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Edgar Poe, Gogol, Stevenson, Kafka... Goya et Dali, Schumann et ses Kreisleriana, Offenbach et ses Contes d'Hoffmann bien sûr : rarement un écrivain aura si durablement marqué, non seulement la littérature, mais aussi la musique et la peinture, de son empreinte. Il a inventé le roman noir et l'intrigue policière, jeté les bases de la littérature fantastique - dont la terminologie même tire sa source de ses Phantasiestücke -, et l'on retrouve jusque chez Thomas Bernhard un écho de ses nouvelles musicales. Chef d'orchestre talentueux, dessinateur inspiré, les multiples facettes de ce génie protéiforme se reproduisent dans ses personnages : comme en une galerie des glaces, femmes fatales automates, animaux à visage humain, esprits maléfiques et démons grimaçants se métamorphosent et tourbillonnent, folle sarabande gavée d'énergie, d'invention et d'ironie avec cet humour et cette grâce poétique dont la modernité ne cesse de nous éblouir. --Scarbo
Présentation de l'éditeur :
" Hoffmann... ne voyait partout que des spectres ; ils lui faisaient des grimaces du fond de chaque théière chinoise et de dessous chaque perruque de Berlin; c'était un enchanteur qui changeait les hommes en bêtes, et ces bêtes en conseillers auliques prussiens et en conseillers des finances. Il savait évoquer les morts et les faire sortir du tombeau; mais la vie le repoussait comme une triste apparition; il le sentit lui-même ; il sentit qu'il était devenu un fantôme ; la nature entière lui sembla un miroir trouble et mal taillé, dans lequel il se voyait partagé en mille fragments, à travers un nuage défait comme un visage mort; et ses ouvrages ne furent autre chose qu'un effroyable cri en vingt volumes. "
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