Pirates et corsaires - Couverture souple

Vaxelaire, Daniel

Couverture souple

ISBN 10 : 2081201089 ISBN 13 : 9782081201088

Editeur : Castor Poche-Flammarion Jeunesse, 2007

A propos du livre

Extrait :

Pirate ou, corsaire ?

Pas facile de s'y retrouver ! En principe, le corsaire ne fait la guerre qu'aux ennemis de sa nation, tandis que le pirate attaque tout le monde. Mais on a vu, bien des fois de «bons et braves marins» se mettre à piller n'importe qui, du moment qu'on ne les regardait pas. On a même vu des rois oublier que certains marins étaient de francs pirates et les décorer, parce qu'ils étaient revenus les cales pleines !

Un métier vieux comme la mer

Il y a des pirates depuis qu'il y a des marins et que des marchandises circulent par mer. D'ailleurs, dans l'Antiquité, le mot pirate ne désignait pas des bandits. Il vient du grec peina qui signifie «tenter l'aventure».

Flibustiers et forbans

Le mot flibustier dérive du hollandais vrijbuiter («qui fait du butin librement»). Ce terme a été surtout utilisé dans la mer des Caraïbes (ou mer des Antilles), à la «grande époque» de la piraterie (fin XVIIe siècle et début du XVIIIe siècle). Forban est un vieux mot français, qui est aussi à l'origine du verbe bannir : le forban était au «ban de la société», c'est-à-dire un proscrit, un hors-la-loi. Le mot est resté en usage : il y a toujours des forbans dans le monde des affaires...

Le corsaire

Corsaire est un mot né de l'italien corsaro. Il signifiait au départ un navire armé en course par un particulier avec l'autorisation du gouvernement. Le corsaire n'était donc pas (en principe !) un pirate : il détenait des «lettres de marque» délivrées par son gouvernement, qui l'autorisaient en temps de guerre à attaquer les ennemis de sa nation. Au cours de l'Histoire, des corsaires se sont permis d'attaquer des navires en temps de paix et de garder les bénéfices pour leurs propres comptes.

Les boucaniers

Les boucaniers étaient surtout des Anglais et des Français, qui avaient parfois déserté l'armée ou leur navire pour la vie rude et solitaire sur l'île d'Hispaniola (nord-est de Saint-Domingue), dans les Caraïbes. Ces hommes se nourrissaient du gibier local (cochons et boeufs sauvages) et avaient appris des Indiens Arawak comment fumer la viande pour la conserver. Leur camp se nommait le «boucan» (un mot qui est resté aux Antilles et à La Réunion) et le gril sur lequel ils fumaient les viandes s'appelait barbacoa. Cela ne vous rappelle rien ? Les boucaniers étaient surtout en relation avec les colonies de la région et les navigateurs de passage, avec lesquels ils échangeaient leur viande boucanée contre de la poudre, des armes et du rhum.

Revue de presse :

Sujet : Les écumeurs des mers existent depuis qu'il y a des marins et des marchandises qui circulent par mer. Mais qui étaient-ils vraiment ? Comment reconnaître un pirate d'un corsaire ? Quelle était leur vie à bord des navires et sur terre ? Qui sont les pirates d'aujourd'hui ?

Commentaire : Les sept chapitres de cet ouvrage offrent au lecteur des informations nombreuses, précises et variées, dans une présentation claire et aérée. Sur fond blanc ou coloré, les paragraphes utilisent des polices et des couleurs variées. Des dessins détaillés ainsi qu'un grand nombre de photos complètent cette documentation. En fin d'ouvrage, des jeux, des lieux à visiter, des sites internet ou des lectures, un index, un glossaire et des cartes.
Couverture souple à rabats et cahiers cousus.

Âge : Dès 8 ans -- www.choisirunlivre.com

À propos de cette édition

• Éditeur: Castor Poche-Flammarion Jeunesse
• Date d'édition: 2007
• ISBN 10: 2081201089
• ISBN 13: 9782081201088
• Reliure: Poche
• Nombre de pages: 61
• Illustrateur: Truong Marcelino