Présentation de l'éditeur :
Détenir une vérité que le monde refuse mais dont la portée pourrait pourtant bouleverser l'avenir de l'humanité. Cette certitude a un nom : le syndrome Copernic.
Vigo Ravel a trente-six ans et a développé les symptômes de ce mal étrange. Diagnostiqué schizophrène et amnésique, il s'est résigné à accepter sa maladie, notamment grâce à l'aide de son psychiatre et de nombreux médicaments.
Mais Vigo souffre-t-il vraiment d'une schizophrénie paranoïde aiguë ou connaît-t-il simplement la vérité ? Les voix dans sa tête sont-elles des hallucinations dues à ses troubles psychiques ou entend-il les pensées des gens ? Après les attentats qui ont presque entièrement détruit le quartier de la Défense, Vigo ne doute plus. Ce sont les voix qui, ce matin-là, lui ont ordonné de fuir et lui ont évité une mort certaine.
Revenant sur les lieux du drame pour vérifier si son thérapeute est en vie, les secours lui affirment que le médecin qu'il cherche n'a jamais existé. Délire ou complot ?
Décidé à percer le mystère qui l'entoure, Vigo se lance dans une quête effrénée, celle de la vérité. Et certaines forces, dans l'ombre, semblent prêtes à l'empêcher à tout prix d'y parvenir.
Il y a des secrets qui valent tous les sacrifices. Même celui de l'âme.
Henri Loevenbruck est né en 1972 à Paris, dans le Xlle arrondissement. Ses parents, tous deux professeurs d'anglais et ayant vécu au Pays de Galles, lui transmettent dès son plus jeune âge une passion pour la culture anglo-saxonne.
Après six romans de Fantasy, il décide ensuite de s'essayer au thriller et publie Le Testament des siècles aux éditions Flammarion. Ce polar ésotérique, publié en France avant la vague du Da Vinci Code, rencontre à son tour un vif succès, y compris à l'étranger (droits vendus dans 9 pays).
En 2005, après un vol plané fulgurant sur une Ducati 944, Henri Loevenbruck arrête la moto et se dévoue corps et âme à l'écriture de son neuvième roman, un second thriller intitulé Le Syndrome Copernic.
Aujourd'hui, Henri Loevenbruck partage son temps entre l'écriture et l'assouvissement de ses deux passions : les sports mécaniques et la collection de montres cassées...
Extrait :
Extrait du prologue :
La déflagration fut si forte qu'on l'entendit jusque dans les communes voisines et tout l'ouest de la capitale.
C'était, semblait-il, un matin comme tous les autres. Un matin d'été. La vie, soudain, s'était mise à grouiller sous l'esplanade bétonnée de l'Ouest parisien.
Il était 7 h 58 précisément quand une rame du RER entra, en ce huitième jour d'août, dans la lumière blafarde de la grande station, sous le parvis de la Défense.
Les roues s'arrêtèrent lentement le long des rails, dans un grincement aigu. Un instant de silence, une seconde immobile, puis les portes métalliques s'ouvrirent avec bruit. Des centaines d'hommes et de femmes, enrobés de la grisaille des employés de bureau, se bousculèrent sur le quai pour rejoindre chacun sa sortie et monter vers l'une des trois mille six cents entreprises installées dans les hautes tours de verre du grand quartier d'affaires. Les longues files humaines qui s'agglutinaient sur les escaliers mécaniques évoquaient des colonnes rangées de fourmis ouvrières, partant, dociles, vers leur labeur quotidien.
C'était encore une année de canicule et les nombreux systèmes de climatisation peinaient à chasser la chaleur étouffante de la ville. Pour la plupart de ces salariés consciencieux, le costume ou le tailleur était de mise, et on les voyait ici et là s'éponger le front de leurs mouchoirs blancs, ou s'aérer le visage à l'aide de ces petits ventilateurs portables dernier cri.
Arrivés sur l'immense esplanade dans les vapeurs vacillantes et les éclats du soleil, ces alignements de petits soldats de plomb s'éparpillèrent vers les tours-miroirs, comme les bras innombrables d'une grande rivière.
A 8 heures précises, les cloches de l'église Notre-Dame de Pentecôte, installée au milieu des tours de verre, retentirent à travers le parvis. Huit longs coups qu'on entendit, comme chaque matin, des deux côtés de l'esplanade.
A cet instant, le flux des arrivants était à son apogée dans le hall démesuré de la tour SEAM, sur la place de la Coupole.
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