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Tout est triste dans le château délabré du baron de Sigognac. Ce jeune homme, dernier rejeton d'une famille noble mais ruinée, s'ennuie à mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. Lorsqu'une troupe de comédiens cherche abri chez lui, le baron se réveille, la vie est entrée dans le château. La laisser repartir ? Pas sans lui. Il accompagnera la troupe à Paris pour y chercher fortune. Pendant le voyage, il se fait comédien et prend un nom de guerre : il sera le capitaine Fracasse ! Et de quels exploits ne serait-il pas capable, pour les jolis yeux de la belle Isabelle, délicieuse ingénue... S'inscrivant dans un genre fort à la mode au XIXe siècle, Théophile Gautier tisse un grand roman d'époque (XVIIe siècle) et de cape et d'épée : son Capitaine est fin bretteur et ne refuse pas un duel, qu'il remporte toujours. Son roman est aussi un bel hommage au théâtre et à ses serviteurs, les comédiens. Sans une ride, Le Capitaine Fracasse est toujours aussi séduisant. Le style de l'auteur, merveilleusement vivant, peut remporter sans problème les suffrages des jeunes lecteurs d'aujourd'hui, pourvu qu'ils ne se laissent pas impressionner par le nombre de pages : il suffit de lire les premières lignes pour se laisser convaincre de galoper avec Fracasse jusqu'au bout du roman. --Pascale Wester
Quatrième de couverture :
«Les comédiens restèrent silencieux et dans l’attente… "Je plie mon titre de baron et le mets au fond de mon portemanteau, comme un vêtement qui n’est plus de mise. Ne me le donnez plus. Nous verrons si, déguisé de la sorte, je serai reconnu par le malheur. Donc je succède à Matamore et prends pour nom de guerre : le capitaine Fracasse ! - Vive le capitaine Fracasse ! s'écria toute la troupe en signe d’acceptation, que les applaudissements le suivent partout !" Cette résolution, qui d’abord étonna les comédiens, n’était pas si subite qu’elle en avait l’air. Sigognac la méditait depuis longtemps déjà. Il rougissait d’être le parasite de ces honnêtes baladins qui partageaient si généreusement avec lui leurs propres ressources, sans lui faire jamais sentir qu’il fût importun, et il jugeait moins indigne d’un gentilhomme de monter sur les planches pour gagner bravement sa part que de l’accepter en paresseux, comme aumône ou sportule.»
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