Présentation de l'éditeur :
Des succès de l’imprimerie qui permet une diffusion sans précédent historique des savoirs et accompagne leur renouvellement à la fin du XV e siècle, à la Révolution industrielle qui assure l’exploitation à grande échelle de procédés techniques jusqu’alors artisanaux trois siècles plus tard, cette synthèse originale met en relief l’évolution des différentes branches des savoirs et les rapports entre disciplines, les mutations de l’espace de la recherche et des centres d’innovation, les rapports entre sciences et techniques. Elle donne à comprendre les imbrications entre les pouvoirs (politiques et religieux) et la société, en soulignant la primauté des facteurs économiques (coûts, profits, investissements) dans les choix effectués en matière de recherche et de promotion de la science et des hommes de science. Entre une histoire internaliste peu soucieuse du contexte et une approche sociologisante qui néglige les contenus, cet ouvrage propose des éléments d’explication et d’analyse des pouvoirs nouveaux de la science et de la technique, à travers une série de points de vue qui révèlent les dynamiques à l’oeuvre entre pôles et périphéries et les enjeux des concurrences. Il donne à réfléchir sur la construction d’une Europe triomphante de la recherche et des savoirs, sur les structures et leur mode de fonctionnement, sur les processus de décision et les transferts de compétence : autant de questions d’actualité qui peuvent éclairer les problèmes auxquels l’Europe reste aujourd’hui confrontée.
Biographie de l'auteur :
Chantal Grell, Normalienne (Fontenay), agrégée, chercheur au CNRS et professeur des universités, elle occupe la chaire d’histoire moderne à l’Université de Versailles-Saint-Quentin. Ses travaux portent sur les cours, et surtout sur l’histoire des savoirs, notamment l’histoire de l’histoire et les représentations du passé. Elle dirige actuellement l’édition de la correspondance de l’astronome polonais Hevelius, publiée par Brepols.
Robert Halleux, Président du Centre d’Histoire des Sciences et des Techniques de l’Université de Liège, il a consacré son œuvre à l’étude des rapports entre sciences et techniques, de l’Antiquité au XXe siècle. Parmi ses derniers livres, La science politique, XVIe-XVIIe siècles : dictionnaire critique, Michel Blay, Robert Holleux (dir.), Flammarion, 1998 ; Le savoir de la main, Armand Colin, 2009 ; Histoire des techniques en Belgique, 2016. Il est membre de l’Académie Royale de Belgique, associé étranger de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.