Quatrième de couverture :
«Henri Michaux est singulier parce qu'il est radicalement seul, abandonné, retranché, exclu. Abandonné volontaire, retranché volontaire, exclu volontaire. S'il ne fuit pas systématiquement les autres, s'il se trouve des compagnies, il ne renonce en aucun cas à ce surcroît de lucidité ou d'alarme qui préserve un rien d'éloignement, une sorte d'intervalle. Et son intelligence paraît si affûtée qu'elle coupe jusqu'à l'air du temps. Poète de l'affrontement, de l'expérimentation, de la connaissance intérieure, il ne se connaît pas de repos. Chaque respiration, chaque vision, chaque rêve remémoré lui sont autant de combats. Il est l'homme des nuits sans fond, des fureurs muettes, des ravages absolus, minuscules ou bouffons, des révoltes murées entre mémoire et cœur. Mémoire violente et cœur affolé.» André Velter.
Biographie de l'auteur :
Né le 24 mai 1899 à Namur, Henri Michaux arrive en 1924 à Paris où il côtoie les peintres surréalistes et se lie d'amitié avec Jules Supervielle. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937 en Asie et en Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Il est mort à Paris le 19 octobre 1984. Si la mescaline est en grande partie à l'origine de son œuvre picturale, c'est son génie du bizarre qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l'espace du dedans.
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