Amazon.fr :
Jules Verne aimait le grand spectacle, ses effets de scène et ses coups de théâtre. Et certains de ses livres, Le Tour du monde en 80 jours notamment, sont conçus comme des machines théâtrales. Tout y est calibré, ajusté pour tenir le lecteur en haleine, l'étonner, le distraire ou le prendre à contre-pied. On est en pleine esthétique romantique, celle de Dumas en particulier, avec qui Verne collabora un temps. Mais le Tour du monde c'est aussi l'avènement du monde industriel, le culte de la machine, de l'efficacité, le pointage horaire étendu à une échelle universelle. Culte porté jusqu'à l'outrance, avec un humour féroce, une ironie mordante : Verne n'est pas dupe. Et s'il agite ses personnages comme des marionnettes prises de frénésie, c'est pour, en sourdine, articuler un discours de révolte : Philéas Fogg n'est pas si loin de Némo l'anarchiste, nouveau Faust moderne, et ce texte éblouissant cache bien des profondeurs. --Scarbo
Présentation de l'éditeur :
Le roman raconte la course autour du monde d'un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en quatre-vingts jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français. L'ensemble du roman mêle récit de voyage (traditionnel pour Jules Verne) et données scientifiques comme celle utilisée pour le rebondissement de la chute du roman. Ce voyage extraordinaire est rendu possible grâce à la révolution des transports qui marque le xixe siècle dans le contexte de la révolution industrielle. Le développement de nouveaux modes de transport (chemin de fer, bateau à vapeur) et l'ouverture du canal de Suez en 1869 raccourcissent les distances, ou du moins le temps nécessaire pour les parcourir.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.