Biographie de l'auteur :
Jacqueline Wilson est née à Bath en 1945 et a toute son enfance à Kingston-upon-Thames, où elle vit encore aujourd'hui. Elle dit avoir eu une enfance difficile, et se décrit comme une enfant timide et maladroite. Dès son plus jeune âge, elle remplit des cahiers entiers et tient un journal où elle raconte ses espoirs, ses peurs et ses soucis. Elle écrit aussi des poèmes, des nouvelles, de petites pièces. Les lectures pour enfants ne l'ont en revanche pas marquée, ces récits n'étant pas assez réalistes à son goût : les parents ne se disputaient jamais, n'avaient pas de problèmes d'argent, les enfants ne jouaient pas à des jeux violents... et les histoires finissaient bien. Elle quitte l'école tôt pour travailler dans un magazine ("Jackie magazine", destiné aux adolescentes, qui prit ce nom après son départ). Elle se marie et donne naissance à sa fille, Emma. Elle écrit alors beaucoup de romans noirs. C'est au début des années 1980 que Jacqueline Wilson commence à écrire pour les enfants. Elle aborde dans ses livres des sujets actuels, avec un style réaliste et plein d'humour, témoignant d'une grande affinité avec les sentiments des jeunes adolescents, notamment de ceux qui sont en marge de la société. La banlieue où elle vit encore constitue une source d'inspiration importante pour elle, et lui permet de s'immerger dans l'univers des adolescentes et de rester proche de ses jeunes lecteurs. En Grande-Bretagne, Jacqueline Wilson est l'auteur le plus emprunté en bibliothèque (16 millions d'emprunts au cours de la décennie 1999-2009).En mai 2005, elle est devenue la quatrième «Children's Laureate», l'ambassadrice de la littérature pour la jeunesse.En décembre 2007, pour services rendus à la littérature, Jacqueline Wilson devient Dame Wilson, une très haute distinction en Angleterre.
Extrait :
Le matin de Noël, je me suis réveillée avant tout le monde. Je me suis assise le plus doucement possible pour ne pas faire bouger le matelas et ne pas réveiller Vita et Maxie. Je voulais avoir ce moment rien que pour moi. Ce Noël devait être le plus beau de tous.
En me dandinant d'une fesse sur l'autre, j'ai rejoint le bas du lit, puis contourné Vita. Elle dort recroquevillée sur elle-même, comme un petit singe, avec ses genoux remontés sous son menton, ce qui fait qu'elle ne remplit que la moitié du lit.
Je ne voyais rien dans le noir mais, en tâtonnant, j'ai tout de suite trouvé les trois chaussettes pleines à craquer, trois minuscules chaussettes rayées. La blague consistait à les remplir d'autant de minuscules cadeaux qu'on pouvait en mettre à l'intérieur.
Pour montrer au Père Noël qu'ils appréciaient son humour, Vita et Maxie lui avaient laissé une tartelette posée sur une assiette de poupée, avec un dé à coudre de vin à côté, et leurs lettres de remerciements gribouillées sur des bouts de papier pas plus grands que des timbres-poste. En fait, Vita n'avait pas réussi à former ses lettres sur son petit papier et elle avait fini par prendre une grande feuille sur laquelle elle avait écrit : Cher Père Noël je t'aime et s'il teu plé aporte moi plein plein de jolis cadau pour ta très cher amie Vita, après quoi elle l'avait pliée et repliée à l'infini, jusqu'à ce que ce ne soit plus possible. Quant à Maxie, il s'était contenté de dessiner un grand M, avec un tas de coeurs un peu partout en guise de bisous.
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