Quatrième de couverture :
Nul peut-être n'a compris et aimé les animaux autant que Maurice Genevoix. Il est aussi le poète inégalé de la forêt : la forêt où se déroule ce roman d'un cerf, La Dernière Harde. C'est là que vient au monde ce faon appelé " Le Rouge " dont la mère, bientôt, est tuée. " Le Rouge " grandit. Il est capturé. Il vit quelque temps prisonnier, puis s'échappe, et, devenu à son tour le grand mâle chef de la harde, il mène dans l'atmosphère de la chasse et de l'amour cette prodigieuse existence dont les hommes ne se doutent pas. Les humains n'apparaissent, d'ailleurs, que comme comparses dans cette pure histoire de bêtes. Le " piqueur " le " tueur " par exemple, si vigoureusement silhouettés qu'ils soient, n'en laissent pas moins au premier plan le seigneur aux pattes fines, dont les bois se prennent dans les branches quand il dresse sa fière tête. Poésie des immensités tour à tour dépouillées, verdoyantes, où palpite la vie, magnificence de la nature au moment même où elle rejette vers la tombe ses plus sûres beautés, telle est La DernièreHarde qui fait partie des oeuvres les plus accomplies, inoubliables, de Maurice Genevoix.
Présentation de l'éditeur :
Cet ouvrage réunit les noms prestigieux de deux anciens Secrétaires perpétuels de l'Académie Française, Maurice Genevoix, l'auteur, et Maurice Druon qui a accepté de faire la préface de la nouvelle édition. Deux ardents défenseurs de la langue française... " Genevoix dépeint la forêt, sa faune, ses lumières, ses ombres; ses odeurs dans une des plus belles en même temps que les plus exactes langues qui soient, avec une richesse de vocables venus du fond du terroir qui la font merveilleusement savoureuse. Cette prose souvent se lit comme un poème " lit-on dans la préface, et c'est tellement vrai! La dernière harde relate l'histoire d'un cerf, Le Rouge, qui devient rapidement le meneur de la harde. Et, entre lui et le piqueur, La Futaie, un autre solitaire de la forêt, se crée un lien étrange qui ne trouvera son dénouement que lors de l'affrontement final. Les illustrations originales de Blaise Prud'hon prolongent merveilleusement bien le texte.
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