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Polonais d'origine, marin de métier, Conrad n'apprit l'anglais que très tard - il maîtrisait bien mieux le français. C'est donc au terme d'un labeur acharné qu'il dut construire son oeuvre monumentale. Le capitaine Mac Whirr, obscur tâcheron de la navigation, est à son image. Arc-bouté sur une idée simple, une idée-force : résister, étrave "debout" au vent, au typhon qui menace de l'engloutir, et mener son bateau, son équipage et sa cargaison humaine à bon port. Maintenir structure et organisation sociale face à la furie destructrice des éléments. Ce typhon, jailli des forces de l'inconscient, Conrad lui oppose la force têtue de l'homme, arrachant la victoire d'un ordre - bourgeois - sur le chaos. Victoire relative, tempérée par un humour glacial : du Nan-Shan ne subsisteront que ruines et ferraille, quand, au cottage des Mac Whirr, on accueille le récit de l'humble capitaine avec une parfaite incompréhension. --Scarbo
Quatrième de couverture :
«"Stoppez !" mugit M. Rout.Personne - pas même le capitaine Mac Whirr, qui, seul sur le pont, avait aperçu une blanche ligne d'écume s'avancer, à une telle hauteur qu'il n'en pouvait croire ses yeux -, personne ne devait jamais savoir ce qu'avait été l'escarpement de cette lame, et l'effrayante profondeur du gouffre que l'ouragan avait creusé derrière la mouvante muraille d'eau.Elle accourait à la rencontre du navire ; et le Nan-Shan, alors, s'arrêtant comme pour se ceindre les reins, souleva son avant, puis sauta. Les flammes de toutes les lampes s'affaissèrent, assombrissant la chambre des machines ; l'une d'elles s'éteignit. Avec un fracas déchirant, un tumulte furieux et giratoire, des tonnes d'eau tombèrent sur le pont...»
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