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Nullement échaudé par la violente campagne cléricale menée contre lui après la publication du livre Le Prêtre, l'historien Jules Michelet aura une nouvelle fois l'occasion d'étaler au grand jour son aversion envers le catholicisme dans La Sorcière, un essai que l'on pourrait qualifier de proto-féministe derrière lequel d'aucuns crurent distinguer l'ombre d'Athénaïs, son épouse de vingt-huit ans sa cadette. Or, non content de rendre hommage à la femme (la "fiancée du Diable", pour citer sa célèbre formule), ce qui n'était que justice au vu du lourd tribut qu'elle paya à l'époque de la "Sainte" Inquisition, Michelet dresse également le portrait d'un Satan pourvoyeur de progrès scientifiques et médicaux, une hypothèse osée qui n'en rend que plus intéressante son étude fort bien documentée de la sorcellerie dans laquelle la superstition n'a plus sa place (possession, pactes, sabbats, messes noires et magie y sont traitées, mais avec circonspection), même si ses sources s'avèrent parfois sujettes à caution... et notamment ecclésiastiques ! --Hervé SK Guégano
Présentation de l'éditeur :
Extrait: "La femme s'ingénie, imagine: elle enfante des songes et des dieux. Elle est voyante à certain jour; elle a l'aile infinie du désir et du rêve. Pour mieux compter les temps, elle observe le ciel. Mais la terre n'a pas moins son coeur. Les yeux baissés sur les fleurs amoureuses, jeune et fleur elle-même, elle fait avec elles connaissance personnelle. Femme, elle leur demande de guérir ceux qu'elle aime"
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