Le capitaine Fracasse - Couverture souple

Gautier, Th�ophile

3,84

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Couverture souple

ISBN 10 : 2081337282 ISBN 13 : 9782081337282

Editeur : FLAMMARION, 2014

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Tout est triste dans le ch�teau d�labr� du baron de Sigognac. Ce jeune homme, dernier rejeton d'une famille noble mais ruin�e, s'ennuie � mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. Lorsqu'une troupe de com�diens cherche abri chez lui, le baron se r�veille, la vie est entr�e dans le ch�teau. La laisser repartir ? Pas sans lui. Il accompagnera la troupe � Paris pour y chercher fortune. Pendant le voyage, il se fait com�dien et prend un nom de guerre : il sera le capitaine Fracasse ! Et de quels exploits ne serait-il pas capable, pour les jolis yeux de la belle Isabelle, d�licieuse ing�nue... S'inscrivant dans un genre fort � la mode au XIXe si�cle, Th�ophile Gautier tisse un grand roman d'�poque (XVIIe si�cle) et de cape et d'�p�e : son Capitaine est fin bretteur et ne refuse pas un duel, qu'il remporte toujours. Son roman est aussi un bel hommage au th��tre et � ses serviteurs, les com�diens. Sans une ride, Le Capitaine Fracasse est toujours aussi s�duisant. Le style de l'auteur, merveilleusement vivant, peut remporter sans probl�me les suffrages des jeunes lecteurs d'aujourd'hui, pourvu qu'ils ne se laissent pas impressionner par le nombre de pages : il suffit de lire les premi�res lignes pour se laisser convaincre de galoper avec Fracasse jusqu'au bout du roman. --Pascale Wester

Quatri�me de couverture :

�Les com�diens rest�rent silencieux et dans l’attente… "Je plie mon titre de baron et le mets au fond de mon portemanteau, comme un v�tement qui n’est plus de mise. Ne me le donnez plus. Nous verrons si, d�guis� de la sorte, je serai reconnu par le malheur. Donc je succ�de � Matamore et prends pour nom de guerre : le capitaine Fracasse ! - Vive le capitaine Fracasse ! s'�cria toute la troupe en signe d’acceptation, que les applaudissements le suivent partout !" Cette r�solution, qui d’abord �tonna les com�diens, n’�tait pas si subite qu’elle en avait l’air. Sigognac la m�ditait depuis longtemps d�j�. Il rougissait d’�tre le parasite de ces honn�tes baladins qui partageaient si g�n�reusement avec lui leurs propres ressources, sans lui faire jamais sentir qu’il f�t importun, et il jugeait moins indigne d’un gentilhomme de monter sur les planches pour gagner bravement sa part que de l’accepter en paresseux, comme aum�ne ou sportule.�

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