Présentation de l'éditeur :
«Nous avions si vite perdu la guerre... De Londres un général lançait un appel à la résistance, tandis que Pétain signait la reddition de tous nos espoirs. Ce 21 mars 1943, j'ai dix-huit ans et j'ai enfin un tuyau pour entrer en contact avec la résistance. Il n'y a pas dix minutes, je m'appelais encore Raymond. À présent, je m'appelle Jeannot. Jeannot sans nom.»
Ils s'appelaient Raymond, Claude, Charles, Émile, Boris, Jan, Catherine, Damira, Sophie ou Osna. C'est l'histoire vraie de ces enfants de l'Occupation devenus trop vite adultes. C'est l'histoire de leur engagement dans la résistance toulousaine.
Alain Grand met en images le roman le plus intime de Marc Levy.
Claude et son frère Raymond dit «Jeannot» s'engagent dans la résistance auprès de la brigade Marcel Langer à Toulouse, impliquant des émigrés italiens, roumains, espagnols, portugais, hongrois... dans la lutte contre l'occupation nazie et les collaborateurs français. Tour à tour déportés, emprisonnés, torturés, c'est l'histoire émouvante de ces jeunes adolescents pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale.
Né en 1961, révélé en 2000 avec son premier livre Et si c'était vrai, Marc Levy est l'auteur de treize romans, tous des best-sellers internationaux. Traduit dans quelque 45 langues, il est aujourd'hui, avec 20 millions d'exemplaires vendus, l'auteur français le plus lu dans le monde. En 2010-2011, les éditions Casterman ont déjà publié en deux volumes l'adaptation en bande dessinée de Sept jours pour une éternité... (avec Éric Corbeyran et Espé).
Né en 1955, Alain Grand a fait ses premiers pas professionnels en 1981 dans le magazine Mikado (éditions Milan). Chez cet éditeur, il est l'auteur d'Opération Comics et de Vilaine (scénario Gérard Moncomble). En 2011, avec Régis Hautière, il signe le premier volet de Tout l'or du monde, chez Soleil/Quadrants.
Extrait :
En novembre 1942, de jeunes paysans et ouvriers du Sud-Ouest de la France, hommes et femmes pour la plupart immigrés, constituèrent un mouvement de résistance militaire baptisé «La 35e brigade FTP-MOI». Traqués, luttant dans la misère et dans l'oubli, ils étaient le symbole de la fraternité et d'une humanité qui résistait à la haine. Leur lutte hors-la-loi était porteuse de valeurs essentielles. Torturés, fusillés, déportés ou morts au combat, ils sont tombés en criant «vive la France» avec un accent étranger. L'un d'entre eux était mon père. Sous la terre de France reposent ses copains. Chaque fois que j'entends quelqu'un exprimer ses idées, au milieu de notre monde libre, je pense à eux, à ce que je leur dois. Alors, je me souviens que le mot «étranger» est une des plus belles promesses du monde, une promesse en couleur ou la diversité des hommes est belle, belle comme la Liberté.
Marc Levy
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