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Présentation de l'éditeur :
Baudelaire est, avec Nerval, celui de tous les poètes français qui eut le rapport le plus tourmenté à sa propre obscurité : " J'ai une âme si singulière que je ne m'y reconnais pas moi-même ", écrit-il à sa mère le 26 mars 1853. Ce sentiment d'obscurité est peut-être lié à ce que le poète décrit, dans " L'Irrémédiable ", comme un " tête-à-tête sombre et limpide " avec soi. Ce qui commence avec Les Fleurs du mal, c'est donc la conscience réflexive de la poésie, et cette conscience se sait paradoxale, claire et noire, engagée dans un rapport à la réalité foncièrement ambivalent. Peut-être est-ce dans cette ambivalence que se situe, entre tradition et modernité, le cœur de l'énergie créatrice et de l'obscurité de Baudelaire. Cet ouvrage décrit ainsi quelques paradoxes fondamentaux de cette œuvre. Par ailleurs, une étude de la langue analyse en détail les caractéristiques lexicales, syntaxiques, métriques et sémantiques de la poétique baudelairienne des Fleurs du mal.
Biographie de l'auteur :
Patrick Labarthe, agrégé de lettres classiques, docteur, maître de conférences à l'université Paris-III, a publié Baudelaire et la tradition de l'allégorie (Droz, 1999), une étude sur les Petits Poèmes en prose (Gallimard, 2000), et prépare un ouvrage sur Sainte-Beuve. Jacques-Philippe Saint-Gérand, professeur à l'université Clermont-Ferrand-II, enseigne la linguistique et la stylistique françaises. Il est actuellement en délégation au CNRS (UMR 7118, ATILF). Spécialiste de la langue française du XIXe siècle, il a publié Morales du style (Presses universitaires du Mirail, 1993) et a créé le site internet Langue du XIXe siècle.
Isabelle Turcan, agrégée de grammaire, est maître de conférences (habilitée à diriger des recherches) à l'université Lyon-III. Membre de l'Institut universitaire de France de 1997 à 2002, elle est actuellement en délégation au CNRS (UMR 7118, ATILF). Spécialiste de lexicographie ancienne et de métalexicographie, elle travaille à l'édition électronique de dictionnaires des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
Isabelle Turcan, agrégée de grammaire, est maître de conférences (habilitée à diriger des recherches) à l'université Lyon-III. Membre de l'Institut universitaire de France de 1997 à 2002, elle est actuellement en délégation au CNRS (UMR 7118, ATILF). Spécialiste de lexicographie ancienne et de métalexicographie, elle travaille à l'édition électronique de dictionnaires des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
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- ÉditeurArmand Colin
- Date d'édition2002
- ISBN 10 220026397X
- ISBN 13 9782200263973
- ReliureBroché
- Nombre de pages150
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Les fleurs du mal, Baudelaire. Analyse littéraire et étude de la langue
Edité par
Armand Colin
(2002)
ISBN 10 : 220026397X
ISBN 13 : 9782200263973
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Description du livre Couverture souple. Etat : Très bon. # Broché : 150 pages # Editeur : Armand Colin (1 novembre 2002) # Collection : Divers Colin # Présentation de l'éditeur : Baudelaire est, avec Nerval, celui de tous les poètes français qui eut le rapport le plus tourmenté à sa propre obscurité : " J'ai une âme si singulière que je ne m'y reconnais pas moi-même ", écrit-il à sa mère le 26 mars 1853. Ce sentiment d'obscurité est peut-être lié à ce que le poète décrit, dans " L'Irrémédiable ", comme un " tête-à-tête sombre et limpide " avec soi. Ce qui commence avec Les Fleurs du mal, c'est donc la conscience réflexive de la poésie, et cette conscience se sait paradoxale, claire et noire, engagée dans un rapport à la réalité foncièrement ambivalent. Peut-être est-ce dans cette ambivalence que se situe, entre tradition et modernité, le c ur de l'énergie créatrice et de l'obscurité de Baudelaire. Cet ouvrage décrit ainsi quelques paradoxes fondamentaux de cette uvre. Par ailleurs, une étude de la langue analyse en détail les caractéristiques lexicales, syntaxiques, métriques et sémantiques de la poétique baudelairienne des Fleurs du mal. # Biographie de l'auteur : Patrick Labarthe, agrégé de lettres classiques, docteur, maître de conférences à l'université Paris-III, a publié Baudelaire et la tradition de l'allégorie (Droz, 1999), une étude sur les Petits Poèmes en prose (Gallimard, 2000), et prépare un ouvrage sur Sainte-Beuve. Jacques-Philippe Saint-Gérand, professeur à l'université Clermont-Ferrand-II, enseigne la linguistique et la stylistique françaises. Il est actuellement en délégation au CNRS (UMR 7118, ATILF). Spécialiste de la langue française du XIXe siècle, il a publié Morales du style (Presses universitaires du Mirail, 1993) et a créé le site internet Langue du XIXe siècle. Isabelle Turcan, agrégée de grammaire, est maître de conférences (habilitée à diriger des recherches) à l'université Lyon-III. Membre de l'Institut universitaire de France de 1997 à 2002, elle est actuellement en délégation au CNRS (UMR 7118, ATILF). Spécialiste de lexicographie ancienne et de métalexicographie, elle travaille à l'édition électronique de dictionnaires des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. N° de réf. du vendeur ABE-8887235506
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