Rouge, a fini la nuit dans son lit. Or, Petypon est mari� et doit absolument emp�cher sa femme Gabrielle de d�couvrir cette entorse � la fid�lit� conjugale…
La Dame de chez Maxim serait � Le Soulier de satin du vaudeville �. Elle l’est, d’apparence, par sa longueur, par l’importance quantitative de ses personnages (vingt-neuf r�les sans compter la figuration), par le nombre de fils d’intrigue qui s’entrecroisent, par la richesse visuelle de ses jeux sc�niques, par l’originalit� de sa facture (rythme chor�graphique, notamment de l’acte II, d� � l’intervention d’une actrice d’op�rette, dansant et chantant), par la caract�risation nettement individualis�e de ses premiers r�les formant un quatuor (le docteur Petypon, sa femme Gabrielle, la M�me, le G�n�ral), par son aptitude � �voquer des mondes multiples (le Paris bourgeois du couple Petypon, le Paris interlope de la M�me, le milieu militaire avec le g�n�ral et Corignon, de surcro�t ancien amant de la M�me, la province avec ses c�r�monies d�su�tes, ses notables et ses �l�gantes ridicules), par le souffle et l’all�gresse qui l’emportent et ont fait de la pi�ce une sorte de repr�sentant du � th��tre total �, et la plus f�t�e de toutes les oeuvres de Feydeau. Sans doute. Mais la pi�ce ne serait-elle pas aussi, r�v�rence parler, la � B�r�nice du Boulevard � ? Ne faudrait-il pas surtout prendre garde au d�fi que s’est lanc� Feydeau et qui le rapproche de Racine ? Comme dans B�r�nice, toute l’invention consiste ici, � (presque) � faire quelque chose de rien � et � faire reposer le dynamisme de l’action sur un minimum de � mati�re �. Feydeau a d�cid� (sans le dire) que le quiproquo initial, la M�me prise pour Mme Petypon, serait le tout de la pi�ce. Et ce, d�s le titre, car Chez Maxim, bien loin d’�tre le restaurant chic et snob qu’il est devenu, est en 1900 un lieu interlope � la soci�t� m�l�e, et la dame n’en est pas une, mais une des lionnes du demi-monde qui venaient l� pour plumer les bourgeois en goguette. Le quiproquo, donc, serait le ressort unique et ind�fini : la pi�ce parvient � son terme sans que l’enti�re v�rit� soit jamais r�v�l�e � la principale int�ress�e, Gabrielle Petypon. C’est ainsi que s’est construit ce chef-d’oeuvre de Feydeau.

Quatri�me de couverture :

Que fait la M�me Crevette, danseuse au Moulin-Rouge, dans le lit du respectable docteur Petypon, au lendemain d’une soir�e bien arros�e Chez Maxim ? Les propos surprenants et les mani�res singuli�res de la M�me n’emp�chent pas ceux et celles qui la croisent de la prendre pour Mme Petypon. Gabrielle, la v�ritable �pouse, finira-t-elle par d�couvrir les infid�lit�s de son mari ? Le tour de force de Feydeau est de maintenir le suspense et le quiproquo jusqu’au bout. Quand le demi-monde se frotte au grand monde, la rencontre ne peut �tre qu’explosive, mais � la fa�on d’une bombe � retardement, qui ne cesserait d’�tre mise � feu et d’�clater entre les doigts, pour la plus grande frayeur des personnages et la plus grande joie du lecteur.

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