Présentation de l'éditeur :
Des Batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau en main, hanté par une idée fixe : tuer une femme... Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. A la Croix-de-Maufras, lieu-dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l'espoir de mettre enfin la main sur son magot. La Bête humaine n'est pas seulement le grand roman ferroviaire du maître du naturalisme : c'est aussi son grand roman du crime - un Dahlia noir signé Zola, où chaque personnage semble être tour à tour le traqueur et la proie. En 1888, au moment d'entamer ce qui allait devenir l'un des volumes les plus célèbres du cycle des Rougon-Macquart, Zola écrivait : " Je voudrais quelque chose d'hallucinant, d'effroyable [...], qui reste à jamais dans la mémoire, qui donne un cauchemar à toute la France. "
Quatrième de couverture :
Grande affaire du XIXe siècle et plus particulièrement du Second Empire, le chemin de fer se vit chargé par les chantres du progrès technique d'une signification symbolique que Zola a tenté d'exprimer dans La Bête humaine : force de vie, le train fécondait la nation et représentait la marche en avant de l'humanité. Et la locomotive, " bête domptée dont il faut se méfier toujours ", n'est pas le moindre des protagonistes de ce dix-septième volume des Rougon-Macquart. Elevée au rang d'allégorie épique, elle incarne à la fois l'instinct de mort et la marche en avant de la civilisation, semblable en cela à la " bête humaine " , chez qui coexistent les pulsions bestiales et la progression morale et intellectuelle.
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