Quatrième de couverture :
Ancrée dans les travaux d'Alexandre Kojève et de Jean Hyppolite, la tradition hégélienne, en France, s'est principalement attachée, au cours de ce dernier demi-siècle, à l'étude de la Phénoménologie de l'Esprit, tenue pour l'expression d'une pensée plus concrète, plus existentielle. Cette première des grandes œuvres de Hegel fut ainsi lue et comprise comme un «roman de la culture» foisonnant et non encore marqué par la systématique des œuvres de la maturité.La présente version entend pour sa part honorer la consigne que se donne Hegel lorsqu'il entreprend, en 1831, d'éditer à nouveau cet ouvrage : «Logique derrière la conscience.» Les textes structurels disposés aux moments clés du développement (Introduction à la religion, savoir absolu) rendent compte d'une architecture conceptuelle puissante qu'il convient de prendre en compte pour interpréter chacune des figures de la conscience. L'écriture de la Phénoménologie de l'Esprit se présente de la sorte comme un acte logique, et cette dimension des choses commande jusqu'à l'intelligence des termes les plus simples dont elle vient à faire usage. Lecture philosophique, par conséquent, pour cette œuvre qui relève déjà, et de façon éminente, de la pleine maturité hégélienne.
Présentation de l'éditeur :
En 1807 paraît la Phénoménologie de l'Esprit, une oeuvre-monde révérée pour sa puissance et redoutée pour sa complexité. D'emblée son auteur est assimilé à une sorte d'Héraclite moderne ; on l'appelle Hegel l'Obscur. Ses dernières paroles, telles que la tradition les rapporte, abondent dans ce sens : " Un seul homme, aurait-il dit, m'a compris. Et encore... - puis il se serait tourné vers le mur pour expirer -... même lui ne m'a jamais vraiment compris. "
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